Oiseaux-balades

Oiseaux-balades

Balade du 03-11-2018 sur la nécropole de Thiais.

       

Dans une semaine, je décolle pour un Pays magique, l’Équateur et ses plus de 1630 espèces d’oiseaux.

     

Le compte à rebours est lancé depuis longtemps, mais là il ne reste que huit jours avant l’envol et je  m’en fais une fixation, j’y pense sans arrêt.

     

Reste que pour le moment, en ouvrant les volets, je constate deux choses immédiatement.

     

Il fait super beau, car je peux voir les lumières des buildings du quartier de la défense avec netteté malgré la distance.

     

L’autre et moins réjouissante, le thermomètre affiche  seulement 3°c ^^, en fait, il pèle dehors.

     

Mais bon haut les cœurs, la balade de la nécropole de Thiais est au programme ce matin et la promesse  de voir des personnes de connaissance que je n’ai pas vu depuis un bon moment me ravit.

     

Une douche un copieux déjeuner et me voilà dehors, au moment où deux bergeronnettes, des grises, passent au-dessus de la maison, j’entends les croassements des corneilles présentes sur le bâtiment  d’à côté.

     

En fait, l’avifaune du quartier s’éveille au jour naissant comme tous les matins.

     

La route est tranquille,  mais un doute m’assaille, y a-t-il une carte mémoire dans l’APN, il m’est déjà arrivé de l’oublier sur le bureau au moment du transfert des photos de la session précédente.

     

Étant encore proche de la maison, je me gare et vérifie le contenu de l’appareil, tant pour cette fameuse carte mémoire que pour la batterie.

     

Sur Thiais, il fait beaucoup plus chaud, la température a pris 2°c et je ne regrette donc pas d’avoir mis une polaire.

     

j’ai de la chance, l’accueil est parfait à l’entrée et Franc est présent, mais il n’a pas de nouvelle croustillante pour agrémenter notre balade.

    

Je commence donc à noter les oiseaux que je peux voir de suite et bien sûr l’Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris) est bien présent, ainsi que le Pigeon ramier (Columba palumbus).

     

Les premiers, d’habitude si loquaces, semblent timides à moins qu’ils ne soient encore engourdis par la faible température de la nuit, en témoigne la gelée encore présente sur les grandes pelouses de la nécropole.

   

20181103_085950 Gelée du matin..jpgCe matin, la température, n'est pas seulement ressentie, elle est aussi visible^^

     

Le ciel est d’un beau bleu et Zéphir a du se coucher, car il n’y a pas l’once d’un souffle de vent, mais quand je passe à l’ombre, la baisse de chaleur est vraiment significative.

     

Je me dirige vers le centre technique, en étant salué courtoisement par plusieurs agents en tenue ou en civile.

     

Ce qui vient de m’attirer par là c’est tous simplement une multitude de petits cris  que j’attribue à des fringiles, mais sans avoir la certitude de l’espèce.

     

Un Écureuil roux (Sciurus vulgaris) se nourrissant au sol, me fera l’honneur de poser pour moi, sauf s’il est animé de curiosité à l’égard de la grosse bestiole que je suis par rapport à lui.

 

UE8A2732 Ecureuil-.jpgÉcureuil roux (Sciurus vulgaris) prenant la pose pour moi!
   

Ne retrouvant pas les petits passereaux que j’avais entendu, je retourne vers ma voiture pour constater que Catherine et Christiane sont arrivées et discutent ensemble.

     

Michel, (celui de la huppe observée le 11/08/ dernier ici) nous rejoint puis une Dominique et enfin Lucie, une personne presque habituée maintenant.

     

Nous discutons et les nouvelles têtes se présentent alors qu’une partie des courageuses de la matinée un peu dissipées, vont regarder les panneaux d’affichage.

     

j’entends de nouveau des fringiles passer dans le ciel au-dessus de nous, alors que retentissent les premiers cris de Perruches à collier (Psittacula krameri) suivis d’individus volant à vive allure ou sortant de cavités naturelles pour se mettre au soleil.

     

UE8A2752 perruche.jpgPerruches à collier (Psittacula krameri)

    

Un groupe de Grive draine (Turdus viscivorus) arrive et se perche hors de notre vue, suivi d’un vol plus imposant, les ailes en delta permettent d’éviter la confusion de cette espèce avec une autre.

