Oiseaux-balades

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Buse pattue (Buteo lagopus)

                   

Règne : Animalia

    

Embranchement : Chordata

    

Sous-embranchement : Vertebra

    

Classe : Aves

    

Ordre : Accipitriformes

    

Famille : Accipitridés

    

Genre : Buteo

    

Espèce : Lagopus

    

    

Pontoppidan : 1763

    

    

Chez nos voisins : Rough-legged Buzzard, Rauhfußbussard, Busardo Calzado, Ruigpootbuizerd, Poiana calzata.

    

    

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Hivernant peu commun, mais régulier en France.

                          

De 55 à 61 centimètres de longueur, pour une envergure située entre 126 et 155 cm et accusant un poids compris de 600 à 950 grammes, pour le mâle.

                       

Un peu plus pour la femelle puisque de 950 à 1 300 g, par ailleurs, cette espèce possède une espérance de vie d'environ 11 ans en moyenne.

             

De taille légèrement supérieure à sa cousine variable, cette superbe buse est à elle seule un événement dans le microcosme des observateurs ornithologues quand elle vient en France pour l'hivernage.

                        

En plus des paramètres de taille, elle possède une tête assez large, un grand corps, de larges ailes, la queue quant à elle apparait plutôt courte.

             

Malgré toutes ses différences, elle est souvent confondue avec la Buse variable (Buteo buteo), surtout posée et de dos, si cet oiseau se décline en deux plumages.

                   

L'un dit en forme claire, l'autre en forme sombre et il existe des variantes entre les individus, elles sont pourtant moins notables que chez la variable.

             

À l'observation attentive, la barre assez large en bout de queue blanche est caractéristique de cette buse, parfaitement visible en vol vu de dessous et encore plus nettement sur le dessus quand elle est posée.

             

Le dessous des ailes, est blanc avec une marque noire sur le poignet, l'extrémité assez large des primaires, est noir.

                       

Les secondaires sont barrées avec le bout des plumes sombres ce qui forme un liseré délimitant le bord de fuite jusqu'au corps.

             

Le ventre est brun ainsi que les flancs, signes distinctifs de l'espèce, elle ne porte pas le V pectoral de façon aussi marquée que sa cousine variable.

             

Par contre, la partie supérieure du torse comporte des stries, les tarses sont emplumés jusqu'aux serres, contrairement à ceux de sa cousine en totalité dégagée,

                    

Le manteau et le dessus des ailes, sont bruns pratiquement en totalité chez les oiseaux au plumage à forme sombre formant ainsi un contraste marqué avec la blancheur de la queue.

                         

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Belgique : Février 2011
                          

Les écarts de tailles aident habituellement à la différenciation sexuelle chez beaucoup d'oiseaux et en particulier pour les rapaces où les femelles de nombres d'espèces sont un tiers plus grosses que leur mâle.

                                

Concernant la pattue, ce travail d'identification est des plus ardus dans la nature.

                                              

Cet oiseau possède deux zones d'habitats bien différents, des forêts boréales aux falaises de l'arctique pour la période de reproduction.

            

Pour l'hivernage, elle recherche ce qui se rapproche le plus de la Toundra boisée avec de larges espaces dégagés dans le centre-Est de l'Europe.

 

Ces déplacements erratiques déclenchent un fort émoi parmi les ornithos, comme indiqué plus haut quand un individu vient nous rendre visite.

             

En temps ordinaire, c'est entre avril et mai qu'elle revient sur son aire de nidification, le couple est déjà formé.

               

Si elle tente de revenir sur son site de nidification de l'année précédente, elle doit cependant compter sur la concurrence avec les autres prédateurs ailés tels que les pèlerins, gerfauts ainsi que les Grands corbeaux.

            

Mais, cette espèce semble posséder un bon caractère de conciliation et préfère céder sa place plutôt que de prendre un mauvais coups.

                         

Par ailleurs si l'un des deux conjoints et tué ou perdu pour une raison ou une autre, l'oiseau restant trouve un remplaçant assez rapidement.

             

Les parades nuptiales n'ayant pas fait l'objet de recherches approfondies, les experts s'accordent à dire qu'elles sont semblables à quelques détails prêts, à celle des autres espèces de buses.

                   

Que ce soit dans un arbre, quand il y en a, sur un escarpement de falaise, au sol sur le sommet d'un gros rocher, le nid est constitué de grosses branches.

                   

Celui-ci fini la femelle y dépose entre cinq et sept œufs, tout est lié aux capacités giboyeuses de son territoire.

             

Par exemple dans la zone du Paléarctique, les années d'expansions des Lemmings les pontes sont maximales alors que sur les années d'effectifs normales de ces petits rongeurs, les pontes sont de l'ordre de deux à trois œufs.

                   

C'est en juin que la femelle pond avec un intervalle de deux jours en moyenne ses œufs dont l'incubation dure de 28 à 31 jours, cette tâche est dévolue à la femelle.

             

Son compagnon se charge de la chasse durant toute la couvaison et ensuite il apporte toujours les proies à sa femelle pour que celle-ci, puisse nourrir leurs petits dans les premiers jours de leur vie.

                   

Leur premier essor intervient vers 30 jours environ, ils resteront aux abords de l'aire encore 10 à 15 jours.

             

Le régime alimentaire de cette espèce est constitué de lemmings et de campagnol pour 80 à 90 %, une bonne variété de passereaux vient le compléter et également des oiseaux plus gros comme les pluviers dorés ou encore les lagopèdes.

                   

Apparemment, c'est cette dernière proie qui serait à l'origine du nom d'espèce en latin, à noter que par le passé, cette espèce portait également les noms de : archibuse, busaigle ou encore archibuse-lagopède en référence au Tetraoninae dont elle faisait souvent son repas.

                   

Cette buse, sur l’étendue de son aire de répartition, possède quatre sous-espèces, à savoir, Buteo lagopus lagopus (Pontoppidan 1763), Buteo lagopus sanctijohannis (Gmelin1788), Buteo lagopus kamtschatkensis (Dementiev 1931) et enfin Buteo lagopus menzbieri (Dementiev 1951).

                                       

En France, depuis le 17 avril 1981 et par un arrêté ministériel, ce rapace, comme tous les autres, bénéficie d’une protection totale, bien sûr il est inscrit à l’annexe 1 de la directive oiseaux de l’Union européenne.

                                      

Son  statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure.

                   

Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.

                   

 

                   

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13/09/2013
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