Oiseaux-balades

Oiseaux-balades

Balade en Afrique du Sud - J7*

                                                            

On toque à la porte de la chambre et l’étonnement est grand, quand Luc se présente pour nous signaler que le superbe rapace observé avant hier soir est ce matin perché sur un arbre tout proche des maisons d’habitation.

                                     

Il va même jusqu’à nous montrer l’endroit où il est posé, cependant il a disparu avant notre arrivée, avec effervescence contrôlée, nous scannons tous les arbres alentour pour retrouver ce superbe prince de la nuit.

                                     

Finalement, le Grand-duc africain (Bubo africanus) est retrouvé facilement dans le feuillage d’un arbre face à nous.

                                       

Grand-duc africain (Bubo africanus)

                                                             

Encore une fois, ma lampe surpuissante éclaire toute la scène comme en plein jour ou presque et les autres photographes placés à quelques distances de moi font de superbes photographies du prince de la nuit, en regard des miennes.

                                     

L’autre constat, c’est que mon ami Michel est sorti en trombe de la chambre dans la tenue où il se trouvait à ce moment-là, trois minutes plus tôt, il était sous la douche, on ne vous raconte pas le spectacle.

                                     

Sans être vraiment bloqué, nous attendons le prestataire qui doit arriver du Cap avec le nouveau véhicule en remplacement du nôtre pour poursuivre notre voyage.

                                     

Après avoir regardé le Lièvre du Cap (Lepus capensis) et pavoisé sur la taille de ses oreilles, nous avons l’occasion de voir la première Tourterelle à collier (Streptopelia semitorquata) bien cachée dans les banches et en contre-jour.

                       

Lièvre du Cap (Lepus capensis) 

                                                                  

Nous ne sommes pas pressés ce matin alors c’est avec nonchalance que nous allons au restaurant pour le petit déjeuner et à pied qui plus est en laissant derrière nous, le couple de Gonolek boubou (Laniarius ferrugineus) vu près de notre bus.

                                     

L'humidité est palpable, il y a même parfois quelques petites flaques sur la route, où parfois, un oiseau est aperçu en train de boire.

                                     

Côté mammifères, nous sommes servis, les grands herbivores comme le Zèbre de montagne du Cap (Equus zebra zebra), l’Éland du Cap (Tragelaphus oryx) sont présents, sans oublier le Damalisque à front blanc (Damaliscus pygargus dorcas).

                              

Damalisque à front blanc (Damaliscus pygargus dorcas).

                                                           

Le plus souvent avec des Spréo bicolore (Spréo bicolor)  et des Étourneaux sansonnets (Sturnus vulgaris)  dans les pattes et qui s’envolent à la moindre alerte pour se poser sur les fils de servitude.

                                     

La terre étant meuble, c’est la situation idéale pour la Huppe d’Afrique (Upupa africana) et son long bec fouisseur à la recherche de tout un tas de bestioles.

                           

Huppe d’Afrique (Upupa africana)

                                                          

Malgré la pluie, le Pipit africain (Anthus cinnamomeus) arpente lui aussi les pelouses rases, et le Coliou rayé (Colius striatus) n’est pas en reste dans les buissons intermédiaires. 

                                     

Nous regardons pratiquement en permanence si le Pic, le tigré ne vient pas faire un tour, mais le seul oiseau visible pour le moment est le Gobemouche fiscal (Sigelus silens), d’autant plus facile à voir qu’il est posé sur le panneau de début de randonnée.

                            

Gobemouche fiscal (Sigelus silens)

                                                                 

Le passage d’un Souimanga chalybée (Cinnyris chalybeus) nous alarme, mais la tension retombe immédiatement d’autant que des Moineaux domestiques (Passer domesticus) se pose à côté de la baie vitrée.

                                     

À la fin de ce premier repas de la journée, nous sortons pour voir Alexandre et noter les espèces volantes dans les airs, qui sont presque tous de la même famille.

                                 

Un Bulbul importun (Andropadus importunus) intéresse tout le monde quand il se pose dans l’arbre supposé du premier intéressé.

                                            

Martinets des maisons (Apus affinis)

                                     

Le Martinet du Cap (Apus barbatus), pour environ une quinzaine, mais les plus nombreux, sont les Martinets à ventre blanc (Tachymarptis melba)  et cinq Martinets des maisons (Apus affinis).

                                     

Les Hirondelles isabellines (Ptyonoprogne fuligula) ne sont pas en reste, une trentaine est dénombrée, je tente de pixeliser tout ça, cependant, la fine pluie qui redouble, me stresse un peu, mon matériel déjà mal en point n’a pas besoin de boire la tasse.

 

Martinet du Cap (Apus barbatus)

                                                            

Sur la rive opposée de cette partie du lac, un Héron cendré (Ardea cinerea)  arpente la partie plate, des Cormorans à poitrine blanche (Phalacrocorax lucidus) sont posés sur les rochers.

