Oiseaux-balades

Oiseaux-balades

Balade du 22-05-2010 sur la nécropole de Thiais.

 

 

Il est 8h45, après une petite discussion avec le technicien à l'entrée de la nécropole, je retourne à ma voiture, comme d'habitude, elle est garée en face du conservatoire, le temps est superbe, ce sera une belle balade.

 

 

Je note au passage la présence d'un Rougequeue noir (Phoenicurus ochruros)  mâle et chanteur juste au dessus du préau à gauche de l'entrée, mais que très peu de moineau, des pies, corneilles noires (Corvus corone), des étourneaux, une Mésange bleue (Parus caeruleus) nous en reverrons plusieurs de ces espèces au cours de la matinée.

 

Claudine arrive et me fait un signe juste avant d'aller garer sa voiture devant la mienne Michel, l'autre gars de la sortie la suit de peu et se range au même endroit, les voiture se tiendrons compagnie  pendant 3h.

 

Les autres participantes arrivent les unes après les autres, il m'en manque une, mais comme nous sommes déjà huit et que l'heure est au départ, notre petit groupe commence ses pérégrinations en partant  tout droit puis vers la droite.

 

Un premier Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla) nous montre sont évolution verticale, au même moment la dernière participante à la balade arrive, en lui prêtant mes jumelles, nous luis montrons l'oiseau, aussitôt rejoint par un second, un Pic vert (Picus viridis) nous alerte de son rire sarcastique des charbonnières de ci de là.

 

 

Un peut plus loin, l'une d'entre nous aperçois un petit passereau au sommet d'un petit conifère, le jizz de l'oiseau, m'oriente  vers un mâle de Linotte mélodieuse (Carduelis cannabina), mais l'oiseau plonge vers le sol, notre attention est attirait par le passage d'un merle, et surtout d'une Grive musicienne (Turdus philomelos) à même la terre.

 

Les Perruches à collier (Psittacula krameri) que nous verrons à de multiples reprises nous ferons entendre leur cris strident et après l'identification de la grive nous reviendrons vers la supposé linotte pour nous apercevoir que nous avions bien  appréhendé l'espèce, mais la surprise viendra de l'observation de cinq jeunes à peine volants ainsi que des deux parents, nul doute que cette espèce soit nicheuse sur la nécropole de Thiais.

 

 

La vision d'une Mésange charbonnière (Parus major)  pénétrant dans un minuscule trou d'une pierre tombale avec une petite chenille dans le bec, le départ quasi instantané du même oiseau avec un sac fécal toujours dans le bec nous confortera dans l'assurance de la nidification de cette espèce sur site.

 

 

 

Un premier lapin attendrira le regard de l'agent féminin de notre groupe, et l'une de ces dames s'écrira « ho un petit lapin » !!

 

Des ramiers décollent bruyamment devant nous alors que des colombins se laissent admirer à quelques distances  sur un arbre ou nous pouvons sans peine distinguer nettement le détail de l'oeil noir.

 

Un Pinson des arbres (Fringilla coelebs), lancera plusieurs cris de contacts, avant d'être localisé

 

Un premier geai, puis un deuxième traversant au vol une parcelle mitoyenne, un premier verdier sera entendu, puis aperçu au vol.

 

Nous nous dirigerons vers la friche, l'espoir d'y observer des Gobesmouches gris (Muscicapa striata),  quelques corneilles noires passent de ci de là, la fauvette à tête noire nous offre un concerto en solo alors que nous apercevons une espèce de pouillot verdâtre sans lui mettre un nom dessus, l'oiseau et furtif.

 

Claudine reste sur place dans l'espoir de l'apercevoir après l'éloignement du groupe, mais rien n'y fait !

 

 

Juste avant, une musicienne et une draine sur le même carré de terrain d'un mètre de coté cherchent leur pitance.

 

 

Nous tournerons vers la droite en quittant les parcelles noyées d'herbes folles  avec l'envie  non dissimulé de voir un rapace ou deux , mais rien à faire, pas l'ombre d'un oiseau de proie dans le ciel !

