Circaète Jean-le-blanc (Circaetus gallicus)
Règne : Animalia
Embranchement : Chordata
Sous-embranchement : Vertebra
Classe : Aves
Ordre : Accipitriformes
Famille : Accipitridés
Genre : Circaetus
Espèce : gallicus
J.F. Gmelin : 1788
Chez nos voisins : Short-toed Eagle, Schlangenadler, Culebrera Europea, Slangenarend, Biancone.
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Visiteur estival et reproducteur en France.
De 65 à 70 centimètres de longueur, pour une envergure comprise entre 170 et 185 cm et accusant un poids situé de 1500 à 2000 grammes.
Par ailleurs, son espérance de vie est estimée à 17 ans en moyenne, ce rapace diurne et de taille un peu plus imposante que la Buse variable (Buteo buteo).
Le plumage à distance est plutôt brun sur le dessus des ailes, de la tête, du dos ainsi que le dessus de la queue, le dessous des ailes et quant à lui banc quand l’oiseau est en vol,
Par ailleurs, de plus près, on observe un corps parsemé de taches de densité et de couleurs variables d’un individu à l’autre qui vont du sable au marron foncé.
Une bavette qui va du menton à la poitrine et parfaitement visible et tranche sur le reste du ventre tout de même moucheté.
Sous les ailes ces marques, forment de lignes parallèles, la queue quant à elle, arbore trois barres nettement visibles qui avec le reste des critères assurent l’identification de l’oiseau en observation.
À noter également que les deux yeux, à l’iris jaunes et leurs pupilles noires sont situés de face, quand l’oiseau est posé et ramassé sur lui-même, la forme de sa tête lui donne un faux air de chouette.
Les spécialistes, s’accordent à penser qu’il n’existe pas vraiment de signes évidents du dimorphisme sexuel chez cette espèce.
Reste que la plupart d’entre eux, voient les traces de la poitrine de la femelle, marron plus foncé que celles du mâle.
La pratique de la technique du vol à voile est courante chez cette espèce qui à l’instar du Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) utilise également le vol stationnaire.
Cette pratique est dite position du saint esprit les pattes pendantes et le regard fixé au sol et ceci, a une altitude variable entre 50 et 200 m par rapport au sol en dessous.
Ce grand rapace nous revient de ses quartiers d’hiver début mars, où il cherchera un partenaire pour s’établir.
Une partie de la parade consistant en offrande, où le mâle volant vers une femelle, avec le bout plus ou moins long de la queue d’un reptile dépassant de l’ouverture de son bec, si la femelle est consentante, elle l'attrapera pour s’en nourrir et l’accouplement suivra.
Du fait de leurs envergures, les oiseaux du couple cherchent un grand arbre, déformé ou mieux étête afin d’y installer leur nid aux dimensions sommes toutes assez réduites, en effet, pour se poser sur ses abords, le circaète à besoin de beaucoup de place.
Donc entre la fin mars et la mi-avril, la femelle pond un œuf unique dont elle assure la couvaison en grande partie qui dure 45 jours environ.
Le mâle quant à lui assure son nourrissage et la remplace lors d’absences occasionnelles.
Ce sont des parents attentionnés, en cas d’intempéries, la mère couvre de ses ailes son rejeton pour le protéger de l’eau et du froid, à l’inverse, elle lui fait de l’ombre lors des de fortes périodes d’ensoleillement.
Après la naissance, la durée d'élevage est assez longue, en moyenne 70 à 80 jours seront nécessaires pour voir l’oisillon prendre son premier essor.
Durant les trois à quatre premières semaines, le petit reste vulnérable surtout du fait du dérangement de ses parents qui peuvent s’éloigner du nid pour un moment plus ou moins long et le laisser à la merci des éléments ou d’un prédateur éventuel en maraude.
Le régime alimentaire assez spécifique de cette espèce, environ 80 % de reptiles, lézards et petits serpents font son ordinaire parfois de grosses couleuvres à collier, mais également des batraciens viennent agrémenter les menus.
En cas de fortes pluies ou de vents soufflant trop fort, et donc en l’absence de proie ses oiseaux peuvent jeûner un bon moment.
Cette espèce possède une aire de répartition assez impressionnante qui couvre dans les milieux appropriés une bonne partie de l’Europe, de l’Asie ainsi qu’en Chine, la condition obligatoire étant liée à la présence de serpent.
Il existe d'autres espèces de circaètes, mais qui semblent toutes cantonnées à l'Afrique.
En France, depuis le 17 avril 1981 et par un arrêté ministériel, ce rapace, comme tous les autres, bénéficie d’une protection totale, bien sûr il est inscrit à l’annexe 1 de la directive oiseaux de l’Union européenne.
Son statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure.
Pour une fiche plus détaillé de cette espèce, rendez vous sur Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.
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