Oiseaux-balades

Oiseaux-balades

Balade du 08-10-2022 sur la nécropole de Thiais.*

                              

Ce matin et un jour particulier pour moi, car nous sommes le huit octobre et le ciel est limpide quand j’arrive à Thiais.

                        

En roulant tranquillement, j’arrive quand même vers Huit heures quarante et retrouve l’endroit libre de tout véhicule pour un début de recensement avec un premier vol de Perruche à collier (Psittacula krameri).

                        

Pas l’ombre de la queue d’un nuage et la température de 13° est même agréable quand on est au soleil.

                        

En plus du constat simple de luminosité, le fait que les pelouses soient à ras, donne l’impression que l’espace est plus grand.

                        

Les Corneilles noires (Corvus corone) sont omniprésentes, tout autant que les Étourneaux sansonnet (Sturnus vulgaris).

                            

Corneilles noires (Corvus corone)

                                        

Plusieurs personnes avaient téléphoné pour participer à la balade matinale, mais pour l’heure, je me sens, comment dire, un peu seul.

                        

Un petit groupe de Chardonnerets élégants (Carduelis carduelis) passe en vol rapide du nord vers le sud et sort de mon champ de vision.

                        

Julie arrive sur son vélo et un peu plus tard, Aldo nous rejoint, apparemment, ce sera une balade intimiste à trois, ce qui est toujours mieux que seul.

                        

Pendant un moment, nous aurons le vacarme des appareils de soufflage des jardiniers dans les oreilles, cependant, cela reste un exercice obligatoire pour la propreté et la sécurité de ce lieu de repos.

                                 

                        

Pour cette fois, le jardinet extérieur, ne donne rien en termes d'observations, si ce n’est une Pie bavarde (Pica pica) vue en transparence dans le grand conifère et puis plus loin au sommet d'un petit arbre.

                        

Nous progressons doucement pour voir la toile, comme le magnifique ouvrage d’art d’une araignée, qui suivant l’angle d’approche visuel devient totalement invisible.

                   

                        

De long en long, le cri de contact du Pic épeiche (Dendrocopos major) est entendu, mais pour le moment, l’oiseau bariolé nous est invisible.

                        

En revenant vers la partie grillagée qui sert d’enclos pour l’éco pâturage, ce qui semble être un jeune Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) est aperçu posé sur un support métallique.

                        

Faucon crécerelle (Falco tinnunculus)

                        

Le rapace est plutôt statique, et donc avec complaisance, il nous laisse l’approcher jusqu’à la rangée de peuplier pour une observation de qualité.

                                             

Ce n’est pas tous les jours dimanche et lendemain fête, reste que nous décidons de le laisser à son bain de soleil et d’opérer un repli stratégique.

                        

C’est sans compter avec l’arrivée de Laurence, qui nous rejoignant en silence, est tout heureuse, elle aussi, de profiter de la miroise à peu de frais.

                        

L'instant d’après, elle nous informe d'un fait intéressant, en effet, une grosse branche, certainement menaçante, a été tronçonnée, afin d’éviter un possible accident.

                              

                        

Le fait n’a rien de rare, mais le bucheron à su couper, à son initiative ou sur demande d’un tiers, largement au-dessus du trou d’envol d’une loge de l’année d’un Pic.

                        

Cette action, permet de préserver une possibilité de cavité pour la saison de reproduction prochaine pour une espèce cavicole.

                        

Nous repassons par la zone des enclos pour revoir le faucon à la même place, mais sans s’en approcher, de toute façon notre attention se détourne vers un Geai des chênes (Garrulus glandarius) au vol avec un objet coincé dans le bec.

                       

Geai des chênes (Garrulus glandarius)

                                           

Je tente de le pixéliser, pour constater la présence d’un marron pris dans les mandibules, avec un réglage plus qu’aléatoire, la photo ne servira que de souvenir pour nous quatre.

                        

Plus loin, un Grimpereau des Jardins (Certhia brachydactyla) nous fait tourner en bourrique, seule Laurence arrive à le mettre correctement dans ses jumelles, qu’importe, c’est la rencontre qui prime, nous en verrons d’autres plus tard.

                        

Rougegorge familier (Erithacus rubecula) et Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) sont captés du regard pour des observations éphémères.

                        

Sur le second Carré Militaire, une nouvelle crécerelle, différente de la première est vu au moment où elle passe au vol.

                           

Grimpereau des Jardins (Certhia brachydactyla)

                                           

Elle accapare notre attention elle aussi un moment, puis un Pic vert (Picus viridis) prend le relais, nous entendrons son rire sarcastique une bonne partie de la matinée.

                        

Laurence aperçoit un passereau avec le ventre clair, son chant désigne sur le champ une Mésange nonnette (Poecile palustris), pour notre dommage, elle prendra le large après quelques émissions sonores.

                        

Dans la même parcelle que nous affectionnons particulièrement, le Merle noir (Turdus merula) alarme tout en nous fuyant et ne laisse derrière lui qu’une ombre furtive.

                   

Falco tinnunculus Vs Pica pica , loin en contrejour.

                       

Puis, sur la parcelle du grand cèdre, nous regardons un monument funéraire composé de plusieurs éléments avec notamment des Paons bleus stylisés et surtout deux éléphants posés à même le sol.

                        

Plusieurs oiseaux sont d’ailleurs en alerte dans ce secteur par la présence d’un chat totalement noir qui lui aussi va trouver refuge sous le couvert à notre approche.

