Oiseaux-balades

Oiseaux-balades

Balade du 14-01-2023 sur la nécropole de Thiais.*

                                                         

Ce matin, je retourne à Thiais pour la balade mensuelle, bis repetita, mais pour la bonne date cette fois-ci.

                                                         

Ce sera donc une première, deux animations dans le même mois de janvier avec semble-t-il une météo quelque peu différente.

                                                         

En, il fait un peu frais, humide, mais rien de ce qui était annoncé hier au bulletin météo en soirée. 

                                                         

Là-dessus, le trajet est relativement serein et encore une fois, j'arrive assez en avance pour me retrouver devant les portes closes et en quatrième position dans un début de file d’attente.

                                                         

L’heure de l’ouverture arrive, et en entrant, comme à mon habitude, je présente mes salutations et également mes vœux au technicien qui se trouve là.

                                                         

Le temps de mettre ma voiture à la place qui m’est devenue habituelle, puis de sortir malgré le souffle de Zéphir qui fait ployer la cime des grands peupliers.

                                                         

Le cri du Pic épeichette (Dryobates minor) me parvient et je décide d’aller voir si je ne me suis pas trompé dans l’identification.

                                                         

Il est retrouvé un peu plus loin, à la suite d'une nouvelle émission sonore de sa part.

                                                         

La lumière n’est vraiment pas top et je l’immortalise en maximisant les ISO, quitte à vraiment bruiter la photo et le résultat suffira à mon bonheur, car l’espèce n’est pas si courante que cela, ici.

                                                         

De retour sur la grande place, des Corneilles noires (Corvus corone) sur les pelouses ou en vol, ballotées par les courants d’air plutôt toniques.

                                                         

Les premières Pies bavardes (Pica pica) se montrent, elles seront omniprésentes tout au long de la matinée et avec de gros effectifs assurément.

                                                         

Marie, présente avant mon arrivée, me rejoint et cela m’apporte immédiatement un rayon de soleil, car pendant un instant, je me suis dit que la météo annoncée pourrait en dissuader plus d’un à venir ce matin.

                                                         

Un technicien du site viendra courtoisement me demander de me présenter un peu mieux à celui qui m’avait ouvert l’accès un peu plus tôt, ce que je ferais avec plaisir.

                                                         

Nous allons nous installer sous le grand préau pour nous mettre à l'abri des rafales et commençons à discuter.

                                                         

Des Pigeons bisets (Columba livia) passent rapidement, comme poussés par une force invisible.

                                                         

Plusieurs Mouettes rieuses (Chroicocephalus ridibundus), elles aussi sont aperçues au vol, brinquebalées par le même vent dynamique.

                                                         

Manifestement, il n’y aura pas d’autre participant, nous décidons d’y aller et bien sûr direction la parcelle N°1.

                                                         

Il n’y pas beaucoup d’activités, mais nous entendons quand même des Mésanges charbonnières (Parus major) ainsi qu’un Chardonneret élégant (Carduelis carduelis).

                                                         

Plusieurs Merles noirs (Turdus merula) sont aperçus au moment où il fuse d’un buisson pour se réfugier dans un autre.

                                                         

Le cri de contact du Pic épeiche (Dendrocopos major) nous parvient facilement et un oiseau de l’espèce et aperçu se réfugiant dans mon chêne préféré, mais il ne sera pas retrouvé après avoir contourné la haie de séparation.

                                                         

Aldo fait son apparition ce qui me fait vraiment plaisir et nous tentons ensemble de retrouver le pic, en revanche sans succès pour notre dommage.

                                                         

L’appel aigu de la merlette et entendu, et soulève une question quant à son identification, ce qui n’est pas le cas de celui du Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla) observé physiquement alors qu’il grimpe le long d’un tronc.

                                                         

Les Perruches à collier (Psittacula krameri) sont bien présentes, en couples ou en groupes, certaines commençant à visiter d’anciennes loges de pic afin d’y installer leur future couvée.

                                                         

De long en long, des Pinsons des arbres (Fringilla coelebs), sont aperçus le plus souvent au vol, mais également perchés parfois.

                                                         

Une Grive draine (Turdus viscivorus) et entendue, puis observée quelques secondes, c’est le moment où Aldo aperçoit à l’autre bout de l’avenue la silhouette de Laurence et nous restons sur place pour l’attendre.

                                                         

Les deux autres espèces assez importantes en densité, sont les Grives mauvis (Turdus iliacus) ainsi que les Étourneaux sansonnets (Sturnus vulgaris) on en rencontre une quantité importante toute la matinée.

                                                         

De mon point de vue, les Pigeons Colombins (Columba oenas) toutes proportions gardées sont aussi bien représentés.