     

L’aspect général de la nécropole affichant des couleurs automnales pour cause de présences de feuilles encore accrochées aux branches, présente à l’œil de sympathiques panels.

     

Alors quelques secondes plus tôt que je tentai une photo sur une Pie bavarde (Pica pica) posée au sol et qui se laissait approcher un premier Geai des chênes (Garrulus glandarius) passe au vol.

  

UE8A2766 pie .jpgPie bavarde (Pica pica)
     

Bien que perçu comme un oiseau nuisible par certaines personnes, moi, j’adore les couleurs de ce corvidés.

     

Je regarde avec insistance l’oiseau volant, alors que les autres membres de la balade, passent à autre chose.

     

Je fais bien, en fait le geai à la gorge enflée, pas de doute, il transporte certainement des glands dans son jabot pour aller les mettre en sécurité.

     

je tenterais une photo pour essayer d’immortaliser la scène, mais, mes talents de photographe ne donneront qu’un résultat pour le souvenir^^.

   

UE8A2777 geai jabot.jpgGeai chargé de glands
     

Reste que ce n’est pas parce que l’on reconnaît une espèce dans les jumelles, qu’il faut de suite décrocher pour passer à la suivante.

     

De long en long, je perçois le chant alterné du Rouge-gorge familier (Erithacus rubecula) et celui du Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) le premier sera aperçu de façon éphémère au niveau du jardinet.

     

Les oiseaux en général semble transis par le froid, ils sont peu actifs et pas trop présent pour le moment.

     

il y a quand même de la présence et je vois deux oiseaux arriver et se poser pas trop loin de nous, mais à bonne hauteur.

     

Je n’ai pas de doute sur l’espèce, reste que je ne les retrouve plus et en expliquant la position de l’endroit où je les ai vus se poser, ce sont mes compagnons qui retrouveront les deux Pigeons colombins (Columba oenas) qui viennent d’arriver.

   

UE8A2792 Pigeon colombin.jpgPigeons colombins (Columba oenas)
     

Après une bonne séance de miroise et de prises de vues, l’un eux s’envolera et décrira un grand cercle pour revenir vers nous, avant de disparaitre.

 

A bonnes distances, j’entends un raffut provoqué par des Corneilles noires (Corvus corone) ainsi que des geais.

     

Il me semble que je me décide à aller voir un peu tard, car je vois les oiseaux se séparer alors que nous sommes encore assez loin, la prochaine fois il me faudra être plus vigilant.

     

Encore des grives dans les airs, ainsi que des Pinsons des arbres (Fringilla coelebs), les « filles » s’intéressent aux gros nichoirs qui ont été implantés sur le site et je donne mon avis sur la position de quelques-uns.

     

Personnellement je n’aurais pas positionnés certains d’entre eux dans la situation où ils se trouvent actuellement.

     

Pour l’heure, cela reste une initiative louable même s’ils n’ont pas encore trouvé de résidents pour la période de nidification.

     

Reste que de jeunes hulottes non volantes avait été sauvées en leur temps et que Franck signale assez fréquemment des contacts auditifs avec l’espèce quand il ne la voit pas de visu.

     

Pour l’heure, c’est une Mésange bleue (Cyanistes caeruleus) qui visite l’abri artificiel et largement hors de proportion pour sa propre taille.

   

UE8A2814 nichoir.jpgMésange bleue (Cyanistes caeruleus)
     

Comme à notre habitude, nous arrivons sur le deuxième carré miliaire, celui dans l’axe de l’entrée principale.

     

Par cet espace dégagé, un énorme nuage de sansonnets et aperçu  fonçant vers le sol, mais nous ne le voyons pas se poser.

     

Le « souvenir français » a orné de fleurs les sépultures des soldats tombés au combat  et enterré ici, ce qui donne là aussi une parcelle colorée .

     

Alors que nous regardons dans cette direction, au sommet d’un arbre, un geai fonce sur un écureuil et celui-ci fait un bond de plusieurs mètres vers le bas avant de disparaitre.

     

Puis nous repérons par transparence d’abord et enfin un peu mieux,  un énorme nid de Frelon asiatique (Vespa velutina) situé assez haut dans les branches.