                        

Au-dessus de nos têtes, un corvidé est entendu, cela ne peut être qu’un Choucas des tours (Coloeus monedula), pas si courant ici, même si nous l’avons rencontré à plusieurs reprises.

                        

De façon sporadique, des écureuils sont aperçus, ce matin, nous n’en verrons que très peu et toujours d’assez loin.

                        

Quelques minutes plus tard, c’est un groupe de huit Grands cormorans (Phalacrocorax carbo) qui arrive dans notre direction, nous survole et disparait derrière la cime des arbres.

                                  

                        

Sans atteindre les effectifs maximums rencontrés ici, l’observation des Pigeons Colombins (Columba oenas) semble facile et c’est l’occasion de parler des critères diagnostique des trois espèces de colombidés fréquentant avec assiduité la nécropole.

                        

Un rouge-gorge est entendu, nous le cherchons en vain alors qu’Aldo le trouve facilement, le petit oiseau est posé dans une belle lumière et dans une attitude parfaitement dégagée.

                                          

                        

Un platane possède une ouverture naturelle taillée au carré, de suite, on s’imagine les espèces pouvant profiter de ce genre cavité.

                        

                        

Proche d’un accès à une parcelle, une plumée de Pigeon ramier (Columba palumbus) et découverte, après avoir reconnu l’espèce, nous tentons de déterminer la nature du prédateur, ou en tout cas de l’animal qui a dénudé cette victime.

                           

plumée de Pigeon ramier

                                                

Pendant que l’on se livre à nos recherches sur le pseudo-coupable, car rien ne prouve que celui qui a plumé l’oiseau, soit celui qui l’a tué.

                                                 

Laurence de son côté découvre un couple de Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla) qui se cache dans la haie.

                        

Plus loin, une Bergeronnette grise (Motacilla alba) une autre, est faiblement entendue et au sommet d’un petit conifère, un puis deux Rougequeue noir (Phoenicurus ochruros) sont aperçus, mais non identifiés de suite.

                        

Chemin faisant, la Mésange bleue (Cyanistes caeruleus) est facilement entendue, plus rarement aperçue, là aussi une occasion de parler de cette capacité qu’ont les oiseaux à percevoir des spectres de couleur inaccessible à l’humain.

                        

Quelques rares Pinsons des arbres (Fringilla coelebs) sont entendus, le plus souvent au passage, il faut dire que l’épaisseur du feuillage encore dense, n’aide pas à la localisation.

                        

Buses variables (Buteo buteo)

                        

À l’approche de la friche, Laurence encore elle, aperçoit trois grands rapaces dans le ciel, un trio de Buses variables (Buteo buteo) actives ont une attitude pour deux d’entre elles de parades post reproduction.

                        

La troisième se contentant de planer autour des deux protagonistes, puis les trois oiseaux de proies s’éloignent pour disparaitre définitivement.

                             

Geai des chênes (Garrulus glandarius)

                        

La friche ne donne rien, le nichoir à hulotte montre toujours des traces de frottement au trou d’envol, mais cela reste impossible à dater, une brindille dépasse, mais là aussi aucune possibilité de dire si elle est là depuis longtemps ou non,

                   

Également,impossible de déterminer le nom de l’espèce qui a occupé l’abri artificiel, puis un autre geai, avec un gland dans le bec cette fois-ci et certainement d'autres dans le jabot.

                                   

                        

Les grandes étendues qui servent maintenant comme espaces de plantations temporaires sont stériles de tout oiseau si ce n’est un ramier ou deux.

                        

Un Accenteur mouchet (Prunella modularis) sera aperçu l’espace d’une seconde, cependant le traine-buisson ne sera pas retrouvé, des Pics et des perruches couleur sinople, nous amuserons jusqu’à la fin.

                        

Une longueur plus loin, le cri caractéristique de Grive draines (Turdus viscivorus) est entendu au milieu d’une conversation.

                                                                   

Il nous faudra lever les yeux au ciel pour voir un peu moins d’une dizaine de turdidés voler comme s'ils cherchaient à se poser.

                        

Sur le chemin du retour, des Mésanges charbonnières (Parus major) un peu partout, comme à l’aller et des Pigeons bisets (Columba livia) en groupe comme si l'on allait les nourrir.

                        

Encore le cri des draines en vol, puis au moment du log, des Orites à longue (Aegithalos caudatus) sont entendus vers le bâtiment de la conservation.

                        

Ensuite, Aldo et moi finirons chez l’américain d’en face pour partager un déjeuner d’anniversaire ce qui nous permettra de contacter le Moineau domestique (Passer domesticus).

                        

Le rendez-vous sera pris pour le mois prochain et ce sera la fin de cette belle balade mensuelle.

 

1) Perruche à collier

2) Corneilles noires

3) Étourneaux sansonnet

4) Chardonnerets élégants

5) Pie bavarde

6) Pic épeiche

7) Faucon crécerelle

8) Geai des chênes

9) Grimpereau des Jardins

10) Rougegorge familier

11) Troglodyte mignon

12) Pic vert

13) Mésange nonnette

14) Merle noir

15) Choucas des tours

16) Grands cormorans

17) Pigeons Colombins

18) Bergeronnette grise

19) Rougequeue noir

20) Mésange bleue

21) Pinsons des arbres

22) Buses variables

23) Mésanges charbonnière

24) Pigeons bisets

25) Orites à longue queue

26) Moineau domestique

 

A) Écureuil

B) Chat domestique

 



10/10/2022
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