 

Deux personnes du groupe prendront un peut d'avance alors que sur une plume ramassée au sol, nous pourrons distinguer les marque de morsure sur le tube de la plume, l'occasion d'expliquer la différence entre la plumée d'un carnassier et celle d'un rapace, au vus des grosses plumes noires, mais avec encore du sang dans les tubes des plumes sur le bitume, il est quasi certain qu'une jeune corneille c'est fait bouffer ici, ou pas très loin !

 

 

L'indice de reproduction des Etourneaux sansonnets (Sturnus vulgaris) et de 20, en effet, dans une ancienne loge de Pic épeiche (Dendrocopos major)située à moins de deux mètres du sol, un sansonnet s'y est installé pour sa nidification.

 

Ici encore, la super surprise, au pied d'un  grand arbre à  la couverture foliaire épaisse, plusieurs pelotes de réjection relativement fraîches dont l'une d'elles contient un bec de la taille de celui d'un étourneau, et là encore d'expliquer les autres espèces d'oiseaux possédant la particularité de rejeter des pelotes après digestion des proies.

 

 

 

Puis nous ferons un petit détour pour voir si le pseudo pouillot était revenu, seul un couple de fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla), nous offrira quelques apparitions bondissantes.

 

Je quitterais ce coin agacé de n'avoir pus identifier le petit piafounet couleur olive !

 

Un nid en bon état de turdidé tombé à terre sera l'occasion d'une petite discussion quand Claudine (toujours elle !) reviendra nous avertir qu'elle à vu un Gobe-mouche gris (Muscicapa striata) à l'endroit même ou nous en avions observé deux ans plus tôt avec Annette de Bagneux.

 

 

 

Au passage, je montrerais les pelotes ramassées à l'autre garçon du groupe qui ne les avait pas encore vus.

 

Sur le grand cèdre, le gobe-mouches gris est bien là, en fait ils sont deux, certainement un couple  pour une observation magique.

 

 

Un Rougegorge familier (Erithacus rubecula) fera une sympathique apparition de notre point de vue, deux bons à terre, et le revoilà parti dans la haie ainsi qu'un Accenteur mouchet (Prunella modularis), autrement appelé le traine buisson. 

 

Trois heures que nous sommes là, les estomacs crient famine, en nous dirigeant vers la sortie, nous perdons une observatrice puis une autre car elles ont des obligations.

 

À ce moment là nous pourrons apercevoir une deuxième race de mammifère sous la forme d'un Ecureuil roux (Sciurus vulgaris), complètement plaqué au tronc d'un noisetier de Byzance, après quelques instant de miroise, nous le quitterons  assez rapidement pour ne pas le stresser un peu plus, une Hirondelle rustique (Hirundo rustica) sera aperçu, quelque martinets, enfin un faucon au cri caractéristique sera entendu.

 

 

Un petit au revoir et le reste du groupe se sépare, je finalise la visite avec Claudine, et je pars dans une restauration rapide en face du cimetière pour revenir juste après, car le truc qui m'ait resté en travers de la gorge, c'est le petit passereau verdâtre de la friche que je ne suis pas arrivé à identifier.

 

J'aurais une discussion quelques instant avec un technicien qui ayant vu ma voiture seule prés de la première intersection avant la friche et qui se demandait ce qu'elle faisait là.

 

Mais bon malgré une nouvelle observation plus que furtive du passereau, je ne  suis pas parvenu à mieux le voir et en l'absence de photo, j'en resterais avec un gros regret sur le coeur en quittant la nécropole de Thiais avec la vague impression d'avoir rater un truc super.

 

Même si sur le chemin du retour, un Bruant jaune Emberiza citrinella et un Pic épeiche  (Dendrocopos major) s'ajouteront à la liste des espèces observées ce jour! 

 

Au total, 25 espèces aperçues et entendue sur quelques heures à peine, ce cimetière vaut le déplacement.



28/05/2010
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 101 autres membres