Balade du 10-09-2016 sur la nécropole de Thiais.
Pour la reprise des balades le temps, est splendide un ciel d’azur et Zéphyr ne se montre pas, ce sera une belle promenade.
En attendant les participants éventuels, car une fois n’est pas coutume je suis nettement en avance, je décide d’aller faire un tour, mais Franck me stoppe dans mon élan de découverte pour me faire part de ses quelques maigres observations avant sa prise de fonction.
En réalité le poste qu’il occupe depuis deux ans, fait qu’il pratique moins de rondes que par le passé et par conséquent, moins de miroises, mais il reste vigilant tout de même.
il m’annonce donc qu’une buse de morphe sombre, une variable était présente depuis une quinzaine de jour au nord-est du cimetière et qu’aux pieds des piliers de la sortie principale, il a repéré des fientes ainsi qu’une dizaine de pelotes de réjection.
De suite, je suis intéressé et ensemble allons voir les reliquats laissés par un rapace défini, car il pense avoir entendu un mâle de hulotte il y a peu, mais force est de constater que sur place, ce que je vois n’est pas en phase avec ce que je crois savoir de la hulotte.
En effet, je m’aperçois immédiatement que la taille des pelote, est bien trop petite à mon goût pour la plus grosse chouette de France et de plus, normalement de petits os doivent apparaitre, hors là il n’en est rien et je place donc un jeton de super marche près d’une d’elles pour faire une photo histoire de vérifier ultérieurement.
De retour à son bureau, il me montre des plumes qu’il a ramassé et comme je n’écoute pas toutes ses explications, je ne comprends pas la corrélation entre les plumes et les pelotes e régurgitations.
Un peu plus tard, Olivier passe devant moi sans un signe et va vers le fond de la nécropole, il me dira ensuite qu’il a aperçu un gros rapace une buse, surement la même observée par Franck, puis Michel arrive, ensemble, avec mes deux compagnons nous allons voir les pelote.
Tous deux arrivent au même constat que moi, c’est plutôt du crécerelle et l’oiseau responsable de ces rejets a dû venir souvent, vu la quantité de pelotes au sol.
Au-dessus du grand préau, les Étourneaux sansonnets (Sturnus vulgaris) sont superbes aussi bien les adultes que les juvéniles, personnellement, j’adore les plumage tacheté de blanc très contrasté.
Un jeune Merle noir (Turdus merula) apparait au pied d’une haie, il est facilement reconnaissable aux taches plus claires qui parsèment son plumage, mais il disparait rapidement.
Vers 9h 1/4, deux autres personnes se joignent à notre trio, l’une est déjà venu l’autre non et après quelques présentations d’usages, nous commençons la balade.
Plus tôt dans la semaine, Franck a vu une multitude de « piafs indéterminés » dans une parcelle en face de la grande entrée et nous y allons directement, mais pas l’ombre de la queue d’un oiseau, par contre des bleuets partout, ainsi que d’autres fleurs dont les graines sont arrivées là au moment des grands travaux du printemps dernier.
Nous décidons de retourner vers la sortie pour montrer les pelotes à Marie-Anne et Chantal où Olivier et Michel prennent la parole pour des explications pédagogiques à souhait et juste pour tester les connaissances entre nous, nous cherchons rapidement les « genres » qui possèdent se comportement de rejet des parties non dissoutes par la digestion.
Plus tard, Olivier qualifie d’un terme technique propre à sa profession une évacuation d’eau pluviale pour nous signaler la présence d’un Rougequeue noir (Phoenicurus ochruros) l’oiseau ne voulant pas redescendre de l’arbre où il s’est réfugié, nous n’aurons pas plus d’information sur cette observation plus que furtive.
Puis nous commençons vraiment la balade en nous dirigeant vers la parcelle N1, Ici des Corneilles noires (Corvus corone) sur les pelouses ou dans les airs, les Perruches à collier (Psittacula krameri) très loquasses se font entendre autour de nous.
