Oiseaux-balades

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Balade du 18-05-2013 sur la nécropole de Thiais.

              

Ce matin, la balade sur la nécropole de Thiais, vient en remplacement de celle de la semaine dernière qui a été annulée du fait que je me trouvais encore aux Baléares.


Donc le ciel est d'un beau bleu azur et pas l'ombre d'un nuage à l'horizon, reste que quand j'arrive sur la nécropole,  Zéphir pousse une bonne brise à environ 35 K/h et la cime des grands peupliers ploie sous l'effort du vent.


Juste au moment où je pénètre dans l'enceinte du cimetière, une paire de Chardonnerets élégants Carduelis carduelis passe devant la voiture, mais le beau temps est là, il faut en profiter.

 


Je suis là depuis un petit moment, quand Christiane arrive, le fait que la balade, fut déplacée et combiné à un long weekend, fait que je ne m'attends pas à beaucoup de participants pour cette promenade.

 

Malgré une présence humaine importante, sous le préau, les Moineaux domestiques Passer domesticus, redouble de prouesses pour gagner des cavités qu'ils ont investies pour nicher, les Etourneaux sansonnets Sturnus vulgaris font de même.


Des Pies bavardes Pica pica, au sol ou dans les airs, le Grimpereau des jardins Certhia brachydactyla se fait entendre un peu partout, un Pic vert Picus viridis laisse échapper son rire sarcastique, nous en verrons plusieurs au cours de la matinée.


Deux Perruches à collier Psittacula krameri nous survolent rapidement, dans le carré militaire de la parcelle N°1, deux Grives draines Turdus viscivorus font des allers et retours de la pelouse aux croix des sépultures et se laisse observer facilement dans la longue vue.

 

 

Une Corneille noire Corvus corone  arpente la pelouse également à la recherche de sa pitance, les escargots n'ont qu'à bien se tenir.

Le vent  et l'humidité ne semble pas trop motiver  l'agente ailée à se manifester, peu ou prou de chant, pratiquement aucune agitation.


Un premier Pinson des arbres Fringilla coelebs est entendu alors qu'un Pouillot fitis Phylloscopus trochilus, surement un retardataire  de la tombée du mois dernier nous laisse entendre son chant caractéristique.


Un couple de Faucon crécerelle Falco tinnunculus, est aperçu au-dessus des arbres alors qu'une Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla, aimerait voir le printemps vraiment débuter.


Un vol d'une centaine de Pigeons bisets Columba livia nous survole, nous sommes surpris par l'aspect compact des oiseaux qui sont à se toucher.


L'observation d'un lapin de garenne cassera la monotonie de l'ambiance, cela faisait plusieurs mois que nous n'en avions vus.

 

Les sansonnets, sont vraiment partout, on peut même dire qu'ils polluent, le fond sonore de leurs vocalises aussi loquaces que variées.

 




Alors que nous sommes à proximité de la parcelle N°58, un Pouillot véloce Phylloscopus collybita, éveille notre curiosité et nous avons du mal à l'observer tant le petit passereau se défile à notre regard, c'est le moment qu'Olivier, choisi pour m'appeler et me prévenir qu'il est arrivé et qu'il cherche à nous rejoindre.


Je lui indique notre position et il arrive quelques instants plus tard accompagné d'un gardien du cimetière et après les civilités d'usage, celui-ci, nous informe de la présence de faucons, des hobereaux sur le site.


Mais nous n'avons pas le temps de lui demander sur quel secteur pouvoir les observer, qu'il   nous balance le plus sérieusement du monde que c'est une « donnée cachée ».


Ma constitution robuste et mon caractère m'empêche de défaillir, mais depuis le temps que j'anime des sorties ornithologiques bénévolement seulement pour le partage, sur le site de Thiais.


Il y a de quoi être éc�uré de telle attitude, de même que de faire du bénévolat ainsi que d'offrir une paire de jumelles même d'occasion à un débutant voir de proposer des balades à plusieurs centaines de kilomètres, sans contrepartie, je suis abasourdi et n'insiste même pas devant ce manque de confiance voir pire.


De mon côté, je ne suis pas prêt, de « parrainer » une personne  à nouveau d'ici à un certain moment et  pour sûr tant que je n'aurais pas oublié cette « aventure ».


Mais la balade reprend, malgré la situation, que nous commentons à tour de rôle, même les Martinets noirs Apus apus ne parviennent pas à dérider la situation.

 

 

Un Geai des chênes Garrulus glandarius, est aperçu, puis deux autres allant dans la même direction, soudain Olivier s'écrie, Faucon� Mais oui, c'est bien un Faucon hobereau Falco subbuteo que nous aurons quand même pus observer malgré les données cachées d'autrui.


Ici une autre  Mésange bleue Cyanistes caeruleus, là un Accenteur mouché Prunella modularis, alors que nous recherchons des Fauvettes en arrivant le secteur de la friche, un chant nous interpelle, une grisette ?


Non, c'est un hypolaïs polyglotte Hippolais polyglotta il nous tient en haleine du sommet d'un petit arbre à celui moins haut de Renouée du Japon, cette cousine éloignée de la rhubarbe, qui envahie une fois de plus le secteur, favorisant l'installation de petits passereaux insectivores.

 


 

Près du portail vert, le Rougegorge Erithacus rubecula, est bien présent, le Pigeon ramier Columba palumbus et la perruche également, la fauvette grisette est enfin aperçue, alors que l'hypolaïs, nous fait tourner en bourrique en voletant d'un perchoir à l'autre tout autour de nous.


Un colombidé décolle du sol devant nous, les couleurs et la barre caudale diagnostique la Tourterelle des bois Streptopelia turtur, nous avons la chance, de pouvoir l'observer tous trois, nous la suivons du regard alors qu'elle va se brancher dans une autre parcelle, pour moi, c'est une première pour le cimetière.


Le chant des chardonnerets nous fait lever la tête,  olivier encore lui, aperçoit des Linottes mélodieuses Linaria cannabina, l'observation est courte, mais sympathique.


Un Écureuil roux Sciurus vulgaris, un seul traverse au loin une allée et un matou se balade tranquillement, ce seront les seul mammifères rencontrés ce matin avec le lapin.


Sur le retour, une Mésange charbonnière Parus major, chante et saute de branche en branche, quelques Hirondelles rustiques Hirundo rustica volent dans des espaces libres sans tonalités particulières.


Derrière la conserverie, un Rouge queue noir Phoenicurus ochruros, est entendu, mais pas vu, c'est la fin de la balade alors que le ciel commence à vraiment devenir menaçant, nous finirons chez l'américain d'en face.

 

Durant le repas nous commentons l'élément le plus négatif de la matinée puis Christiane aborde un autre sujet qui est celui des Faucons pèlerins Falco peregrinus, d'Ivry et  ni une ni deux, mes deux compères décident une fois le repas partagé et  fini, de me conduire sur le site afin de pouvoir les observer.


Un petit passage à la colonie d'Hirondelle de rivage Riparia riparia  et nous nous quittons étant bien content d'avoir échappé à la pluie  pour la
matinée.



22/05/2013
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