Eider à duvet (Somateria mollissima)
Règne : Animalia
Embranchement : Chordata
Sous-embranchement : Vertebra
Classe : Aves
Ordre : Ansériformes
Famille : Anatidés
Genre : Somateria
Espèce : Mollissima
Linnaeus : 1758
Chez nos voisins : Somateria mollissima, Eider à duvet, Common Eider, Eiderente, Eider Común, Eider Edredone.
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Hivernant commun en France
De 50 à 71 centimètres de longueur pour une envergure comprise entre 80 et 108 cm et accusant un poids situé de 1200 à 2800 grammes.
Ce canard à la longévité approximative de 18 ans établit son aire de reproduction près du bord du cercle arctique dans le Nord de l’Atlantique.
C’est un assez gros canard pratiquement impossible à confondre avec une autre espèce quand il est en plumage nuptial.
Les joues et le dos sont blancs, la poitrine rosâtre, le dessus de la tête, le vertex et le ventre sont noirs la nuque, est vert-jade.
Enfin, il porte un genre d’écusson à la manière des foulques sur le dessus du bec.
Ce dernier se prolonge haut sur le front en donnant un profil de la tête assez particulier avec un bec de type cunéiforme.
On rencontre principalement cette espèce sur le littoral et sur certaines îles, pourvus qu’elles ne soient pas trop éloignées du continent, mais il lui arrive de faire quelques entrées dans l’intérieur pour parfois s’y établir.
A partir de la mi-mai et jusqu’au début juin, la femelle de cette espèce d’eider, installe son nid à proximité immédiate de l’eau pour y pondre de quatre à six œufs dont l’incubation durera entre 25 et 28 jours, bien sûr cette espèce nidifuge verra les oisons à l’eau dès que leur duvet de naissance sera sec et leur motricité assurée.
C’est au bout d’un peu plus de deux mois que les juvéniles trouverons la capacité au vol, mais resteront encore pour un bout de temps dans le cercle familial.
Et justement, puisque l’on parle du duvet, comme tous les anatidés, ce canard pour dégager les plaques incubatrices, afin d'assurer une meilleure transmission de la chaleur du corps de la mère et pour mieux protéger les œufs quand la femelle part se nourrir, elle arrache une grande partie et ces plumes particulières au pouvoir calorifique assuré.
Celles-ci, une fois les petits ayant quitté l'endroit qui les a vu naitre, elles sont le fruit d’une récolte sur les nids désertés de la part des humains depuis des centaines d’années et c’est même devenu un produit de luxe.
Ce nicheur nordique est bien entendu un migrateur, pour notre région, nous pouvons entre autre l’observer durant l’hiver sur le bord de mer, de la frontière franco-belge, jusqu’en Normandie et en Bretagne.
Ce super plongeur peut descendre jusqu’à une quinzaine de mètres où il ramasse crustacés et mollusques, crabes, mais aussi tout un tas de bestioles ainsi que des poissons et parfois même des étoiles de mer !
A cela bien sûr, il faut ajouter des algues et des végétaux divers, qu’il consomme dans l’eau ou sur la grève.
Il existe à ce jour, six sous-espèces répertoriées de ce canard au profil si particulier. Somateria mollissima borealis, Somateria mollissima dresseri, Somateria mollissima faeroeensis, Somateria mollissima mollissima, Somateria mollissima v-nigrum, Somateria mollissima sedentaria, cette dernière ayant été déterminée seulement en 1941 !
Son statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure.
Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.
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