Un laridé est repéré au vol, c’est une Mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus) tout simplement en plumage de transition, plus bas, ce sont les papillons qui nous charment de leurs belles couleurs.
Des Pigeons bisets (Columba livia) à l’unité ou à plusieurs et même un énorme groupe de plusieurs dizaines d’individus, en vol compact au moment où un de leurs cousins décolle devant nous et la possibilité d’expliquer ici, les différents critères diagnostiques des trois espèces, vivant en France et présentes sur le site de Thiais.
Dans la frondaison des grands marronniers, le Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla) et bien présent où il se balade sur les troncs et les branches, son cri sur aigu ne nous permet pourtant pas de le localiser à la vue, mais ce sera chose faite un peu plus tard sur d’autres essences bien moins fournies en couvertures foliaires.
Un Pigeon colombin féral (Columba oenas), décolle devant nous d’un arbre, décri un arc dans les airs pour disparaitre rapidement à ma vue, ce sera le seul individu de l’espèce aperçu ce matin.
Un superbe chat domestique couleur gris perle est aperçu en maraude de long en long, il se balade sans trop se soucier du monde environnant.
De temps à autres, des perruches couleur sinople fendent le ciel de leur vol tendu, parfois se posent près de nous pour des observations de qualité, là aussi les explications sur le statut d’espèces « dites » férales fusent.
le chant d’un mâle de Mésange bleue (Cyanistes caeruleus) nous parvient, le Pic vert (Picus viridis) est omniprésent tant par les observations que par l’écoute de son rire sarcastique, il est quasiment partout et le Pigeon ramier (Columba palumbus) par contre, est lui bien moins présent, alors qu'un corvidé bicolore cherche sa pitance au sol.
A quelques distances, une ombre furtive que je qualifie d’énorme décrit une courbe puis disparait sans certitudes, cela restera une image éphémère, Olivier me pousse à donner une espèce, mais j’y renonce pour le moment.
Entre deux petits conifères d'ornement, une araignée a tissé une toile, une merveille d'ingénierie juste pour la capture d'insectes dans le but de se nourrir, l'évolution naturelle au cours des millions d'année a tout de même créé des choses incroyable.
Nous avons la chance de pouvoir observer plusieurs Pouillots véloces (Phylloscopus collybita) nettement visibles, alors que nous avions contacté des Mésanges charbonnières (Parus major) juste au-dessus de nous dans les branches de petits arbres.
les grimpereaux deviennent plus visibles et les Pies bavardes (Pica pica) animent le cimetière d’un vacarme facilement reconnaissable parmi tous les corvidés.
C’est le moment que choisi Olivier pour repérer une Hirondelle de fenêtre (Delichon urbicum) isolée assez loin dans le ciel, une retardataire apparemment, de son côté mon ami m’affirme en avoir vu d’autres il y a encore quelques jours.
Quant à Michel et moi, notre seul souci du moment étant de savoir si elle est au-dessus du cimetière ou non, mais l’observation étant trop belle, je la compte dans notre liste du jour vu notre position par rapport à celle de l’oiseau.
Une nouvelle fois nous observons un Geai des chênes (Garrulus glandarius), celui-là et suivi de près par un congénère mais ceux-là, n’on pas le jabot rempli de fruit pour constituer les réserves comme le précédent, puis c’est au tour d’un Pinson des arbres (Fringilla coelebs) d’attirer notre attention et lui est bien le seul fringile de son espèce contacté ce matin.
Un Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) est aperçu au vol, il se pose sur une branche et une approche mesurée nous permet de le retrouver, juste le temps pour nous de le voir plonger au sol où il reste un moment, on peut le voir donner des coups de bec sur quelque chose dont on ne distingue pas la forme, puis de le voir s’envoler suite à l’approche trop rapide de l’un de nous.
