Oiseaux-balades

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Balade sur la plaine de chanfroy le 21-02-2021

                    

Hier, nous avons décidé avec Alain, de faire une balade au niveau de la plaine de chanfroy, donc ce matin, j’arrive devant chez lui et après avoir soigneusement garé le C4, nous partons directement pour notre destination.

                    

Personnellement, il y a plusieurs années que je ne suis pas allé en balade dans cet endroit et sur la route, la discussion va bon train, la promesse d’une belle météo aide aussi à édifier tout un tas d’hypothèses sur nos futures observations.

                    

La route n’est pas trop encombrée et nous avons même droit à un superbe lever de soleil et par voix de conséquence, nous avons donc l’opportunité d’apercevoir les premières espèces le plus souvent en vol, ici une Corneille noire (corvus corone) ou là une Pie bavarde (Pica pica) plus loin un vol d’Étourneaux sansonnet (Sturnus vulgaris).

                    

                    

Le Pigeon ramier (Columba palumbus) n’est pas en reste, dans un village, nous aurons même la chance de voir décoller du sol une Tourterelle turque (Streptopelia decaocto) au moment d’aborder une intersection.

                    

Tous les ronds points sont l’occasion de détailler les corvidés couleur de suie, histoire de ne pas rater la rencontre avec un freux.

                    

Les fermes en bord de route sont également l’endroit où le Moineau domestique (Passer domesticus) est contacté à l’unité ou par groupes plus importants.

                    

Le GPS d’Alain a mémorisé sa dernière visite dans le secteur et nous a conduits proche du point de rencontre de la ferme de Coquibus, les champs alentour sont égayés par la présence de multiple Alouettes des champs (Alauda arvensis).

                    

Mon chauffeur est trop pressé ou trop blasé et à peine récupéré mes jumelles sur la baquette arrière que nous repartons pour le parking de la Plaine de Chanfroy pour trouver à notre arrivée de la place partout, seulement deux voitures étant garées.

                       

                    

Au sommet des chênes, des Pinsons des arbres (Fringilla coelebs), l’envie ou l’espoir de contacter des cousins nordiques est suffisamment grand pour y voir quelques critères de cette espèce, mais non, rien que des pinsons de nos contrées.

                    

Les premières Mésanges charbonnières (Parus major) sont captées du regard en même temps que leurs chants sont identifiés, par contre ce qui semble être un petit passereau lance une série de roulements aigus.

       

Mésanges charbonnières (Parus major)

                    

Répété trois à quatre fois et qui nous laissent dans l’ignorance la plus complète malgré nos recherches.

Après quelques dizaines de mètres de marche en direction de la plaine, nous tournons à droite dans le chemin des landes avec le plaisir de voir et d’entendre presque en continu le Rougegorge familier (Erithacus rubecula) tout simplement parce que la densité y est hallucinante ^^

                    

Il semble bien que le début des pariades est commencé par les premières joutes sonores avant les choses sérieuses pour l’acquisition d’un territoire afin d’assurer la pérennité de l’espèce une fois encore.

                    

Les mâles sont positionnés sur leurs postes de chant à moins de dix mètres les uns des autres, mais parfois quasi invisibles pour nous, qui ne contactons que des ombres fuyantes de long en long.

                    

Encore une fois, le chuintement du Pic noir (Dryocopus martius) nous parvient et nous pensons l’avoir capté du regard à deux reprises et au travers des branches, mais une meilleure miroise nous us satisfait.

                    

Au bout, nous tournons à gauche dans le chemin du rocher de la reine pour rejoindre celui des Sablières et dans ce secteur, nous y repérons un rucher au repos, le sol sableux et constellé d’une myriade d’empreinte de petits cervidés.

                    

L’espoir d’en apercevoir un est ténu, mais bon, c’est justement l’espoir d’une belle rencontre qui nous anime pour ces balades pédestres.

                    

Un premier Chant est perçu, notre oreille attentive nous permet de localiser la direction est au fur et à mesure de notre avancé, il devient plus perceptible et nos souvenirs respectifs nous autorise  l'identification  à coup sûr de  l’Alouette Lulu (Lullula arborea).

                      

Alouette Lulu (Lullula arborea)

                    

Nous abordons une grande clairière, pour contacter cette alouette arboricole, mais à chaque fois pour la voir s’envoler assez haut dès que l’on pose le regard sur l’une d’elle.

