Oiseaux-balades

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Balade du 04-05-2019 sur la nécropole de Thiais.

     

La nuit a été assez longue pour moi et ce n’est pas la multitude de cafés avalés qui va m’aider à me réjouir pour la matinée.

       

En effet, quand j’arrive sur la nécropole de Thiais, les deux grandes portes sont closes, certes-il, n’est que huit heures et quart et même si le sol est encore sec ici, j’ai pris une bonne averse sur l’A 86.

       

Sur place, je constate que Zéphyr est en forme, les grands peupliers plient sous ses coups de boutoirs et le ciel est vraiment menaçant.

       

Enfin, la porte s’ouvre et une fois à l’intérieur, je vais présenter mes salutations au technicien qui est de faction ainsi qu’à Franck qui se trouve être en poste ce matin.

       

J’en profite pour glaner des nouvelles de l’une des deux jeunes chouettes, la hulotte à peine emplumée que nous avions réussi à observer le mois dernier.

       

La vie continuant son chemin ou pas, Franck m’explique que l’un des deux jeunes rapaces s’est fait tuer et apparemment dévorer par des corneilles.

       

Le temps de retourner à mon véhicule, je vois passer quatre Mouettes rieuses (Chroicocephalus ridibundus) puis juste derrière, dans le même sillage et ballotté par la même bourrasque, un Goéland Argenté (Larus argentatus).

       

Je retourne donc à ma voiture pour voir arriver Catherine au moment où les premières goûtes de la prochaine averse commencent à tomber.

       

Le temps de mettre ses effets pour la balade et la pluie s’accentue un peu, je cherche un couvre chef dans le C4 et je m’affuble d’un chapeau que j’ai acheté au Mexique.

       

Ce dernier est en fibre de Cactus et je ne sais pas s’il peut résister à une ondée sous nos contrées.

       

En me retournant, je vois Catherine, détaler comme un lapin en direction du préau, de Franck, je me réjouis de la voir en meilleure forme, mais je reste seul sous la pluie^^

       

Les rejoignant en prenant soin de ne pas sortir mon appareil photos, nous entamons une conversation, puis voyons arriver Joseph et Lucile quelques minutes plus tard.

       

Sous le préau, les Étourneaux sansonnets (Sturnus vulgaris) ont commencés leur phase de reproduction depuis un bon moment déjà.

       

Il est notable de voir des adultes faire des allers-retours, le bec chargé de différents invertébrés.

       

A un moment, une femelle de Moineau domestique (passer domesticus) se pose à quelques mètres de nous puis s’envole sur l’instant.

       

Mes collatéraux discutant chiffons n’ont pas la chance de cette observation devenue rare sur site autrement que de voir une simple ombre disparaitre furtivement.

       

Vers neuf heures et quart, force est de constater qu’il n’y aura pas d’autre participant, la décision est prise de se lancer dans la balade qui sera .....humide^^

       

Près de la porte de sortie, celle-ci étant fermée et le secteur sans activité offre momentanément un coin de tranquillité à un mâle de Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla) qui chante vraiment fort.

       

Le chant des Mésanges bleues (Cyanistes caeruleus) atteste assurément de leur présence, mais selon Nos informations, recueillies plus tôt, peu de nichoirs artificiels, sont occupés cette année.

       

Le carré militaire n’offre rien si ce n’est une Pie bavarde (Pica pica) qui s’éloigne en marchant reste que des Geais des chênes (Garrulus glandarius) sont entendus au-dessus dans les marronniers.

       

Dans les branches couvertes de feuilles, des Perruches à colliers (Psittacula krameri) houspillent un Écureuil roux (Sciurus vulgaris) qui tente d’échapper aux emplumées couleur sinople.

       

Le petit mammifère arboricole ne risque pas vraiment quelque chose face aux mégères acariâtre, mais il détale sans demander son reste.

       

Nous le suivons du regard dans ses acrobaties qui lui apporteront le salut.

       

Parmi nous, les hypothèses les plus diverses pour de tels comportements animaliers de part et d’autre sont échafaudées.

       

Alors que nous finissons de mirer la scène qui reprend son calme, un regard tout azimut permet de contacter un petit passereau noirâtre vu de notre position.

       

Rien de moins qu’un splendide mâle de Rougequeue noir (Phoenicurus ochruros) en plumage nuptial, presque entièrement noir et bien sûr la queue rousse qui donne son nom à l’espèce.

       

Le petit oiseau virevolte, se pose puis repart de plus belle dans sa quête incessante de nourriture, à un moment il se fixe sur un tronc telle une sittelle.

       

Quelque chose de plus gros se pose et se met sautiller au milieu de l’allée, de par sa forme, un turdidé et c’est une Grive draine (Turdus viscivorus). 

       

A un moment, elle nous fait face et même, nous fixe ce qui nous permet d’apprécier la beauté de son plumage lui aussi nuptial puis après un instant, elle s’envole comme elle est venue.

