Oiseaux-balades

Les valise étant  bouclées et les chambres vidées, nous partons pour notre petit déjeuner qui sera en fait, notre dernier repas dans cet hébergement.

Comme si c’était devenu normal, deux couples d’Ibis hagedash (Bostrychia hagedash)  passent au vol avec leurs cris caractéristiques, plus calme, une Tourterelle du Cap (Streptopelia capicola) perchée sur  une branche, range son plumage.

Ce matin, nous quittons Groodvadersbosch Farm avec un peu de regret pour ce qui me concerne.

En effet, je serais bien resté une journée entière à vagabonder sur la propriété, compte tenu des différents types de biotopes, allant de la zone humide à la partie forestière en passant par les prairies bien sûr.

Les meilleures choses ayant forcement une fin, nous prenons place dans le minibus, nos hôtes nous souhaitent bonne route et c’est parti, mais après quelques centaine de mètres, c’est l’arrêt, une bande de Vervet bleu (Chlorocebus pygerythrus)  est aperçu par Gérard.

Vervet bleu (Chlorocebus pygerythrus)

Par la fenêtre opposée du bus,  une Pie-grièche fiscale (Lanius collaris)  est aperçu, les Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris)  et les Tisserin du Cap (Ploceus capensis)  sont toujours présents dans leur arbres respectifs puis des Bulbul du Cap (Pycnonotus capensis).

C’est également l’occasion de voir des Serins gris (Serinus gularis)  dans les buissons et des Hirondelles hérissées (Psalidoprocne pristoptera) en vol au-dessus d’un champ mitoyen.

Serins gris (Serinus gularis)

A la sortie du jardin de la propriété, le Gobemouche fiscal (Sigelus silens) est aperçu, ainsi qu’un Drongo brillant (Dicrurus adsimilis) papillonnant.

Une Bergeronnette du Cap (Motacilla capensis) sera notre dernière espèce observée pour cet endroit pour les oiseaux et un Guib harnaché (Tragelaphus scriptus) pour les mammifères.

Nous reprenons la route , en direction de Tradouwpas, un col à un peu plus de 300 mètres d’altitude pour un  climat assez différent.

Ambiance

Notre chauffeur  fait plusieurs arrêts,  rien que pour le paysage,  parfois de grands plans d’eau sont aperçus et  ils sont immédiatement scannés par tous ceux qui ont des jumelles au cou et dans le paysage, il n’est pas rare de voir passer des Corbeau à nuque blanche (Corvus albicollis).

Au terme d’un bon moment, nous arrivons sur une espèce de chaussée parfaitement carrossable,  tracée  entre un lit de rivière plutôt à sec et une colline au flanc réellement  abrupte dans les arbres proche du cours d’eau, des Coliou quiriva (Urocolius indicus) sont localisés.

Ma mémoire me fait défaut pour ce que nous sommes venu chercher là, et encore une fois, Alexandre prend le large pour étaler ses recherches, et quelques Serin soufré (Serinus sulphuratus) sont repérés dans les hauteurs.

Plusieurs espèces sont ainsi contactées  dont des nids de Tisserins à tête rousse (Ploceus velatus), puis un Apalis à collier (Apalis thoracica) est également rencontré.

Nous scrutons encore le cordon de végétation  à plus de 25 mètres que nous ne pouvons approcher pour cause de clôture barbelé et les petits rochers sont pris d’assaut pour tenter d’avoir un meilleur poste d’observation.

Il est bientôt l’heure de prendre le repas de midi est alors que Gérard nous conduit vers une aire de pique-nique aménagée, il freine brusquement, un Aigle botté (Hieraaetus pennatus) sorti d’on ne sait où, vient de passer au-dessus de notre moyen de transport.

Aigle botté (Hieraaetus pennatus)

Tel des parachutiste sautant d’un C-160 transall nous nous retrouvons en un clin d’œil à terre pour cette superbe rencontre et ainsi voir évoluer ce splendide rapace.

Après plusieurs minutes d’observation, nous continuons quelques centaines de mètres sur cette route pour faire la pause de demi journée et de voir qu’il y a peu d’ombre sur les tables extérieures, mais comme nous sommes encore en hiver, la chaleur reste modérée et c’est peu de le dire

Ce lieu complètement isolé et pourtant animé par la présence d’un Traquet montagnard (Oenanthe monticola)  de forme sombre,  et un Agrobate coryphée (Cercotrichas coryphaeus)  traine au pied des buissons pour une superbe rencontre et plus loin, la présence d’un discret Cossyphe du Cap (Cossypha caffra).

Traquet montagnard (Oenanthe monticola)  de forme sombre

Les amas rocailleux n’apportent rien en terme d’espèce, mais un bouquet de végétaux nous offre la rencontre avec un couple d’ Apalis à collier (Apalis thoracica) assez remuant.

Bien sûr, la Prinia du Karoo (Prinia maculosa) est également localisé, ainsi qu’un Bruant du Cap (Emberiza capensis) ,en m’éloignant du groupe, j’aurais la chance de contacter un Traquet aile-en-faux (Cercomela sinuata)  sur lequel, je ne pourrais faire qu’une photo reflex,  et rien de plus avant de le voir s’envoler.

Traquet aile-en-faux (Cercomela sinuata)

Quand je retrouve le groupe, on me montre un Corbeau à nuque blanche (Corvus albicollis) qui passe assez loin maintenant, puis bien plus proche, une Parisome grignette (Curruca subcoerulea) est facilement reconnue avec ses sous caudales rousses.