                                     

Des Anhinga d’Afrique (Anhinga rufa) pêchent et au moins deux Goélands dominicains (Larus dominicanus)  en vol placide au-dessus des eaux. 

 

Martinets à ventre blanc (Tachymarptis melba)

                                                                              

Les Grèbes castagneux (Tachybaptus ruficollis), Mouette à tête grise (Larus cirrocephalus), Spatule d’Afrique (Platalea alba) sont aperçus quasiment sans bouger de la terrasse, comme les Cormorans du Cap  (Phalacrocorax capensis), un peu plus nombreux que leurs cousins.

                                     

La Sterne caspienne (Sterna caspia) et la dernière espèce contactée avant de retourner vers nos chambres, pour ce qui est des oiseaux du lac.

                        

Sterne caspienne (Sterna caspia)

                                                                  

Au milieu d’un champ, une Pie-grièche fiscale (Lanius collaris)  est en chasse, en arrière-plan niveau de la roselière, un Ibis sacré (Threskiornis aethiopicus) passe derrière la colonie de tisserin à peine visible du fait de l’averse qui tombe.

                                     

Des Rufipennes morio (Onychognathus morio), en veux-tu-en-voilà, quelques   Pigeons bisets (Columba livia), et le couple de Gonolek bacbakiri (Telophorus zeylonus) qui gravite autour des bâtiments. 

                                                                              

Rufipennes morio (Onychognathus morio)

                                                                 

Rentrant à la chambre pendant que les autres restent sur place, avant que la pluie ne redouble d’intensité, je décide de retourner chercher le groupe avec le minibus, qui possède une boîte auto et le volant à droite, mais j’arrive tout de même à bon port, ne sachant si j’ai bien fait ou non.

                                     

L'instant d’après, le prestataire averti qu’il arrive à l’entrée de la réserve, soit à huit kilomètres du centre, avec Gérard, nous allons à sa rencontre pour le voir arriver sur nous comme une fusée.

                                     

Le bus est dans un état, comment dire, lamentable, il est donc impossible de faire un constat de remise en main, Michel se sent même dans l’obligation de trouver de l’eau pour nettoyer tout l’arrière pour notre sécurité.

                        

                                     

Nous ne sommes même pas étonnés quand Gérard nous annonce que le bus a été contrôlé à une vitesse excessive et qu’on l’informe par texto sur son téléphone.

                                     

Le minimum requis pour une propreté acceptable effectué, les bagages sont chargés sous l’œil vigilant d’un Francolin criard (Francolinus capensis), puis c’est le départ pour notre prochaine étape.

                              

Oie-armée de Gambie (Plectropterus gambensis),

                                                                   

L’Oie-armée de Gambie (Plectropterus gambensis), est aperçue de long en long, les pluies récentes aident à la régénérescence de la végétation nécessaire pour ces grands anatidés et pour l’heure, les champs ayant bénéficié de quelques ondées, sont d’un magnifique vert.

                                     

Sur la route, des pauses sont effectuées pour le plaisir d’observer des Grues de paradis (Anthropoides paradiseus) le plus souvent accompagnées par des compagnies de Pintade de Numidie (Numida meleagris), mais également de Tourterelle du Cap (Streptopelia capicola) ou des Ibis hagedash (Bostrychia hagedash).   

                              

Grues de paradis (Anthropoides paradiseus)

                                                                 

Pendant une observation de ces gracieux échassiers, notre accompagnateur signale qu’une multitude d’Euplectes ignicolore (Euplectes orix) sont présents dans l’herbe à dévorer ce qui semble être des bourgeons ou des bouts de jeunes pouces.

                                     

Plus tard et plus loin, une Buse rounoir (Buteo rufofuscus) et contactée sur une motte de terre, l’arrêt de notre moyen de transport provoque son envol, cependant, nous avons le temps de voir qu’elle a capturé un micro mammifère pour son repas.

                               

Buse rounoir (Buteo rufofuscus)

                                                                  

Alexandre qui se trouve du même côté que moi, désigne d’abord un Pipit à dos uni (Anthus leucophrys), il y en a plusieurs, puis une paire ou un couple de Sentinelles du Cap (Macronyx capensis).

                                     

Sur une autre halte proche d’un genre de ferme, des Tourterelles, encore et un vol de Pigeons bisets (Columba livia) puis au sol, des Moineaux mélanures (Passer melanurus)   sont aperçus, ainsi qu’un très beau Tarier pâtre africain (Saxicola torquatus) adulte.

                            

Pipit à dos uni (Anthus leucophrys)

                                                            

La terre couleur rouille et les restes de plantes retournées, aident à fournir un camouflage mimétique pour nombre d’oiseaux comme les Euplectes à croupion jaune (Euplectes capensis).

