Spatule blanche (Platalea leucorodia)
Règne : Animalia
Embranchement : Chordata
Sous-embranchement : Vertebra
Classe : Aves
Ordre : Ciconiiformes
Famille : Threskiornithidés
Genre : Platalea
Espèce : Leucorodia
Linnaeus : 1758
Chez nos voisins : Eurasian Spoonbill, Löffler , Espátula Común, Lepelaar, Spatola.
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Présente à l'année et reproductrice en France .
De 80 à 90 cm de longueur, pour une envergure située de 115 et 130 cm et accusant un poids compris entre 1200 et 1700 grammes, ce superbe échassier couleur de neige, a une espérance de vie d’environ 28 ans.
Le plumage immaculé durant la période hivernale, car au printemps, la peau dénudée du menton juste sous le bec si particulier, se pare d’une belle couleur safran, une huppe blanche avec quelques traces couleur sable-ocre ainsi qu’une espèce de collier de la même teinte à la base du cou.
Cet oiseau qui fait partie de la famille des Threskiornithidés c’est-à-dire de celle qui englobe la totalité des espèces d’ibis, n’est pas proche des hérons et aigrettes dont elle a l’apparence à bonne distance, mais, cependant très facilement identifiable de par la forme de son Bec, long et noir, se terminant en forme de spatule à son extrémité rosâtre l’hiver, jaune au printemps.
Son bec caractéristique d’un mouvement pendulaire de droite à gauche lui permet de sasser l’eau à la recherche de petits crustacés aquatique, petits mollusques mais, aussi de minuscules poissons comme l’épinoche ce qui lui l’autorise à utiliser une niche écologique qui ne la met pas en concurrence directe avec les ardéidés de sa taille comme les grands hérons, pourpré et cendré ou la Grande aigrette (Casmerodius albus).
C’est un oiseau grégaire, il niche volontiers en colonie, parfois mixte avec ceux nommés plus haut mais également des garde-bœufs ou des garzettes.
Le nid, est installé dans une roselière, un bouquet d’arbre bas ou même parfois comme au parc du Marquenterre en baie de somme, tout en haut des pins, qui se trouvent face à l’observatoire N° 13.
Donc dès le mois de mars, de retour de leurs quartiers d’hiver en Afrique tropicale, la superbe parade dans laquelle les futurs conjoints se livrent à des toilettes mutuelles et où le mâle exhibe fièrement sa huppe pour sceller l’union, le couple construit un nid fait de petites branches, brindilles et parfois même agrémenté d’algues.
L’édifice terminé la femelle y dépose de trois à cinq œufs dont l’incubation dure environ 24 jours, les petits nidicoles prendront leur premier essor entre 50 et 60 jours après leur naissance, mais ne seront à maturité sexuelle que vers l’âge de quatre ans.
Son mode de nourrissage lui assure une bonne tranquillité de la part des autres grands échassiers, mais la dégradation de son biotope par assèchement ou par pollution la touche de plein fouet même si la population européenne semble se maintenir voir même progresser.
En France, l’espèce est présente en baie de somme, en Aquitaine notamment sur le parc ornithologique du Teich et en Camargue où elle trouve les zones humides avec des eaux saumâtres ou claires peu profondes, propices à sa nidification et au développement de ses jeunes.
En vol migratoire, cette espèce adopte à l’instar des grands voyageurs le vol en V ou en encore en ligne de façon à se ménager afin de tenir sur la distance.
Son statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure.
Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.
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