Un peu plus tard, une nouvelle pelote de réjection est découverte au sol, complètement aplati par le passage d’un véhicule, mais pas de doute, c’est bien celle d’une Chouette hulotte (Strix aluco) cette fois-ci la taille, le contenu tout y est et olivier comme dans une prière à genou se lance dans une profession de foi et récite des chapelets d’informations concernant cette façon d’évacuer tout ce que les rapaces en particulier font des reliquats de leurs repas impossible à digérer.
Encore des pies, des corneilles et autres colombidés, un Premier Pic épeiche (Dendrocopos major) est contacté au cri, quelques instants plus tard, nous aurons une maigre présence visuelle, mais un peu mieux après ainsi qu’ un autre Rougegorge familier (Erithacus rubecula).
Un Mâle de Verdier d’Europe (Chloris chloris) est entendu, localisé pour la direction, mais ce sera tout, j’ai l’impression toute personnelle que l’espèce est également de plus en plus ardue à contactée sur le site.
Alors que nous regardons un nouveau crécerelle, une Buse variable (Buteo buteo) apparait, pour disparaitre presque aussitôt à notre grand dépit, nous pensons qu’elle s’est perché, mais arrivé sous l’arbre, pas l’ombre de la queue du rapace.
Comme nous l’avait indiqué le technicien au début de matinée, la Renoué du Japon (Fallopia japonica) qui avait investi quelques parcelles au nord est de la nécropole a été totalement rasée à blanc, cela n’empêche pas une retardataire de Fauvette grisette (Sylvia communis) de lancer un chant automnal afin d’affirmer sa présence.
Une nouvelle charbonnière se fait entendre un nouveau faucon à moins que ce ne soit le même que tout à l’heure et soudain apparait une grosse silhouette sombre, elle monte au-dessus des arbres à quelques distances de nous, parfaitement dégagée.
Un Goéland argenté (Larus argentatus) adulte passe nonchalamment, les pattes bien rangées sous le plumage mais parfaitement reconnaissable au plumage et à la taille.
Une superbe buse, bien sûr une variable montant tranquillement dans les thermiques nous profitons de la miroise jusqu’à sa disparition derrière la cimes des grands arbres, mais notre plaisir ne s’arrête pas là, car en effet un second individu se dégage à l’opposé de la parcelle et suis le précédent.
Le faucon est toujours là, il cercle à la recherche d’une proie potentielle et à un moment nous pouvons dans le même cadre constater la différence de taille entre les deux rapace, la buse montant plus rapidement dans les hauteurs aucune photo ne sera exploitables pour comparaison ultérieure.
Un autre Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) et avec la ronde de Mésange à longue queue (Aegithalos caudatus) observée plus tôt et le Moineau domestique (Passer domesticus) sortie du chapeau d’Olivier, la liste des oiseaux du jour sera close en effet le pouillot au chant que j’avais attribué à une autre espèce de convainc pas mon complice et on en reste là pour finir tranquillement ce matin, un saut ensemble chez l ‘américain d’en Face pour une petite collation et chacun rentre à la maison jusqu’a la prochaine balade prévue le 08/10.... le jour mon anniversaire :)
Tout grand merci pour la présence de chacun.
1 Étourneaux sansonnets
2 Merle noir
3 Rougequeue noir
4 Grimpereau des jardins
5 Pigeon colombin
6 Corneilles noires
7 Perruches à collier
8 Mouette rieuse
9 Pigeons bisets
10 Mésange bleue
11 Pic vert
12 Pigeon ramier
13 Pouillots véloces
14 Mésanges charbonnières
15 Pies bavardes
16 Hirondelle de fenêtre
17 Geai des chênes
18 Pinson des arbres
19 Faucon crécerelle
20 Chouette hulotte
21 Pic épeiche
22 Rougegorge familier
23 Verdier d’Europe
24 Buse variable
25 Fauvette grisette
26 Troglodyte mignon
27 Mésange à longue queue
28 Moineau domestique
A découvrir aussi
- Balade du 13-04-2013 sur la nécropole de Thiais.
- balade du 11-10-2014 sur la nécropole de Thiais
- Balade du 03-11-2018 sur la nécropole de Thiais.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 106 autres membres