Oiseaux-balades

Oiseaux-balades

Premier contact au Fort de Cormeilles-en-Parisis

                 

Dans cette dernière partie du mois de juin, Frédéric Malher contacte quelques adhérents en vue d’honorer une demande de prospection sur le Fort de Cormeilles-en-Parisis.

   

Apparemment, je suis le seul dans le coin de disponible, reste qu’avant mon départ en vacances, j’ai un calendrier assez chargé, tant au niveau professionnel, associatif que familiale.

   

Étant vraiment le plus proche du site, je constate néanmoins que j’en ignore la localisation exacte et plus encore son histoire.

   

Je m’y colle tout de même de bonne grasse et accepte le challenge, même si la fin du mois de juin n’est pas forcement le meilleur moment pour entreprendre un recensement.

   

Bien que demeurant à Argenteuil, je ne vais que très rarement  dans ce secteur et je m’aperçois que je ne sais même pas situer l’entrée du fort.

   

Après plusieurs minutes de recherche, je finis par trouver l’accès et la bonne nouvelle, est qu’il y a du monde.

   

En effet c’est jour de visite sur le site, à contrario, il me faut remonter la petite route en marche arrière pour aller me garer plus haut ,car j’ai du mal à faire demi tour à cet endroit.

   

La personne avec qui  j’ai rendez-vous est justement en train d’offrir ses connaissances durant une tournée avec des visiteurs du monument.

   

Je patiente tranquillement avec  un autre responsable de l’association qui gère les rénovations et les visites historiques.

   

j’en profite également pour tendre l’oreille à l’écoute des vocalise de l’agente ailée présente en cette période.

   

Ce sont essentiellement des espèces de sous-bois, avec  le  Rouge-gorge familier (Erithacus rubecula), la  Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla) et le Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) pour commencer par ceux là.

   

Comme il y a un peu de temps avant le retour du groupe la personne qui m’a accueilli, me propose de faire un petit tour en extérieur  et à force d’explications me projeter dans les raisons d’une telle construction aux portes de notre capitale.

   

Bien sûr, c’est l’occasion d’acquérir des connaissances dans un autre domaine que mon cœur de cible qui est l’ornithologie.

   

Devant la façade historique du bâtiment qui abritait jadis les officiers, une femelle Rougequeue noir (Phoenicurus ochruros) s’agite ostensiblement, elle collecte des insectes et des invertébrés vert pomme, certainement de petites chenilles qui abondent par ici.

 

l’espèce niche régulièrement à l’abri de la bâtisse encastrée dans la colline m’assure mon interlocuteur.

   

Il en est de même pour  le crécerelle, mais nous n’aurons pas la chance d’en voir un individu, seul les fientes au niveau d’une ancienne bouche aération témoigne de son passage récent.

   

Plus intéressant que les taches blanchâtres pour le moment,  trois Moineaux domestiques (Passer domesticus) se chamaillent bruyamment, ils disparaîtront rapidement à ma vue.

   

Mon accompagnateur du moment m’annonce que Thierry  Dauphin et sur le point de se libérer et donc nous regagnons l’entrée pour que je puisse le rencontrer.

   

C’est chose faite en quelques instants et le temps d’emmener un visiteur en fauteuil roulant  vers le musée, il me propose une visite intimiste de l’intérieur de la fortification.

   

Premier constat, c’est un passionné, avide de partage de ses connaissances et j’ai la chance d’en profiter.

   

J’en apprends plus sur le fort en quarante minutes avec lui que dans toutes les recherches que j’ai fait sur le net avant de venir.

   

Nous retournons à l’extérieur, sans pour autant avoir oublié le passage sur les lieux de présence de chiroptères dont un comptage a eu lieu il y a déjà quelques temps.

   

Dès que nous sommes dehors, le chant de certaines espèces d’oiseau me parviennent aux oreilles.

   

Ici une Mésange charbonnière (Parus major), là un Accenteur mouchet (Prunella modularis), plus loin d’autres troglodytes, bien que peu nombreux.

   

Je suis conduit sur un chemin où ordinairement, les visiteurs n’ont pas accès, une véritable zone de quiétude et ici, que peu de bruit issu des manifestations humaines.

   

Une grosse ombre et aperçue furtivement et dans une trouée de la végétation, je reconnais sans souci la Buse variable( Buteo buteo) que j’avais suivi du regard en tentant de la faire suivre des yeux à mon interlocuteur.

   

il fait un gros effort de compréhension, mais je vois bien que je n’ai pas encore réussi à susciter chez lui une vraie passion d’ornithologue, cela viendra avec le temps.

   

Un Merle noir (Turdus merula )mâle fuse  et plonge dans le grand fossé, au moment où des cycliste passe de l’autre côté en criant de façon assez intense.

   

Un autre troglodyte, localisé au cri, mais l’oiseau restera invisible cette fois-ci.

   

Une Mésange bleue (Cyanistes caeruleus) un puis deux Geais des chênes (Garrulus glandarius), quelques Pies bavardes (Pica pica) ici ou là puis des Corneilles noires (Corvus corone) au vol.

   

En retournant vers le fort, un Pic épeiche (Dendrocopos major) est rapidement aperçu, mais je ne pourrais faire profiter des superbes couleurs de l’oiseau bigarré à mon guide du moment qui lui ne ménage pas ses explications quant à l’historique sur la ceinture de défense de la vallée de montmorency.

   

Le retour au point de départ se fait par une halte pour une remise de documents très intéressants sur l’étude des différentes chauves-souris qui hantent les nuits du fort.

   

Un vol de Pigeons bisets (Columba livia) et deux Pigeons ramiers (Columba palumbus) complèteront notre liste pour cette première approche de l’oiseau sur le Fort de Cormeilles-en-Parisis.

   

Mes remerciements pour l’accueil chaleureux, ainsi que pour l’immersion dans ce site historique.

 

1) Rouge-gorge familier

2) Fauvette à tête noire

3) Troglodyte mignon

4) Rougequeue noir

5) Moineaux domestiques

6) Mésange charbonnière

7) Accenteur mouchet

8) Buse variable

9) Merle noir

10) Mésange bleue

11) Pic épeiche

12) Geai des chênes

13) Pie bavardes

14) Corneilles noires

15) Pigeon biset

16) Pigeons ramiers



20/09/2018
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