                                     

Puis, nous reprenons la route pour le site de Potberg et ses grands rapaces, en arrivant à l’entrée, un Gymnogène d’Afrique (Polyboroides typus) est contacté, et pour seul souvenir, une photo réflexe.

                            

Gymnogène d’Afrique (Polyboroides typus)

                                                            

Sur le parking, nous sommes accueillis par un Gobe mouche, encore un fiscal, une espèce vraiment commune, sur la pelouse, une Huppe d’Afrique (Upupa africana) cherche et trouve sa pitance.

Il y a également une Bergeronnette du Cap (Motacilla capensis) entendue puis aperçue en vol.

                                     

Pendant le pique-nique, les Damans des rochers (Procavia capensis) assurent le spectacle, alors qu’un Drongo brillant (Dicrurus adsimilis)  fait des allers et venues d’une branche à la pelouse à plusieurs reprises.

                           

Damans des rochers (Procavia capensis)

                                                              

Les Vautours chassefiente (Gyps coprotheres) que nous sommes venus rencontrer sont au rendez-vous, même si la distance reste considérable, l’observation n’en reste pas moins réellement sympathique pour nous, tout autant que celle d’un couple de Corbeau pie (Corvus albus) vu au passage.

                                     

À la fin du repas, Alexandre qui a un point d’observation propre, devance notre groupe sur un sentier forestier à la recherche du Pic, le tigré contacté de façon spectrale pour ne pas dire moins, là aussi cela suffira à son bonheur.

                            

Vautours chassefiente (Gyps coprotheres)

                                                             

Dans la partie dégagée, les grands vautours sont revus, d’un peu plus près, mais guerre plus, un Souimanga à plastron rouge (Cinnyris afer)  obtient toute notre attention durant bon un moment.

                                     

La repasse ne fonctionne pas pour le pic qui s’affole pourtant, nous quittons les lieux avec un peu de regret pour certains d’entre nous et passons à autre chose puis remontons dans le bus sous l’œil d’un drongo et surtout d'adorables damans.

                                

Drongo brillant (Dicrurus adsimilis)

                                                                  

Pour l’heure, nous partons à la recherche de notre futur hébergement qui se trouve être une ferme d’exploitation agricole ce qui ne nous empêche pas de contacter sur un nouvel arrêt, Cochevis à gros bec (Galerida magnirostris) et l’Alouette cendrille (Calandrella cinerea) en plein champ ou la Prinia du Karoo (Prinia maculosa) dans les buissons bas.

                                                                

Au niveau d’une intersection, alors que l’on fait le point GPS de notre situation, un sublime Traquet du Cap est localisé sur un poteau de clôture de l’autre côté de la route et encore un Élanion blanc (Elanus caeruleus)  sur un arbrisseau en partie démuni de feuilles.

                                   

                                    

La distance de fuite semble correcte pour l’oiseau et nous avons tout à loisir de l’observer quelques instants et de tenter de l’immortaliser.

                                     

L'une des 11 Outardes de Denham (Neotis denhami) observées au vol

                                                     

Nous revenons sur le réseau routier pour avoir la chance de voir une mare en contrebas de la route avec plusieurs grues, rejointes par d’autres, il y a également des Canards à bec jaune (Anas undulata).

                                     

Au moins une Avocette élégante (Recurvirostra avosetta) au premier plan ainsi que des Canards à bec rouge (Anas erythrorhyncha) et des passereaux trop loin et trop petits pour être identifiés avec certitude, ce qui n’est pas le cas du seul Vanneau armé (Vanellus armatus) présent à ce moment-là.

 

Ambiance

                                   

À y regarder de plus près, une colonie de Tisserin du Cap (Ploceus capensis)  est installée dans la roselière, et sur la berge, un Pluvier à triple collier (Charadrius tricollaris) avance le long de la rive.

                                     

De long en long, des Héron garde-bœufs (Bubulcus ibis)  sont observés et les Ouettes d’Égypte (Alopochen aegyptiaca)  ne sont pas en reste avec des contacts fréquents.

                                     

Des Corbeaux à nuque blanche (Corvus albicollis) parfois, Corneille du Cap (Corvus capensis) bien plus souvent à l’approche d’agglomérations ou de bourgades.

                                     

À un moment, un rapace est évoqué, puis semble-t-il oublié ou abandonné par manque de certitude et ne sera que vaguement évoqué au moment du log, mais à l’approche de notre destination, des Autruches d’Afrique (Struthio camelus), elles, sont bien réelles quand on les aperçoit.

                                     

À l’approche finale de notre destination, Hirondelle hérissée (Psalidoprocne pristoptera) sont contactées, mais pas mentionnée, personnellement, je n’en verrais qu’une vague image pour mon regret.