  

UE8A2807 nid de frelon-.jpgÉnorme nid de Frelon asiatique (Vespa velutina)
   

Nous considérons que c’est un devoir d’alerter le responsable des agents présents ce matin pour signaler la présence de ce prédateur invasif et agressif de nos abeilles, qu’elle soit domestiques ou sauvages.

     

Dans notre dos, un volatile est repéré, il va se poser dans les branches des grands peupliers jaunis par la saison.

     

Le temps de le localiser et tout le monde profite de la miroise éloignée, mais parfaite au demeurant d’un Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) qui sera identifié comme un jeune ou une femelle de l’espèce.

     UE8A2803 faucon crecerelle-.jpgFaucon crécerelle (Falco tinnunculus)
   

L’oiseau de proie est fixé sur une branche alors qu’il scrute le sol pour tenter de repérer son déjeuner.

     

Catherine qui n’a pas ses yeux dans sa poche repère un groupe de perruches couleur sinople qui poursuit un autre oiseau et s’écrit tout fort, « faucon ».

     

En une seconde je suis sur le groupe à l’aide de mes jumelles, mais la couleur et la forme des ailes ne collent pas du tout.

 

En fait les psittacidés acariâtres en ont après une femelle d’Épervier d’Europe (Accipiter nisus) qui passait par là.

     

Plus loin, deux Verdiers d’Europe (Chloris chloris) sont aperçus posé sur un if, le cri de contact du Pic épeiche (Dendrocopos major) nous permet de cocher sa présence matinale, mais nous préférerions l’avoir de visu.

     

À nouveau un écureuil, le petit mammifère arboricole apparaît comme plus noirâtre que ses congénères.

  

UE8A2847 Ecureuil noiratre-.jpgÉcureuil avec queue noirâtre.
     

De loin il pourrait plutôt évoquer une cavité sur le tronc de l’arbre où il s’est réfugié dans l’imaginaire de certaines observatrices ^^ :).

     

Quelques mètres plus loin, une Corneille Arpente le chemin goudronné et son bas-côté en cherchant visiblement quelque chose.

     

Notre présence à quelques pas ne semble même pas la déranger et elle finit par jeter son dévolu sur une forme sphérique.

     

Puis elle commence à décortiquer un genre de gros fruit (de la taille d’une grosse mandarine) pour en extraire une sorte de noix et partir en volant avec  sa prise.

  

UE8A2834 Corneille noire -.jpgCorneille noire (Corvus corone)
     

Nos pas nous emmènent vers a friche, rien d’extraordinaire ici, si ce n’est beaucoup de souvenirs, notamment ceux de la huppe observée dans cette partie de la nécropole.

     

Un laridé est aperçu, l’observation confirme une Mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus) qui sort rapidement des limites du cimetière avec un vol plutôt chaotique.

     

Encore un Pic vert (Picus viridis) au vol puissant et chaloupé, qui traverse les parcelles sans faiblir.

     

Puis c’est le moment de remonter vers a sortie Lucie et Michel nous quittent à cet instant pour raisons toutes personnelles et je les remercie vivement de  leur présence ce matin.

     

Ici, les Pigeons bisets (Columba livia) sont légion, il y en a au sol, dans les arbres et en vol dans de grands groupes impossible à compter.

   

UE8A2885 pigeon biset -.jpgPigeons bisets (Columba livia) prenant un bain de soleil.
 

Un énorme attroupement de corneille (encore) est posé sur la route, elles collectent les miettes de noisette de Byzance tombées au sol et écrasées par les voitures qui circulent sur cet axe.

     

A un moment, je stoppe énergiquement Catherine pour lui signaler qu’à moins de quatre mètres devant elle, des Perruches sont posées au sol.

     

Elle ne les voit pas et Christiane positionnée à ma gauche non plus, en fait le tronc d’un gros arbre cache les oiseaux aux deux observatrices positionnées de part et d’autre.

     

Pour moi, la situation n’est pas extraordinaire, mais que je ne trouve pas courante tout de même,  de voir ses oiseaux posés au sol pour se nourrir et j’aimerais que tout le monde en fasse l’observation de si près.

    

UE8A2881 Perruche noisette -.jpgPerruches à collier (Psittacula krameri) avec noisette.
     

