Oiseaux-balades

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Séjour en Équateur - Jour 2

                 

A l’issue de notre première journée en Équateur, nous, nous sommes installés dans un hôtel de Salinas sur le bord du Pacifique^^

  

Encore une fois, je me lève très tôt ce matin, l’excitation de la découverte et le fait que je sois insomniaque me permet de dormir moins que les autres.

  

En attendant que le jour se lève, je regarde les premières photographies que j’ai faites hier et je tente de tirer des leçons de celles qui sont ratées, la présence de mon ami Patrice aurait été salutaire sur quelques-unes d’entres elles et c’est peu de le dire.

 

Le gardien de l’hôtel m’ouvre la porte et je vais faire un tour sur la plage, l’activité humaine, est nulle, il n’y a personne sur le sable pas plus que de véhicule sur la route et pour une station balnéaire, je trouve qu’il n'y a que peu de mouvement en ville.

 

Enfin le jour c’est levé et avec lui quelques-uns de mes collatéraux et ensemble, nous prenons le petit déjeuner, puis nous allons jeter un oeil dehors et au loin, parmi les bateaux amarrés dans la baie, des Mouettes de Franklin (Leucophaeus pipixcan) sont posées sur l’eau.

 

Les masses plus imposantes sont celles des Pélicans bruns (Pelecanus occidentalis) et au-dessus, plusieurs Frégates superbes (Fregata magnificens) planent en attendant l’heure où les laridés rentreront un poisson au bec pour se livrer à quelques prédations.

 

Il fait encore un peu sombre quand nous montons dans notre véhicule, le programme de ce matin, est une visite sur une pointe qui avance sur l’océan pour tenter de voir des pélagiques passer devant nous.

 

Les oiseaux de mer longent ici le littoral pour descendre vers le bas de l’Amérique du Sud où les eaux sont encore plus poissonneuses.

   

Donc direction le front de mer et en fait, une surprise, car il s’agit d’une zone militaire ouverte au public qui porte le nom de La Chocolatera, peut être en référence à la couleur des rochers qui forment la falaise à cet endroit.

 

Une fois le poste de contrôle passé, nous circulons sur une espèce de lande maritime avec des buissons bas et quelques arbres rares ne dépassant pas les six mètres environ de hauteur.

 

Quelques petits bâtiments épars où l’on peut rapidement voir le Moqueur à longue queue (Mimus longicaudatus) Julien repère également une Tourterelle mélodieuse (Zenaida meloda), je fais trois photos, mais cela ne donnera rien sur l’écran de l’APN.

  

Notre car rangé sur le parking, nous marchons en direction de qui semble être un point d’observation, mais en chemin, je m’arrête pour admirer un Gravelot semipalmé (Charadrius semipalmatus ) qui coure sur le sol rocailleux.

  

UE8A4478 Gravelot semipalmé.jpgGravelot semipalmé (Charadrius semipalmatus )
  

Quand je rejoins les autres, leurs observations des premiers Fous à pieds bleus (Sula nebouxii) a commencé, principalement des immatures, s’ensuit le vol majestueux des pélicans, encore des bruns qui longent la côte en escadrille.

 

Parfois la totalité du groupe qui n’excède pas la quinzaine d’individus à chaque fois, disparaît totalement derrière le relief des rochers escarpés.

 

Le spectacle des souffleurs en action à chaque assaut des vagues, ajoute à la magie de l’endroit.

 

A un moment, nous assistons à la scène de cleptoparasitisme de la part d’une frégate sur une Sterne royale (Thalasseus maximus).

  

UE8A4481 Sterne royale.jpgSterne royale (Thalasseus maximus)
 

Malgré le harcèlement que subit le laridé de la part du géant qui le dépasse en envergure d’environ un mètre, celui-ci tient la ligne et réussi à conserver sa prise et peut poursuivre sa route avec son trophée.

 

Les explications de Julien permettent de remettre à plat certaines informations que l’on croyait dur comme fer sur ces grands voiliers couleur de suie.

   

Plus loin en mer, quelques Cormorans vigua (Phalacrocorax brasilianus) passent au vol, l’identification en est aisée, c’est la seule espèce de cormoran entièrement noir qui vit dans le secteur.

 

Les vols de pélicans se succèdent les uns aux autres, chaque passage est ausculté minutieusement dans l’espoir de voir un pélican d’une autre espèce et de mon côté, j’en photographie chaque groupe, histoire de détailler les observations à tête reposée un peu plus tard.

