Oiseaux-balades

Règne : Animalia

Embranchement : Chordata

Sous-embranchement : Vertebra 

Classe : Aves

Ordre : Ansériformes

Famille : Anatidés

Genre : Anser

Espèce : Brachyrhynchus

Baillon : 1834

Chez nos voisins : Pink-footed Goose, Kurzchnabelgans, Ansar Piquicorto, Kleine rietgans, Oca zamperosee.

Hivernant rare en France                 

Une longueur de 60 à 75 centimètres pour une envergure située entre  135 et 170 cm et accusant un poids compris de 2200 à 2700 grammes, ce n’est pas la plus petite des cinq oies grises de notre région, mais peu s’en faut !

Cette espèce d'oie a donc des mensurations plus faibles un cou moins long, un bec plus compact et une tête plus ronde dans l'ensemble que sa cousine l'Oie des moissons Anser fabalis  avec qui elle a le plus de rapprochement parmi toutes les oies grises.

Par rapport au reste du plumage qui est gris-beige, celui de la tête et du cou est un peu plus sombre la poitrine et le ventre sont gris chamoisé clair, les flancs ainsi qu’une partie du ventre comporte une myriade de trace brune horizontales.

Si l'on a la chance d'avoir une bonne orientation du spectre de la lumière est à distance d'observation raisonnable, les scapulaires et les rémiges tertiaires paraissent presque gris argenté.

Le bec, bien sûr est court, la mandibule supérieure est en partie brune puis une zone variable d’orangé, la pointe est brune également, les pattes sont roses.

 Sur un ilot éloigné au Val de Reuil 

Comme plusieurs de ses cousines, son aire de reproduction comprend les marais et étangs de la toundra arctique.

Elle s’accommode de tout type de biotope,  d’une zone humide à un environnement sec, d’un sol plat comme la main aux falaises les plus escarpées ou encore de terrain fortement accidenté, tout lui convient, elle subit donc moins gravement que les autres oies les dégradations de l’environnement humide.

Au printemps, la femelle dépose quatre à cinq œufs blanc, l’incubation qu’elle assure seule dure entre 25 et 28 jours, comme pour tous les anatidés, les oisons sont nidifuges, il quitteront la chaleur de leur nid quelques heures après leurs naissances.

Ils pourront prendre leur premier essor en un peu moins de 60 jours, mais resteront dans le cercle familial jusqu’à la saison de reproduction suivante.

Cette espèce migratrice est occasionnelle en France à une espérance de vie d’environ 22 ans, mais il ne faut pas perdre de vue, que dans plusieurs pays, cet anatidés est chassé, cette estimation peut donc  être revue à la baisse.

La paire d'oies de mes photos  se trouvait sur un îlot au Val de reuil, assez éloignée de l’observatoire et  par un temps maussade.

J'ai eu également la chance de pouvoir rencontrer quelques personnes du GON lors de cette journée d'observation et je les remercie ici pour tous leurs renseignements ainsi que leur accueil convivial.

C’est dans le même coin sur le bord d’un autre lac que j’ai pu observer des gens nourrir une autre de ces oie qui m’a paru fort peu farouche, elle acceptait même des petits bouts de pain, elle ne portait pas de bague d’identification.

EOS 1D MARK III  100/400  1:4.5-5.6  L IS USM  F8  1/600s        Lac des deux amants.

Son régime est exclusivement végétarien, elle se nourrit en priorité d’herbacés terrestres ou aquatiques selon le cas.

En hiver, elle n’est pas la bienvenue sur les cultures où elle semble faire pas mal de dégâts en s’attaquant aux nouvelles pousses qui sortent de terre à ce moment-là, mais les champs de pomme de terre on aussi un caractère attractif pour cette oie.

Son  statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure.

Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur  Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.

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