                                                         

Un vacarme provoqué par les cris d’un Geai des chênes (Garrulus glandarius) vraiment excité, attire notre attention, nous le retrouvons au sommet d’un conifère d’ornement.

                                                         

Nous ne décelons pas les raisons de cette agitation, alors plusieurs hypothèses sont avancées pour tenter d’élucider le mystère.

                                                         

Du côté des laridés, en plus des mouettes, il y a également des Goélands argentés (Larus argentatus) au passage et l’un d’eux est un immature, en témoigne son plumage.

                                                         

C’est donc l’occasion de parler des différentes tranches d’âges qui permettent de donner, le nombre d’années chez différentes espèces jusqu’à ce qu’elles aient atteint l’âge adulte.

                                                         

En regardant les photos, je me rends compte que j’ai déréglé mon APN et il me faudra un bon matériel de retouches pour retrouver quelque chose de montrable.

                                                         

Quelque Rougegorge familiers (Erithacus rubecula) se laissent entendre de long en long et le Pic vert (Picus viridis) qui se joue facilement de nous peut parfois survoler plusieurs parcelles de son vol chaloupé et puissant.

                                                         

Un nouvel épeiche et est contacté au vol, j’annonce trop vite une espèce avant de me reprendre avec la confirmation de Laurence.

                                                         

En moins de deux minutes, un, puis un second Écureuil roux (Sciurus vulgaris), visite la même ancienne loge de pic, ce qui crée dans notre groupe autant de questionnement que d’émois.

                                                         

Ici ou là, nous apercevons encore des bisets en grands groupes, de temps en temps arpentant le sol en vol ou percher dans les arbres.

                                                         

À un moment, nous marchons sur une allée, recouverte de mousse, ici, nous avons l’impression que la nature regagne du terrain.

                                                         

Nous longeons la friche, car le sol est imbibé d’eau suite aux dernières pluies abondantes et alors que nous allons reprendre vers la sortie, une grosse forme est annoncée dans un vol presque au ras du sol.

                                                         

L’espèce n’est pas explicitement formulée, mais le coup est marqué avec insistance pour la retrouver, ce qui est chose faite, rien de moins qu’une Buse variable (Buteo buteo).

                                                         

Finalement, une Corneille houspille le rapace qui s’élève au-dessus des petits arbres, entrainant dans son sillage le corvidé acariâtre et un second rapace de l’espèce.

 

Oiseaux de proies et corneille disparaissent derrière la rangée des grands platanes, puis ressortent 150 mètres plus loin.

                                                         

Cette fois-ci, Laurence contacte un troisième rapace de la même espèce, toujours harcelés par la même peste, qui éloigne définitivement le trio de notre position.

                                                         

Des Pigeons ramiers (Columba palumbus) déjà vu durant la balade décollent devant nous.

                                                         

À un moment, sur une intersection située à plus de cinquante mètres, des passereaux sont repérés, ils sont mimétiques sur fond de feuilles mortes, l’identification est réellement ardue et même le bruant est avancé.

                                                         

La déception n’en sera que plus grande, car il ne s’agit assurément que de mauvis et le Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) par son chant aidera à faire avaler la pilule.

                                                         

En remontant, la Mésange bleue (Cyanistes caeruleus) entendue toute la matinée sera de nouveau rencontrée et le pivert qui s’était moqué de nous et enfin bien observé sur le plan vertical d’une sépulture.

                                                         

J’en retrouverai d’ailleurs une partie des réglages de mon APN.

                                                         

Nous finirons tous chez l’américain d’en face et Marie, nous y accompagnera pour se réchauffer un peu avec un café.

                                                         

Le log journalier sera un peu dur à faire, mais on y arrivera en oubliant deux espèces tout de même.

                                                         

Je proposerais à Aldo de faire une balade au Parc du Marquenterre dès que ce sera possible pour le simple fait qu’il n’y est jamais allé.

                                                         

Pour le reste, on se donnera rendez-vous ici le mois prochain à mon retour de balade dans les Alpilles.

 

1) Pic épeichette                                                

2) Corneilles noires

3) Pie bavarde

4) Pigeons bisets

5) Mouettes rieuses

6) Mésange charbonnière

7) Chardonneret élégant

8) Merles noirs

9) Pic épeiche

10) Grimpereau des jardins

11) Perruches à collier

12) Pinsons des arbres

13) Grives mauvis

14) Étourneaux sansonnets

15) Pigeons Colombins

16) Geai des chênes

17) Rougegorges familiers

18) Pic vert

19) Buse variable

20) Pigeons ramiers

21) Troglodyte mignon

22) Mésange bleue

 

A) Écureuil roux

 



16/01/2023
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