  

UE8A4524 Pélican brun.jpg Pélicans bruns (Pelecanus occidentalis)
  

Cela fait un moment que nous sommes là et il est décidé de façon collégiale, de bouger un peu, l’idée serait d’arriver à observer un oedicnème local dans les étendues rocailleuses entre la plage et la ville.

 

Nous empruntons donc un genre de sentier côtier et à ce moment, j’ai une pensée agréable pour un copain qui en France, aime à arpenter les sentiers côtiers de France et celui-ci lui aurait certainement plu.

 

En attendant, Julien entrevoit un mouvement, loin devant dans l’arc de la baie, sur la plage et ce sont des vautours de la région, des Urubus noirs (Coragyps atratus).

 

Un bon groupe, avec pas loin de 50, individus en s’approchant, on constatera qu’ils espèrent dépecer un cadavre déposé par la marée, mais la peau encore trop dure de l’animal mort résistera à leur faible bec.

       

UE8A4550 Urubu noir.jpgUrubus noirs (Coragyps atratus)
 

Personne n’arrivera à identifier le mammifère marin de plus de trois mètres de long et nous continuerons notre balade sur la plage.

 

Comme nous sommes sur un genre de zone de protection spéciale, il y fort à parier que l‘animal mort sera encore présent au passage du second groupe d’ici 15 jours environ.

 

UE8A4552 Panneau de plage.jpgLa zone de la Chocolatera en Équateur.
     

Bien sûr les charognards auront largement entamé la carcasse, mais après tout c’est justement leur boulot.

 

Sur le sol, des plantes rampantes arborent de jolie fleurs de couleur bleue ici, blanche ou rose ailleurs.

 

Le détail qui me fascine vient du fait que les plantes couvrent plusieurs dizaines de mètres carrés et cela pour une seule tige.

        

UE8A4555 fleurs mauve .jpgPassiflore ou fleur de la passion.
 

Plus loin, un Faucon pèlerin (Falco peregrinus) est aperçu longeant la côte, mais il plongera au droit des rochers et nous ne le reverrons plus.

 

Donc sur ce sentier côtier qui aurait certainement intéressé Stéphane, un ami de France, on croise également des militaires qui font leur jogging dans ces décors de dunes au bord du Pacifique.

 

Dans de telles conditions, l’Oedicnème n’a que peu de chance d’être contacté, qu’importe, nous tenterons d’autres sites un peu plus tard.

 

De retour au minibus, nous avons la chance d’observer tour à tour et d’assez près, les tourterelles et les moqueurs déjà vu ce matin en arrivant sur le site.

 

La présence d’un Urubu à tête rouge (Cathartes aura) puis d’un second nous montre au combien l’espèce est peu furtive et les rencontres, sont donc faciles avec ce rapace nettoyeur.

    

UE8A4581 Urubu à tête rouge.jpgUrubu à tête rouge (Cathartes aura)
 

Malgré le sifflement du vent, de petits cris sont perçus, Julien vient de capter à l’oreille un chant à peine audible et nous demande de fouiller dans le bas des buissons.

 

Des ombres plus que des formes se faufilent et l’attention se décroche de suite quand un Chipiu à col noir (Poospiza hispaniolensis ) se montre quelques instants puis, le genre de « bruant » disparaît.

 

Nous retournons à la recherche des Synallaxes à collier (Synallaxis stictothorax) qui viennent plus à notre rencontre que nous, à leur recherche, l’espèce semblant très territoriale et curieuse, répond parfaitement à la repasse.   

      UE8A4617 Synallaxe à collier.jpgSynallaxes à collier (Synallaxis stictothorax)

 

    

Nous laissons rapidement les petits passereaux retourner sous le couvert de leurs abris végétaux pour reprendre notre chemin, car la destination est une nouvelle zone de bassins sur le littoral avec la promesse assurée de rencontre de limicoles.
   

Sur la route en traversant une petite ville, notre chauffeur est obligé de ralentir, car au milieu de la route deux chiens sont tranquillement allongés, l’un d’eux se lève alors que l’autre ne bouge pas et nous regarde d’un air placide.

 

Tout le monde en rigole, même notre conducteur qui profite de notre bonne humeur générale, puis on fait une halte technique à l’hôtel où nous passerons la nuit prochaine.

  

UE8A4645 chien.jpg
    

J’en profite pour observer la première Hirondelles bleu et blanc (Notiochelidon cyanoleuca) ainsi que le seul Moineau domestique (Passer domesticus) que je verrais durant le voyage.

 

Arrivé sur place, des urubus, des noirs nous accueillent posés sur des poteaux électriques, alors que sur le sommet du mur que nous longeons, un Troglodyte familier (Troglodytes aedon) nous montre s’il en est besoin que c’est l’espèce du genre la plus courante dans cette partie du monde.

