Cygne coscoroba (Coscoroba coscoroba)
Règne : Animalia
Embranchement : Chordata
Sous-embranchement : Vertebra
Classe : Aves
Ordre : Ansériformes
Famille : Anatidés
Genre : Coscoroba
Espèce : Coscoroba
Molina : 1782
Chez nos voisins : Coscoroba Swan, Coscorobaschwan, Cisne Coscoroba, Coscoroba-gans,Cigno coscoroba.
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Échappé de captivité en France.
De 90 à 115 centimètres de longueur, pour une envergure comprise entre 155 et 157 centimètres, accusant un poids situé de 3800 grammes pour la femelle un peu plus pour le mâle puisqu’environ à 4600 g.
Son espérance de vie en ce qui concerne la captivité tout au moins, se situe dans une fourchette de 20 à 36 ans selon les cas.
Pour décrire et classer cette espèce, les avis sont partagés au niveau des auteurs, en effet certains pensent que c’est un cygne, le plus petit, d’autres lui trouvent des points communs avec les oiseaux du groupe des dendrocygne, enfin, reste l’avis général qui pense que ce canard est un cygne qui ressemble à une oie.
Quel que soit l’opinion de chacun, tout le monde est d’accord pour dire que le plumage est entièrement blanc immaculé, seule l’extrémité des primaires deux à sept sont noires de suie, ce détail ne ce révélant que si l’oiseau, a les ailes déployées ou bien sûr en vol.
L’œil possède une couleur rosée malgré tout, il forme un fort contraste sur la tête ornée d’un bec rose vif d’où, l’onglet rosâtre se détache visuellement de façon assez nette.
Les pattes sont plutôt roses pâles, bien sûr, elles sont palmée, mais leur longueur permet à cette espèce d’avoir une marche facile et assurée au sol ainsi que dans l’eau peu profonde, elles lui assurent également un envole aisé sans courir contrairement aux autres cygnes.
Il n’existe pas de signes significatifs du dimorphisme sexuel, les deux oiseaux du couple, unis à vie ne présentent aucune différence si ce n’est une légère appréciation de taille en faveur du mâle à peine plus gros et certains trouvant la couleur des yeux de la femelle plus foncé que ceux de son compagnon.
Cette espèce comme les autres cygnes monte ses ailes en berceau pour la parade ou pour menacer un gêneur s’approchant trop de son espace vital.
C’est apparemment son cri qui lui a donné son non, en effet, il ressemble à cela à quelque chose près « cos-cor-ooo », le cri de la femelle est un peu plus aigu que celui du mâle ce qui permet de les différencier rapidement au chant.
Son aire de répartition est située dans la zone Néotropique, donc en Amérique du Sud, elle touche le centre du Chili jusqu'à la terre de feu, du sud-est du Brésil nord au de l’Argentine jusqu’aux Îles Malouines qui sont situées en dessous du tropique du capricorne me semble t’il, à la hauteur de l’entrée du Détroit de Magellan.
Cette espèce de cygne, recherche volontiers les marais d’eau douce, ainsi que les zones humides avec végétation sur leurs pourtours, mais aussi les lagunes pourvus qu’elles ne soient pas salées.
S’il est sédentaire, les oiseaux reproducteurs, migrent sans trop de soucis jusqu’aux Malouines (les îles Falkland) à 480 kilomètres des côtes de l’Argentine dans l’Atlantique sud, territoire d’outre-mer de l’Angleterre, mais revendiquée par l’Argentine qui conduisit ces deux pays à une guerre en 1982, dont le royaume uni, sorti vainqueur.
Pour en revenir au Coscoroba blanc, autre non de l’espèce son régime alimentaire en majorité à base de végétaux aussi bien, sur l’eau qu’au sol qu’il broute, comme pratiquement l’ensemble des anatidés herbivores, il lui arrive également d’ajouter à son menu des insectes, gastéropodes, quelques invertébrés et de petits poissons quand il arrive à les attraper, mais aussi parfois des moules.
Il sasse également la vase à l’instar des autres canards , oies et cygnes avec les lamelles qui ornent son bec pour en conserver les micros aliment qu’il y trouve.
Vers le printemps selon l’endroit, près de l’eau, sur un îlot, dans une roselière ou à défaut dans les herbes hautes, il installe en isolé son nid, fait d’un gros amas de végétaux avec en son centre une cuvette, garnie d’herbes plus fines et surtout de duvet du ventre de la future mère.
L’édifice construit, elle y dépose de quatre à sept œufs dont l’incubation dure de 28 à 35 jours, assurée par elle seule alors que son conjoint assure une garde inflexible à proximité du nid.
Il est à noter que les cygnons sont semblables à de petits canetons, nidifuges, ils sortent du nid assez rapidement après leurs naissances, leur duvet, est blanc-crème, taché de brun foncé la tête quant à elle, porte un masque noir, qui enveloppe les yeux, passe sur le front et une partie de la calotte.
Plus tard, les immatures et grands juvéniles arbore sur le plumage le front, le vertex et une partie de la nuque une couleur, gris-cendre, si les pattes sont bien rosées, le bec quant à lui, est lui gris-bleuté.
Cette espèce ne présente pas d’inquiétude de la par des spécialistes de l’IUCN, car ce cygne est largement répandu voir même commun par endroit même si elle subit comme les autres oiseaux d’eau, les menaces liées à la dégradation des zones humides la pression de la chasse et la prédation naturelle des cygnons par des rapaces ou encore des goélands entre autres.
Son statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure
Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.
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