Harle bièvre (Mergus merganser)
Règne : Animalia
Embranchement : Chordata
Sous-embranchement : Vertebra
Classe : Aves
Ordre : Ansériformes
Famille : Anatidés
Genre : Mergus
Espèce : Merganser
Linnaeus : 1758
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N |
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Hivernant commun en France
De 58 à 66 centimètres de longueur, pour une envergure située entre 82 et 97cm et accusant un poids de 1050 à 1650 grammes, il possède en outre une longévité d’environ dix ans, c’est l’une des espèces de harles visibles à l’état sauvage dans notre pays durant la période hivernale.
En période de reproduction, le contraste du plumage nuptial du mâle est saisissant, alors que de loin la tête et une partie du cou, peuvent apparaître noir, la couleur est en réalité d’un beau vert-bouteille-foncé.
Un bec long, fin, crochu et rouge vif à son extrémité s’en dégage, la base du cou, la poitrine et les flancs sont blancs, le dos est noir.
Le dimorphisme n’est pas si évident que cela, hormis bien sûr la différence de couleur, en effet, chez la femelle le roux remplace le vert de la tête et le dos est gris ainsi que la couverture alaire, il y a aussi une petite différence dans la position des plumes sur le vertex, mais bon, de loin et avec une mauvaise lumière la confusion est possible pour les observateurs novices.
D’avril à mai, cette espèce s’installe pour la reproduction, les endroits sont variés d’un couple à l’autre, d’un endroit à l’autre, tout est bon, au sol sous un buisson ou dans le creux d’un arbre, dans un recoin de muraille même les nichoirs sont acceptés pourvus qu’ils soient de bonne taille.
La ponte est constituée de huit à douze œufs, dont l’incubation dure de 30 à 32 jours, est assurée par la femelle seule.
Bien sûr, cette espèce est nidifuge et l’émancipation intervient entre 60 et 70 jours après la naissance.
Son régime piscivore lui a donné la seconde partie de son nom français, il y a bien longtemps en effet, on avait coutume de penser que le castor autrement appelé bièvre, mangeait nombres de poisson !
On s’aperçut plus tard qu’il n’en était rien, mais le canard garda sa nomination !
Sa nourriture de base est composée de petits poissons jusqu’à 10 cm de long, mais comme les autres anatidés, les mollusques, crustacés et insectes liés au milieu aquatique sont parfois au menu histoire de diversifier celui-ci.
Le nom du genre vient bien sûr du fait de sa capacité à nager le corps sous l’eau alors que la tête elle reste en dehors.
Comme tous les harles, il se nourrit le plus souvent sous l’eau, ses plongées qui peuvent durer de 20 à 30 secondes et l’amener jusqu'à 10 mètres de profondeur font que c’est même un excellent plongeur.
Cet oiseau, migrateur partiel installe ses quartiers d’hiver en Europe occidentale, c’est à cette période que l’on peut assister à des rassemblements massifs de plusieurs centaines d’individus, parfois même encore plus, sur quelque zones du littoral, les regroupements sur les réservoirs et grands lacs de l’intérieur sont nettement moins important, quoiqu’assez conséquent tout de même.
Comme tous les canards plongeurs, la forme du corps oblige les Arles à courir sur l’eau pour un décollage semble t’il, des plus pénibles, mais une fois en vol, cet oiseau et un vrai bolide pour sa taille, il peut allégrement atteindre les 70 km/h.
Au Canada, cette espèce est nommée « le grand bec-en scie » et ailleurs qu’en Europe, il porte le nom de grand harle.
Son statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure.
Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.
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