 

Au terme d’une centaine de mètres, nous faisons un arrêt pour scanner la partie en contrebas et permettre aux oiseaux présents de s’habituer à notre arrivée.

 

D’immenses bassins s’étalent devant nous et de suite la prospection débute, les Spatule rosées (Platalea ajaja) en vol ou les pieds dans l’eau, sont des merveilles de couleur.

   

UE8A4697 Spatule rosée.jpgSpatule rosées (Platalea ajaja)
 

Un Bécasseau de Baird (Calidris bairdii) est localisé, par Julien, les Aigrettes neigeuses (Egretta thula) se chamaillant sont bien plus faciles à reconnaitre pour l’ensemble du groupe.

   

Une Grande Aigrette (Ardea alba) descend  en planant et rejoint les autres ardéidés, la différence de taille est ici flagrante, il n’y a pas photo comme dirait ma femme.

 

Un Chevalier semipalmé (Tringa semipalmata) marche le long de la berge tranquillement et vient vers nous, puis sur notre gauche, c’est autour de Bécasseaux semipalmé (Calidris pusilla) de s’approcher.

   

UE8A4744 Chevalier semipalmé.jpgChevalier semipalmé (Tringa semipalmata)
 

La proximité est réelle pour des oiseaux qui ne montrent aucune crainte envers nous, il faut dire que nous conservons une bonne distance tout de même et que c’est aussi une zone d’activité humaine.

 

Pour ma part, je suis émerveillé par le vol des spatules avec cette couleur incroyable, mais je ne néglige pas l’observation d’une Aigrette tricolore (Egretta tricolor) qui s’approche avec un vol à quelques centimètres de la surface de l’eau pour rejoindre ses cousines immaculées.

   

UE8A4775 Spatule rosée.jpg
 

Un nouveau faucon, un autre pèlerin est aperçu à environ deux cents mètres, il plonge et disparaît derrière un rehaussement du terrain, nous,  le retrouvons plusieurs minutes après, posé en train de dépecer une proie que nous ne pourrons pas identifier du fait de la distance.

 

Julien pointe du doigt un rapace qui passe au vol, c’est tout simplement un Caracara du nord (Caracara cheriway) et je n’ai que quelques secondes pour tenter de l’immortaliser avant de le voir quitter la scène. 

   

UE8A4706 Caracara nu nord.jpgCaracara du nord (Caracara cheriway)
 

Nous revenons à l’observation des échassiers posés à une cinquantaine de mètres devant nous et nous nous approchons d’une dizaine de mètres avec prudence sans éveiller plus que cela l’attention des oiseaux.

 

Un Chevalier à Patte jaunes (Tringa flavipes) nous regarde tranquillement et des Ibis blancs (Eudocimus albus) juvénile vont et viennent pour trouver un meilleur emplacement de nourrissage.

   

UE8A4729 Chevalier à pattes jaunes.jpgChevalier à Patte jaunes (Tringa flavipes)
 

Quelques Bécasseaux minuscules (Calidris minutilla) marchent le long du bord puis rebroussent chemin, sans se soucier le moins du monde de notre présence..

 

Deux Touis célestes (Forpus coelestis) passent dans un vol rapide et vont se poser sur un buisson et commencent à décortiquer de petits fruits non visibles de notre position.

 

Le temps passe et malgré l’envie de rester nous décidons de changer de coin et en retournant vers notre chauffeur et le bus pour voir une belle Hirondelle à gorge rousse (Stelgidopteryx ruficollis) posé sur un fil et plus loin, j’aperçois des Anis à bec cannelé (Crotophaga sulcirostris) sur notre droite.

  

UE8A4688 Hirondelle à gorge rousse.jpgHirondelle à gorge rousse (Stelgidopteryx ruficollis)
 

Nous voyons les trois oiseaux sombres disparaissent, comme avalés par le sol, je m’interroge et demande à julien pour aller voir de quoi il retourne.

 

En fait de notre position sur le chemin, nous ne pouvions pas voir la large et profonde dépression dans le sol.

 

Nous, nous approchons du bord après avoir parcouru plus de trente mètres et retrouvons les anis de l’autre côté à 50 mètres de nous et un peu en contrebas.

 

Une superbe surprise nous attend, en effet, un trio de Chevêche des terriers (Athene cunicularia) est là, présentes devant leur repaire les petits rapaces étaient pour moi une espèce phare dont je rêvais, mais sans plus d’espoir de rencontre que cela.