Après le repas, nous continuons notre périple et Alexandre indique notre prochain point d’arrêt qui sera Eierkop, avec d’abord une observation magique d’un mâle chanteur de Prinia à joues rousses (Malcorus pectoralis).

Prinia à joues rousses (Malcorus pectoralis)

Des Traquet du Karroo (Emarginata schlegelii)  nous monopolisent avent que nous n’allions sur un autre coin, toujours le long de cette large piste avec des clôtures sur des kilomètres.

Gérard  se gare enfin sur le bas côté, cette fois, nous sommes arrivé à Eierkop et la colline et face à nous, à plusieurs centaine de mètres pour le reste, c’est plat comme le dessus de la main à perte de vue .

Paysage desertique.

Ici, le Cochevis à gros bec (Galerida magnirostris) est entendu, recherché, mais pas retrouvé, c’est une espèce déjà rencontrée et bien observée, alors nous scrutons pour tenter de voir autre chose.

Une fois la voie traversée, nous scannons  pour tenter d’apercevoir quelques possibles observations.

Un mouvement et perçu,  il nous faudra marcher dans une végétation de moins de 30 cm de hauteur en moyenne pour arriver à voir une puis deux Érémomèle du Karoo (Eremomela gregalis).

Érémomèle du Karoo (Eremomela gregalis)

Elles sautent de buisson en buissons et la repasse fait des merveilles, les oiseaux tournent autour de nous, pas furtifs, mais gardant une petite distance entre eux et nous.

Au pied de la colline,  nous cherchons en vain un autre espèce, et dans le ciel apparait un Crécerelle des rochers (Falco rupicolus) puis un Corbeau pie (Corvus albus).

Corbeau pie (Corvus albus)

C’est le signal du départ,  il nous reste un petit bout de chemin à faire pour rejoindre notre prochain hébergement  et nous aurons la chance d’apercevoir un Traquet fourmilier (Myrmecocichla formicivora)  à l’intersection qui mène à Hartknesloof Lodge.

                                                    Nos chambres dans le desert du Karoo!

Nous allons directement au point de restauration, puis nous sommes accompagnés à nos chambres ! en fait de lodge, ce sont des cabanes en bois décoré dans des thèmes différents.

Nos chambres dans le desert du Karoo!

A quelques distances, un  genre de ferme avec plusieurs bâtiments, où passe un vol de Pigeons biset (Columba livia) et comme nous avons un peu de temps avant l’heure du repas, nous partons pour une courte balade pédestre aux alentours.

C’est l’occasion de voir arriver une bergeronnette locale, plusieurs Moineaux domestiques (Passer domesticus) et parmi eux, moins nombreux,  des Moineau mélanure (Passer melanurus) et à plusieurs reprises, un Traquet familier (Cercomela familiaris).

Cisticole à dos gris (Cisticola subruficapilla)

Un petit passereau est repéré au sommet d’un buisson bas, une légère approche est nécessaire pour l’observer correctement, ce sera une nouvelle Cisticole à dos gris (Cisticola subruficapilla), nous en avions déjà vue sur l’aire du pique-nique. 

Le repas nous est proposé sous forme d’un excellent buffet où les mets sont variés est succulents pour nous tous .

Le log qui s’en suit dans cette grande salle, apporte les quelques oubliés ou passé comme inaperçus comme, Cormoran à poitrine blanche (Phalacrocorax lucidus), des Foulque à crête (Fulica cristata),  un couple de Gonolek boubou (Laniarius ferrugineus)  un Gonolek bacbakiri (Telophorus zeylonus), plusieurs Rufipenne morio (Onychognathus morio), le Souimanga malachite (Nectarinia famosa), Souimanga à plastron rouge (Cinnyris afer)  en arrivant au lodge et enfin, le Souimanga chalybée (Cinnyris chalybeus) et une Mangouste grise (Galerella pulverulenta) pour ce qui concerne les Mammifères.

Quand nous rentrons à nos chambres, non sans péripétie amusantes, nous constatons que pour la première fois, le cielnocturne est entièrement dégagé, ce qui nous offre la possibilité de contempler la voute céleste avec notamment la croix du sud au-dessus de notre chambre.

La croix du Sud, avec le téléphone portable.

L’eau de la salle de bain est plutôt froide, mais nous ferons avec et nous irons retrouver Morphée pour un sommeil réparateur.

1) Tourterelle du Cap

2) Pie-grièche fiscale

3) Étourneau sansonnet

4) Tisserin du Cap

5) Bulbul du Cap

6) Serins gris

7) Hirondelles hérissées

8) Drongo brillant

9) Bergeronnette du Cap

10) Corbeau à nuque blanche

11) Coliou quiriva

12) Serin soufré

13) Tisserins à tête rousse

14) Aigle botté 

15) Traquet montagnard *

16) Agrobate coryphée

17) Cossyphe du Cap

18) Prinia du Karoo

19) Apalis à collier

20) Bruant du Cap

21) Traquet aile-en-faux *

22) Corbeau à nuque blanche

23) Parisome grignette *

24) Prinia à joues rousses *

25) Traquet du Karroo

26) Érémomèle du Karoo *

27) Crécerelle des rochers

28) Corbeau pie

29) Traquet fourmilier

30) Pigeons biset

31) Moineaux domestiques

32) Moineau mélanure

33) Traquet familier *

34) Cisticole à dos gris

35) Cormoran à poitrine blanche

36) Foulque à crête

37) Gonolek boubou

38) Gonolek bacbakiri

39) Rufipenne morio

40) Souimanga malachite

41) Souimanga à plastron rouge

42) Souimanga chalybée

A) Vervet bleu

B) Guib harnaché

C) Mangouste grise