                    

Un couple de Grive litorne (Turdus pilaris) passe dans les airs, parfaitement identifié alors qu’elle progresse dans un vol tendu et rapide.

                        

Grive litorne (Turdus pilaris)

                    

De temps à autre, le Merle noir (Turdus merula) fuse d’un buisson à notre approche et s’enfuit en lançant son cri d’alarme inimitable.

                    

Dans cette partie de la forêt, les essences semblent toutes êtres des conifères de grande taille qui attirent bon nombre de fringiles comme des groupes de Tarins des aulnes (Spinus spinus) que l’on voit passer au-dessus de nous souvent.

                      

Tarins des aulnes (Spinus spinus)

                    

Les Mésanges bleues (Cyanistes caeruleus) sont légion, autant que leurs cousines charbonnières, leur chant égayent cette belle journée qui débute.                  

                                               

Mésanges bleues (Cyanistes caeruleus)

                    

Nous, nous enfonçons dans les broussailles pour arriver au contact du grillage qui cerne l’espace protégé qui s’étale devant nous, puis nous remontons vers la droite pour ensuite continuons à longer la clôture.

                    

La lulu chante du sommet d’un arbre, ce qui nous permet d’autres observations de l’espèce avec pour regret qu’elle soit un peu éloignée et en contre-jour.

                    

À l’oreille, nous captons assurément et à nouveau des fringiles, des tarins, encore, mais également de Sizerin cabaret (Acanthis cabaret).

                                 

Sizerin cabaret (Acanthis cabaret)

                    

Il nous est ardu de les pixéliser dans le fouillis des fines branches des bouleaux, néanmoins, Alain nous permet de localiser une Linotte mélodieuse (Linaria cannabina) qui accompagne le groupe de ses cousins.

                    

Un peu plus haut, c’est un, deux puis trois Roitelets huppés (Regulus regulus) s’agitent à la recherche de nourriture invisible de notre position.

                    

Roitelets huppés (Regulus regulus)

                    

Nous restons un long moment, puis reprenons notre marche pour apercevoir à n’en pas douter un couple d’ornithologues et l’une d’elle n’est autre que l’animatrice des balades de la nécropole de Bagneux.

                    

Après les civilités d’usages, un petit échange sur l’espèce de sizerins observée, nous reprenons notre balade.

                    

Encore une fois, le rire sarcastique du Pic vert (Picus viridis) nous parvient et la confirmation de l’espèce en visuel, arrive enfin avec le vol puissant et chaloupé d’un individu au-dessus de la plaine.

                    

Plusieurs Geais des chênes (Garrulus glandarius) sont aperçus volant les uns derrière les autres, ils resteront cachés pour le reste de la journée et plus haut dans le ciel, une Buse variable (Buteo buteo) signale sa position à un compagnon invisible.

                    

Cela à l’air de rien, mais le passage de l’ombre à la lumière modifie considérablement la température, il me faut enlever une couche de vêtement et à terme, même la parka finira dans le sac de l’appareil photo^^.

                    

Un mouvement attire notre regard, un petit passereau « sombre » vient de plonger au pied d’un buisson, c‘est un Accenteur mouchet (Prunella modularis) qui prend le large, le traine buisson et chassé du lieu par un rouge-gorge taciturne.

                    

Plus loin, Alain et moi fuyons autant que faire ce peut un groupe de marcheurs un peu trop bruyant à notre gré puis continuons nos pérégrinations tranquillement quand dans le lointain, nous entendons des cris de canard un peu étouffés par les arbres de la forêt.

                    

En fait de cris de canard, nous, nous ressaisissons pour l’identification de celui de la Grue cendrée (Grus grus).

                        

Grue cendrée (Grus grus)

                    

C’est la frénésie, il est difficile d’assurer la provenance sonore de l’espèce, car nous sommes à couverts sous les arbres et l’horizon est complètement bouché hormis quelques petites fenêtres ouvertes sur le ciel.

                    

Puis, c’est la délivrance, un premier groupe de plus de cinquante individus nous survole, malgré la hauteur, les sons nous parviennent fort et clair, nous sommes aux anges et discutons en avançant de cette merveilleuse observations en imaginant leur long périple pour regagner leurs territoires de reproduction.

          

Grue cendrée (Grus grus)

                    

Un Pic épeiche (Dendrocopos major) est une nouvelle fois entendu par son cri de contact facilement reconnaissable.