 

UE8A5073 Chouette des terriers.jpgChevêche des terriers (Athene cunicularia)
 

L’observation dure un bon moment, mais il nous faut rejoindre notre restaurant pour le repas du midi et finalement, nous prenons congé de cette chouette rencontre ^^.

 

Sur la route, notre guide demande à Mauricio de s’arrêter sur le bord de la route, juste histoire de scanner une « zone humide, julien descend seul, mais au bout de quelques secondes, il demande à tout le monde de le rejoindre avec précaution.

 

En fait, loin et en contrebas, il a repéré avec quelques Échasses d’Amérique (Himantopus mexicanus), un bon groupe de Bécasseaux à échasses (Calidris himantopus), puis dans la même concentration de limicoles, on repère trois Phalaropes de Wilson (Phalaropus tricolor).

 

Pour trouver ces derniers, Julien lance » ce sont ceux qui n’ont pas pieds^^simple, mais efficace comme commentaire.

 

Les oiseaux commencent à se déplacer vers la droite pour trouver une zone moins venteuse et cela nous offre la possibilité d’y découvrir de nouveaux limicoles et surtout un superbe Bécassin à long bec (Limnodromus scolopaceus) parfaitement observé tant avec les jumelles qu’avec les longues-vues.

 

UE8A5244 Bécassin à long bec.jpgBécassin à long bec (Limnodromus scolopaceus) entre autre.
 

Une Frégate passe au vol, en maraude, puis disparait rapidement et on regarde une dernière fois le premier paquet de petit échassiers.

 

Loin derrière dans les étendues de sable, un Courlis hudsonien (Numenius phaeopus hudsonicus) est repéré, on peut se demander par quel miracle du fait du mimétisme avec le terrain d’ailleurs.

 

Toujours est-il que la rencontre est vraiment appréciée par la majorité des observateurs et les explications sur cette espèce, sont les biens venues.

 

Nous décidons de repartir après ces merveilleuses observations collégiales et au moment de remonter dans le minibus, j’aperçois une sterne, une royale.

 

Elle semble faire du sur place, comme accrochée par le courant d’air qui est assez fort et sur le parapet à quelques mètres de moi, un pélican, un brun vient de se poser pour se faire sécher.

   

UE8A5322 Pélican.jpgPélicans bruns (Pelecanus occidentalis)
 

Après quelques kilomètres, nous tentons de contacter une nouvelle fois l’œdicnème en prospectant une autre zone, mais sans succès, par contre un nouveau couple de chouettes est repéré à côté de son terrier.

 

Pour une espèce que je ne pensais pas voir, je suis servi, donc à part les minis rapaces côté terre, il n’y a pas grand-chose, reste que c’est une zone aride cernée par un haut grillage avec un site industriel.

 

De l’autre côté, c’est un plan d’eau immense où nous voyons des Canards des Bahamas (Anas bahamensis) évoluer à la surface.

 

On profite de cette petite pose pour faire le plein des bouteilles d’eau et c’est Julien qui s’y colle, puis il nous faut repartir en ayant fait notre deuil de l’observation de l’œdicnème.

   

 UE8A5349 Julien.jpgJulien

   

Arrivé au restaurant qui donne sur le Pacifique, je jette un œil sur la plage et je fais bien, un Goéland dominicain (Larus dominicanus) est là tranquille, je fais quelques photos pour mémoire, car le gros laridé est assez éloigné.

   

Ici, il y a plusieurs papillons qui sont plus ou moins coincés, Laurence s’élève en sauveuse ce qui amuse presque tout le monde, surtout moi qui l’aide à « libérer » les animaux emprisonnés.

 

À la fin du repas, certains prennent un café, Julien aperçoit en dilettante et à travers une ouverture du toit, une Buse de Harris (Parabuteo unicinctus) qui se pose sur un câble électrique de haute tension, vraiment  éloigné sur la colline en face.

   

UE8A5384 Buse de Haris.jpg
 Buse de Harris (Parabuteo unicinctus)

   

Nous sortons à plusieurs pour voir le rapace un peu mieux, cela nous permet d’accrocher une nouvelle fois du regard plusieurs touis dans les petits arbres de l’autre côté de la route..

 

Sur la plage, une Mouette, encore une « Franklin »  cherche sa pitance, à proximité d’une grue de chantier et plus haut dans le ciel des hirondelles non identifiées décrivent de larges arabesques.

 

Côté terre, une première Buse à queue courte (Buteo brachyurus) est aperçue par pascal, le rapace est assez éloigné, mais il se rapproche sensiblement puis on le voit plonger à plusieurs reprises et une seconde buse de l’espèce apparait.

