Oiseaux-balades

Oiseaux-balades

Les prémices d'un départ pour un voyage magique.

Préparations confuses

pour le voyage

dans le delta du Danube.

 

 

Je viens avec d’autres personnes  que je n’avais jamais rencontré hormis sur la toile de faire un voyage ornithologique dans l’un des plus grands paradis ornithologiques d’Europe, voir du monde !

Tout commence en septembre 2009 ou je prends connaissance de « ma sélection » au dit voyage avec sept autres  ornithologues pour le premier jet.

Immédiatement je pose des jours de congés auprès de mon autorité professionnelle, il me faudra attendre le  début de l’année 2010 pour qu’il soit validé !  Mais bon le principal, c’est que ce soit acquis.

Dés lors, je ronge mon frein en attendant la date définitive du départ dans la dernière semaine  d’avril en affutant matériel d’observation et de prises de photographies ainsi que la préparation des vêtements que j’emporterais avec moi pour mon périple à la rencontre des oiseaux de cette partie du monde.

 

Mais voilà, patatras, notre bonne vielle terre pique une grosse colère, en effet, le 20 mars, Le Volcan islandais Eyjafjöll entre en éruption et à un moment donné, le glacier qui le recouvre et qui se met à fondre provoque une explosion importante où des vapeurs d’eaux transportant une grande quantité de poussières montent en flèche à une altitude avoisinant les 7000 m, instantanément, au vu de l’événement  somme toute naturel, mais qui se passe à deux pas de chez nous,  toutes mes réflexions les plus pessimistes se mettent à clignoter au rouge fluo.

Tous les soirs je reste suspendu au JT de 20h pour obtenir des nouvelles avant de partir pour le travail,  ce volcan n’est pas situé aux antipodes de notre pays, mais dans l’Atlantique entre le Groenland et la Norvège, au niveau planétaire, c’est à deux pas de la France et la dernière éruption de cette montagne colérique c’est étalé sur une année !

La météo se lance dans la partie à son tour,  en agitant les courants aériens qui rabattent les poussières volcaniques et autres impuretés vers le sud de l’Europe en un nuage gigantesque.

Mon inquiétude même si elle est plus ou moins mesurée vient du fait que travaillant dans le domaine du contrôle des pièces de moteurs d’avions, je sais pertinemment qu’aucun dirigeants responsables ne prendraient le risque de mettre en danger la vie de millier de passagers car le principe de précaution prévaut toujours dans ce domaine là en particulier, un avion en panne vole beaucoup moins bien, je vous l’assure.

 

 

Et bien sur c’est l’hécatombe, les aéroports ferment les uns après les autres, avec le cortège de soucis pour les personnes cloués à des milliers de kilomètres de chez eux, il y bien sur des dizaines de drames personnels qui se jouent, des entreprises y compris de transport aérien qui subissent des pertes colossales, et les retombées économiques  ne seront chiffrables  que quand tout sera redevenu normal, ce qui n’est pas encore la cas à ce jour puisque le volcan semble toujours actif.

Les autorités internationales décidèrent après plusieurs jours d’interruption d’autoriser les vols commerciaux et le transport aéronautique pus reprendre son essor.

Pour ma part, ainsi que mes collatéraux de ce voyage, nous pûmes nous rendre en Roumanie  sans difficultés et à notre retour  à  la mi mai, une nouvelle alerte sur les émanations du volcan laissait planer un nouveau blocage des plateformes aéroportuaires mais nous laissant une fenêtre de retour en toute sécurité.

 

 

J’aimerais dédier modestement mon formidable séjour à toutes les personnes qui subir des problèmes parfois importants,  alors que pour moi tout à était parfait ou presque.

Je reviendrais plus tard sur ce voyage magique sur l’un des lieux de notre planète les plus riches en diversité et en quantité au niveau de la faune aviaire.



19/05/2010
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