                                     

Sur la voie qui mène chez les propriétaires de l’hébergement, nous roulons presque au pas, cependant nous faisons tout de même fuir entre autres des Merles olivâtres (Turdus olivaceus) et un Cossyphe du Cap (Cossypha caffra) parait nous souhaiter la bienvenue.  

                                     

Le propriétaire nous conduit en pick-up 4×4 à nos chambres, le passage sur le pont qui enjambe le ruisseau nous procure une vision du décollage à la verticale d’un Canard noirâtre (Anas sparsa).

                                     

Alexandre, aux premières loges, nous montre son enthousiasme réel, c’était l’anatidé qui lui manquait dans sa liste pour ce pays. 

                                                                           

Michel et moi sommes dotés d’une chambre immense avec une salle de bain incroyable ce qui nous conviendra parfaitement.

                                                            

Plus tard, notre hôte sera de retour pour nous emmener manger chez lui un repas exceptionnel, sur une ambiance à la chandelle pour l’éclairage, un moment assez magique.

 

Ambiance aux la chandelles.

De gauche à droite: Luc, Michel, Christiane, Alexandre,  moi, Gérard derière la prise de vue.

                                                                                                                   

Le Grèbe huppé (Podiceps cristatus), le Grèbe à cou noir (Podiceps nigricollis), une Gallinule poule-d’eau (Gallinula chloropus),  11 Outardes de Denham (Neotis denhami), une Échasse blanche (Himantopus himantopus), le Vanneau couronné (Vanellus coronatus), des Coliou quiriva (Urocolius indicus)  l’Hirondelle à gorge blanche (Hirundo albigularis), l’Hirondelle paludicole (Riparia paludicola), le Cisticole des joncs (Cisticola juncidis), l’Apalis à collier (Apalis thoracica), Zostérops du Cap (Zosterops capensis), le Souimanga malachite (Nectarinia famosa), une Veuve dominicaine (Vidua macroura), et le Serin de Sainte-Hélène (Serinus flaviventris) clôtureront la liste du log journalier. 

                                     

1) Grand-duc africain

2) Tourterelle à collier

3) Spréo bicolore

4) Gonolek boubou

5) Étourneau sansonnet

6) Huppe d’Afrique

7) Pipit africain

8) Coliou rayé

9) Gobemouche fiscal

10) Souimanga chalybée

11) Moineaux domestiques

12) Bulbul importun *

13) Martinet du Cap

14) Martinets à ventre blanc

15) Martinets des maisons

16) Hirondelles isabellines

17) Héron cendré

18) Cormorans à poitrine blanche

19) Anhinga d’Afrique

20) Goéland dominicain

21) Grèbes castagneux

22) Mouettes à tête grise

23) Spatule d’Afrique

24) Cormorans du cap

25) Sterne caspienne

26) Pie-grièche fiscale

27) Ibis sacré

28) Rufipenne morio

29) Pigeons bisets

30) Gonolek bacbakiri

31) Francolin criard

31) Oie-armée de Gambie

32) Grue de paradis

33) Pintade de Numidie

34) Tourterelle du Cap

35) Ibis hagedash

36) Euplectes ignicolore

37) Buse rounoir

38) Pipit à dos uni *

39) Sentinelles du Cap *

40) Moineaux mélanures

41) Tarier pâtre africain

42) Euplectes à croupion jaune

43) Gymnogène d’Afrique

44) Huppe d’Afrique

45) Bergeronnette du Cap

46) Drongo brillant

47) Vautours chassefiente *

48) Corbeau pie

49) Souimanga à plastron rouge

50) Cochevis à gros bec

51) Alouette cendrille

52) Prinia du Karoo

53) Élanion blanc (Elanus caeruleus) 

54) Canards à bec jaune

55) Avocette élégante

56) Canard à bec rouge

57) Vanneau armé

58) Tisserin du Cap

59) Pluvier à triple collier

60) Héron garde-bœufs

61) Ouettes d’Égypte

62) Corbeau à nuque blanche

63) Corneille du Cap

64) Autruches d’Afrique

65) Hirondelle hérissée

66) Merles olivâtres

67) Cossyphe du Cap

68) Canard noirâtre

69) Grèbe huppé

70) Grèbe à cou noir

71) Gallinule poule-d’eau

72) Outardes de Denham

73) Échasse blanche

74) Vanneau couronné

75) Coliou quiriva

76) Hirondelle à gorge

77) Hirondelle paludicole

78) Cisticole des joncs

79) Apalis à collier

80) Zostérops du Cap

81) Souimanga malachite

82) Veuve dominicaine

83) Serin de Sainte-Hélène

                                                            

A) Lièvre du Cap

B) Zèbre de montagne du Cap

C) Éland du Cap

D) Damalisque à front blanc

E) Damans des rochers

 



28/10/2022
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 101 autres membres