La puissance du bec de ce genre d’oiseaux là, leur permet de fracasser les coques pourtant solides des noisettes et on peut constater que leurs pattes leur fournissent un outil avantageux en la matière.

     

Cette belle image en tête, nous continuons nos pérégrinations vers la sortie et les Mésanges charbonnières (Parus major) semble vouloir nous accompagner un bout de chemin.

     

Mon amie Catherine repère un pic qui se pose au sol, j’engage les novices à tenter d’identifier le sexe  de l’animal à l’aide des critères  et ce sera une femelle pour cette fois-ci.

   

UE8A2864 Pic vert F -.jpgPic vert (Picus viridis) femelle au sol.
     

Pinson et autres charbonnières sont à nouveau observés, un Accenteur mouchet (Prunella modularis) montre le bout du bec et disparaît.

     

Encore une fois, le traine-buissons porte bien son nom et s’éclipse furtivement dans la haie toute proche.

     

Plusieurs dizaines de biset sont aperçus et le Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla) que nous avons entendu à de nombreuses reprises, et enfin aperçu.

     

Un puis deux petits passereaux se poursuivent  et se cachent tour à tour, je me fixe et tente de repérer leurs positions, il y a de l’animation dans cette parcelle

     

On finit par mettre un nom sur l’espèce, des troglodytes, mais nous n’en avons pas assez,  alors on continu d’observer le manège des lutins emplumés qui disparaisse dans un if.

   

UE8A2902 Troglodyte mignon.-.jpg

     

On attend de les voir ressortir et la surprise veut que ce soit un rouge-gorge qui apparaît pour s’évanouir aussitôt.

     

Nouvelle attente, mouvement de branches dans le petit conifère et apparition d’un écureuil pour notre enchantement.

   

UE8A2895Ecureuil.jpg    

J’ai de suite un petit regret du départ prématuré de  Lucie et Michel qui auraient certainement aimé faire la photo.

     

Notre marche reprends pour capter au cri la présence de quelques Chardonnerets élégants (Carduelis carduelis), je tenterais en vain de les retrouver et à quelques distances , un nouveau Merle noir (Turdus merula) fusera pour disparaitre aussitôt.

     

Une halte technique nécessaire autant que salutaire nous conduit vers le petit bâtiment d’aisance  nous rapproche de la sortie.

     

Derrière la maison de Franck, Catherine ventera le spot des ifs pour avoir contenu quelques belles observations de roitelets.

     

Encore une fois la chance nous sourira avec justement, un Roitelet huppé (Regulus regulus) se nourrissant de micro insectes et ce sera notre dernière observation d’espèce pour la matinée.

    

UE8A2913 roitelet huppé.jpgRoitelet huppé (Regulus regulus)
     

je remercie tout le monde pour le courage de la présence ce matin et nous finirons avec Christiane et Catherine chez l’américain d’en face pour le partage d’une petite collation.

     

Bien sûr nous relirons la liste et nous évoquerons le souvenir d’une personne qui a décidé de ne plus donner de ses nouvelles depuis plus d’un an déjà, avec regret pour nous.

     

Au moment de remonter dans le C4, je constate l’ampleur des dégâts causés par la pyrale du buis  sur les abuses décoratifs

     

La prochaine balade en ce lieu, étant prévue pour 01/12/2018, je laisse mes deux amies pour rentrer  de mon côté à la maison avec des images d’écureuils plein la tête.

           

1) Étourneau sansonnet 

2) Pigeon ramier 

3) Grive draine 

4) Perruches à collier  

5) Pie bavarde  

6) Geai des chênes 

7) Rougegorge familier 

8) Troglodyte mignon 

9) Pigeons colombins 

10) Corneilles noires 

11) Pinsons des arbres 

12) Mésange bleu 

13) Faucon crécerelle 

14) Épervier d’Europe 

15) Verdiers d’Europe 

16) Pic épeiche 

17) Mouette rieuse 

18) Pic vert 

19) Mésanges charbonnières 

20) Pigeons bisets 

21) Accenteur mouchet 

22) Grimpereau des jardins 

23) Merle noir. 

24) Chardonnerets élégants

     

A) Écureuil roux (plusieurs)

     

B) Frelon asiatique (nid)



06/11/2018
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