 

Après le repas, nous allons faire une randonnée dans l’arrière-pays et nous arrivons sur une colline en surplomb d’un petit village.

 

Ici, les bottes sont de rigueur, surtout avec les pluies qui sont tombées ces jours-ci et cela va se vérifier très vite.

 

Dans ce coin où résonne la seule musique venant du village en dessous, la première espèce à être aperçue, est un Tyran mélancolique (Tyrannus melancholicus) posé tranquillement sur un petit panneau.

   

UE8A5517 Tyran melancolique.jpgTyran mélancolique (Tyrannus melancholicus)
 

Les suivants sont des Tangaras des palmiers (Thraupis palmarum) ensuite Julien nous montre des Pionnes noires (Pionus chalcopterus), qui n’ont pas grand choses de noire à dire vrai.

 

Le Tangara évêque (Thraupis episcopus) nous accompagne un moment c’est une espèce très commune ici autant que le Tyranneau passegris (Camptostoma obsoletum).

   

UE8A5535 Pione noire.jpgPionnes noires (Pionus chalcopterus)
 

D’autres espèces de passereaux ne sont pas de suite reconnues ou alors je ne retiens pas le nom en anglais, je verrais pour l’identification à tête reposée plus tard et d’autre ne le seront jamais.

 

Nous continuons à descendre le long du chemin, les observations s’enchaînent, ici un genre de tyrannidé, puis de l’autre côté du sentier, à nouveau un Gobemoucheron tropical (Polioptila plumbea) plus haut dans les arbres, plusieurs couples d’Organistes à bec épais (Euphonia laniirostris).

   

UE8A5652 Euphonia.jpgOrganistes à bec épais (Euphonia laniirostris)
 

Un Sporophile variable (Sporophila corvina) est plus ou moins bien observé, par chance, nous ferons d’autres rencontres de cette espèce.

 

Une Paruline à joues noires (Setophaga pitiayumi), se montre et nous laisse l’observer tout en restant assez mouvante, plus loin un tangara  se met à découvert, mais je n’arrive pas à l’identifier de suite.

 

Dans une percée qui donne sur une culture de bananier, un petit passereau aux teintes vermillons, est capter du regard par julien, c’est une splendide Moucherolle de Gould (Pyrocephalus obscurus).

   

UE8A5766 Moucherolle de Gould.jpg Moucherolle de Gould (Pyrocephalus obscurus)
 

Il commence à être tard pour cette région du monde, la pénombre descend doucement et comme nous abordons la partie couverte du chemin, l’impression d’obscurité augmente rapidement, il est donc temps de faire demi tour pour aller à l’hôtel.

 

Après le repas , je montre à Mauricio quelques photos d’oiseaux de son pays que j’ai pris dans la journée ce qui déclenche de suite un sympathique sourire de sa part.

 

Puis c’est l’extinction des feux, je m’assoupis avec le plaisir de partager ce voyage avec mon voisin de chambrée, demain sera un autre jour assurément.

 

 

1) Mouettes de Franklin

2) Pélicans bruns

3) Frégates superbes

4) Gravelot semipalmé

5) Moqueur à longue queue

6) Tourterelle mélodieuse

7) Fous à pieds bleus

8) Sterne royale

9) Cormorans vigua

10) Urubus noir

11) Faucon pèlerin

12) Urubu à tête rouge

13) Chipiu à col noir

14) Synallaxes à collier

15) Hirondelles bleu et blanc

18) Moineau domestique

19) Troglodyte familier

20) Spatule rosées

21) Bécasseau de Baird

22) Grande Aigrette

23) Aigrettes neigeuses

24) Chevalier semipalmé

25) Aigrette tricolore

26) Caracara du nord

27) Chevalier à Patte jaunes

28) Bécasseaux minuscules

29) Toui célestes

30) Ibis blancs

31) Hirondelle à gorge rousse

32) Ani à bec cannelé

33) Chevêche des terriers

34) Échasse d’Amérique

35) Bécasseaux à échasses

36) Phalaropes de Wilson

37) Frégate superbe

38) Courlis hudsonien

39) Canards des Bahamas

40) Goéland dominicain

41) Buse de Harris

42) Mouette de Franklin

43)Buse à queue courte

44) Tyran mélancolique

45) Tangara des palmiers

46) Pionnes noires

47) Tangara évêque

48) Tyranneau passegris

49) Gobemoucheron tropical

50) Organiste à bec épais

51) Paruline à joues noire

52) Moucherolle de Gould •



20/01/2019
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