       

L’attention revient sur le rougequeue qui lui est toujours présent pour le moment et un écureuil qui court à vive allure tout près de lui ne l’effraie même pas.

       

Dans les grands enclos, il n’y a pas encore mouton et nous, nous dépêchons de traverser la grande zone dégager pour tenter de trouver un abri et ainsi nous mettre hors de portée de la colère du ciel.

       

Une Mésange à longue queue (Aegithalos caudatus), une seule est aperçue virevoltant autour d’un petit conifère, l’instant d’après, elle a disparue.

       

Quelques minutes plus tard, alors que nous marquons l’arrêt à une intersection pour nous localiser, une Bergeronnette grise (Motacilla alba) et observée trottinant dans l’allée.

       

La recherche du jeune rapace nocturne ne donne rien et Joseph, sous les assauts du froid (3°c quand même pour un début mai) décide d’interrompre là son supplice et nous quitte en nous souhaitant de poursuivre nos pérégrinations.

       

Nous décidons de nous placer au couvert d’un petit bâtiment afin de laisser passer l’averse et déguster quelques galettes amenées pour l’occasion.

       

Catherine voit partit en courant un Lapin de Garenne (Oryctolagus cuniculus) qui se tapissait à quelques mètres de nous, de suite nous pensons à l’absence du renard depuis quelques temps.

       

De-ci de-là, on entend le cri d’alarme du Merle noir (Turdus merula), le chant du Rougegorge familier (Erithacus rubecula) résonne en échos, mais peu de présences visibles.

       

Malgré les ondées successives, nous surprenons plusieurs écureuils glanant de la nourriture ici ou là.

       

Le chant puissant du Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) nous parvient sans peine et celui de l’Accenteur Mouchet (Prunella modularis) lui fait écho.

       

L’instant d’après, le traîne buisson est aperçu au sommet d’une haie de séparation, le cri facilement reconnaissable du Chardonneret élégant (Carduelis carduelis) nous interpelle.

       

Les superbes fringiles bariolés ont pour le moment, du mal à être repérés dans les branches et pour cause, ils sont en parfait contrejour.

       

Plus loin, un mouvement au sol parmi les monuments funéraires nous permet de les localiser sur des bouquets de pissenlits.

       

A quelques distances de là, le cri de pluie du Pinson des arbres (Fringilla coelebs) est vraiment de circonstance.

       

La Renouée du Japon (Fallopia japonica) n’est pas encore montée, nous verrons début juin de toute façon, sur la zone de la friche, autre chose que des Corneilles noires (Corvus corone).

       

Un seul Corbeau freux (Corvus frugilegus) est aperçu au vol, les autres, sont silencieux sur la colonie au point de se faire totalement oublier.

       

La remontée vers la sortie se fait bien plus rapidement que d’habitude, un puis deux Pigeons colombins (Columba oenas) sont tout de même captés du regard avant de les voir disparaitre.

       

Sur une Parcelle, les chardonnerets sont encore entendus, il y a également des Verdiers d’Europe (Chloris chloris) qui finissent eux aussi par être vus.

       

Encore une fois, je suis le seul à entendre le Roitelet huppé (Regulus regulus), mais je n’arrive pas à le contacter du regard pour le moment.

       

La Mésange charbonnière (Parus major) est omniprésente, le Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla) l’est un peu moins, même si nous l’avons souvent entendu.

       

Des groupes de Pigeons biset (Columba livia) au droit du centre commercial permettent de rajouter une espèce et son cousin, le Pigeon ramier (Columba palumbus) que nous avions déjà observé sera la dernière contactée ce matin.

       

Nous terminons avec une heure d’avance sur le programme, la météo humide après la nuit de travail fait que je suis vraiment fatigué alors je rentre à la maison sans passer par l’américain d’en face.

       

28 espèces contactées, je trouve cela inespéré pour un temps comme celui de ce matin sur ce site et dans le temps imparti.

       

En tout cas un grand merci à Lucile, Catherine et Joseph qui m’ont accompagné ce matin en espérant que la prochaine sera plus ensoleillée.

       

       

1) Mouettes rieuses

 

2) Goéland Argenté

 

3) Étourneaux sansonnets

 

4) Moineau domestique

 

5) Fauvette à tête noire

 

6) Mésanges bleues

 

7) Pie bavarde

 

8) Geais des chênes

 

9) Perruches à colliers

 

10) Rougequeue noir

 

11) Grive draine

 

12) Mésange à longue queue

 

13) Bergeronnette grise

 

14) Rougegorge familier

 

15)  Merle noir

 

16) Troglodyte mignon

 

17) Accenteur Mouchet

 

18) Chardonneret élégant

 

19) Verdiers d’Europe

 

20) Pinson des arbres

 

21) Corneilles noires

 

22) Corbeau freux

 

23) Pigeons colombins

 

24) Roitelet huppé

 

25) Mésange charbonnière

 

26) Grimpereau des jardins

 

27) Pigeons biset

 

28) Pigeon ramier

       

       

A) Écureuil roux

 

B) Lapin de Garenne

 



15/05/2019
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