                    

Puis Alain se met en tête de gravir la colline pour tenter d’autres observations, c’est à ce moment-là que nous, nous posons à mi-hauteur sur un gros rocher convenable, pour prendre notre encas de la mi-journée.

                 

                    

Les grues reviennent sur le tapis dans notre discussion, nous émettons l’espoir qu’Annette ait eu également la chance de les observer, puis une petite forme blanche apparait se déplaçant rapidement au sol.

                    

Une espèce de petit chien à l’allure élancée et surtout en liberté avance vers nous précédant un trio de jeune personnes, le garçon portant un genre de matelas sur son dos et les filles une glacière à deux, attise notre curiosité.

                    

Nous demandons ce que c’est que ce matériel, pour apprendre que c’est une protection contre les chutes éventuelles, lors d’escalades à mains nues des rochers environnant.

                    

Pendant notre repas, nous ne contactons que peu d’oiseaux si ce n’est, ceux déjà inscris sur notre liste journalière avec toutefois l’observation de plusieurs Pigeons bisets (Columba livia) au vol.

                    

Au moment où nous reprenons notre balade, le garçon lance des appels en direction de personnes invisibles puis apparait et nous demande si nous n’avons rencontré personne.

                    

Apparemment il semble avoir perdu une partie de son groupe d’amis, il part donc à leur recherche tout en continuant à lancer des appels !

                    

Après la diminution des vocalises du grimpeur, de notre côté, nous contactons la Mésange huppée (Lophophanes cristatus) qui nous fait tourner en bourrique tant elle se dissimule bien.

                    

Arrivé au sommet de la colline, nous contemplons le paysage puis après une nouvelle observation tout aussi frénétique d’un nouveau passage de grues, nous entamons la descente par un autre chemin que celui par lequel nous sommes arrivés.

                        

                    

L’épeiche, la bleue et la charbonnière sont à nouveaux fixés dans les appareils de miroise, puis arrivé sur la plaine, le mouvement d’un passereau nous fait changer de chemin pour nous enfoncer dans le sous bois.

                    

Des Orites à longue queue (Aegithalos caudatus) sont d’abord entendues puis à nouveau observées ensuite le cri sur aigu du Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla) nous permettra de le localiser et la Mésange nonnette (Poecile palustris) nous fera parcourir sans que l’on s’en rende compte vraiment au moins deux cents de mètres.

                      

Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla)

                    

Au-dessus de la plaine, un Goéland argenté (Larus argentatus) sera aperçu dans un vol nonchalant puis il finira par disparaitre à notre vue et même s’il faut s’attendre à tout, ce n’est pas ce genre d’oiseau que je m’attendais à contacter ici.

                    

Assez content de notre belle journée, nous regagnerons la voiture avec un petit coup de gueule envers le groupe de « grimpeurs » et de leur chien en liberté, tranquillement installé dans l’une des zones protégées pour un pique nique, en piétinant tout ce qu’il y a sous eux .

          

Quelques minutes après avoir quitté la zone de la forêt , nous avons la chance d’observer deux Grandes  aigrettes (Ardea alba) qui arpentent au bord d’un champ  et ce sera vraiment la dernière espèce contactée de la journée.

                      

Grandes  aigrettes (Ardea alba)

                    

Les magnifiques vols de grues occuperont une bonne partie des discussions sur le chemin du retour que nous pourrons vraiment apprécier en empruntant le boulevard périphérique surchargé à cette heure-là ^^.

 

1) Corneille noire

2) Pie bavarde

3) Étourneaux sansonnet

4) Pigeon ramier

5) Tourterelle turque

6) Moineau domestique

7) Alouettes des champs

8) Pinsons des arbres

9) Rouge gorge familier

10) Mésanges charbonnières

11) Pic noir

12) Alouette Lulu

13) Grive litorne

14) Merle noir

15) Tarins des aulnes

16) Mésanges bleue

17) Sizerins cabaret*

18) Linotte mélodieuses

19) Roitelets huppés

20) Pic vert

21) Geais des chênes

22) Buse variable

23) Accenteur mouché

24) Grue cendrée

25) Pic épeiche

26) Pigeons biset

27) Mésange huppée

28) Orites à longues queue

29) Mésange nonnette

30) Goéland argenté

31) Grandes  aigrettes

 



03/03/2021
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