Balade du 07-09-2024 sur la nécropole de Thiais.*
Ce matin, la balade matinale se déclinera sous un ciel largement nuageux, même si pour le moment, il n’est pas réellement menaçant, mais voilà, on y est, on y reste.
Daniel est le premier participant que je repère, mais de suite une petite déception, Sabine est absente.
Nous discutons quelques instants sur mon récent déplacement en Asie et les splendides volatiles que j’y ai observés.
Pendant ce temps-là, quelques Corneilles noires passent au vol et le cliquetis d’un Rougegorge Familier se fait entendre du côté du bâtiment de la conservation.
Nathalie, puis Joëlle arrivent pour grossir les rangs de notre petit groupe et c’est au tour de Léa accompagnée de Tristan de nous rejoindre.
Une bonne surprise pour moi est de retrouver Delphine et Ewen, le petit bonhomme, très éveillé, m’épate à chaque fois que je le rencontre.
Agnès arrive pour clore la liste des participants à notre balade matinale et une fois les présentations d’usages effectuées, nous nous apprêtons à entamer notre parcours.
Nous ne faisons que quelques pas, en effet, la présence d’un Geai des chênes au sol vient d’être détectée et les spéculations sur son activité vont bon train.
Geai des chênes (Garrulus glandarius)
La possibilité qu’il commence ses réserves hivernales est grande, car un autre individu a été aperçu dans les airs, le jabot déformé par le transport de fruit.
Quelques Pigeons bisets sont contactés, sans plus et au loin, le rire sarcastique du Pic vert raisonne dans l’ambiance humide.
Alors que nous sommes au niveau de la porte monumentale de sortie du cimetière, plusieurs observateurs repèrent de grosses formes sombres un peu au-dessus des arbres.
Deux Grands cormorans, pour le moins, passent au-dessus de nous, puis sortent des limites du site et disparaissent sans plus de remords et à quelques pas, un merle au cou dénudé nous interpelle.
La parcelle N°1 et le jardinet extérieur n’apportent rien en termes d’espèce, dans ce dernier, un chat domestique semble avoir élu domicile sous l’œil bienveillant de madame la conservatrice.
De retour sur le site, un Écureuil roux est vu bondissant de branche en branche et active sérieusement l’intérêt du jeune Ewen qui tente quelques prises de vue.
Pour le moment, le résultat est mitigé, mais une certitude est acquise quant à ses capacités dans le domaine et dans un avenir proche.
Pour l’heure, les Perruches à collier sont omniprésentes, mais pas si loquaces que cela, même si nous les entendons nettement.
Encore à l’abri de la dense couverture foliaire des grands marronniers, le Grimpereau des jardins nous envoie son chant aigu parfaitement audible même s'il reste bien dissimulé.
À quelques distances, une Grive musicienne bénéficie d’une observation des plus éphémères au moment de son envol pour ne plus réapparaitre de la matinée.
À un moment, un geai facétieux se joue de nous au milieu des pierres tombales en se montrant quelques secondes puis en disparaissant assez rapidement.
Les Pies bavardes sont bien présentes, cependant en moins grand nombre que d’habitude, tout comme les Étourneaux sansonnets en quantités éparses suivant les secteurs de la nécropole.
Un Pinson des arbres est entendu, mais malheureusement pas observé, puis nous passons de l’autre côté de la grande partie dégagée.
Pour notre dommage, sans avoir la chance de trouver les traquets vus par Sabine et Daniel la semaine passée.
Un Faucon Crécerelle est tout de même contacté, glissant sur un courant invisible, certainement en phase de chasse pour l’un des premiers repas de la journée.
En progressant, nous passons sur l’une des parties de route végétalisée et avons la chance de croiser des Pigeons colombins qui malgré tout décollent à notre approche.
Nous décidons de faire une petite halte dans la parcelle où toutes les plaques sont semblables, pour un festival d’envol de petits passereaux dans tous les sens.
Ici, des Mésanges charbonnières, là un Accenteur mouchet, à quelques pas, une femelle de Gobemouche noir pixelisée par Daniel.
Un Merle noir fuse d’un buisson, va se percher pour rester en évidence un instant vraiment court, puis disparait d’un coup d’aile.
Que du bonheur et un peu de stress tout de même, pour tenter de ne rien perdre de toutes ses apparitions, et même Ewen y va de sa photo d’écureuil, dont personne ne soupçonnait la présence.
À quelques distances, un Pic épeiche est entendu brièvement, puis plus rien et l’oiseau ne sera même pas recherché.
Le chant du Pouillot véloce atteste de sa présence, et son apparition fait la joie de tous pour un individu des plus mobiles.
Pouillot véloce (Phylloscopus collybita)
Juste avant de quitter la parcelle, une Fauvette à tête noire émet un cri de contact et s’envole immédiatement à la première tentative d’approche pour prendre plus de 25 m de distance dans la direction opposée.
Des perruches couleur sinople assez bruyantes sont contactées devant nous, et c’est encore le plus jeune d’entre nous qui en aperçoit une au plumage azur.
Perruches à collier (Psittacula krameri)
La prospection aux jumelles dans un parfait contrejour permet tout de même à toutes et à tous de faire de belles observations collégiales.
La recherche de l’oiseau bleu nous permet également de pouvoir observer un congénère au plumage entièrement jaune.
Perruches à collier (Psittacula krameri)
Les psittaculidés s’envolent les uns après les autres dans des directions parfois différentes et tout le monde se met à remercier Ewen pour sa vigilance et son œil affuté.
Notre marche reprend pour finir par arriver sur la zone de la friche, qui commence à disparaitre au détriment de plantations domestiques.
Au portail vert, le rougegorge est de nouveau entendu, un Troglodyte mignon se pose sur le mur et disparait immédiatement, nous laissant un peu frustrés.
En sortant de sous la voûte végétale, une forme de grande taille nous apparaît, rien de moins qu’une splendide Buse variable, à une distance plus que raisonnable pour nos jumelles.
Il ne faut cependant pas trainer, l’oiseau de proie, manifestement en chasse, utilise avec une aisance séculaire les courants aériens pour survoler ce qui semble être encore son futur lieu d’hivernage.
Sur les indications de Daniel, nous nous dirigeons vers l’ALGECO afin de tenter de nouvelles rencontres.
En scrutant, sous les petits arbres qui se trouvent là, plusieurs Roitelets huppés sont entendus, localisés à la vue, mais pour des observations fantomatiques à travers la végétation fournie.
Plus loin, c'est une corneille avec des plumes blanches sur le cou qui nous pose question et qui engage la conversation sur les problèmes liés à la pigmentation du plumage.
Pour le reste, nous faisons chou blanc quant à l’écorcheur aperçu quelques jours plus tôt par Daniel et commençons à remonter vers la sortie.
Pie-grièche écorcheur Lanius collurio vue par Daniel une semaine pus tôt! Une première pour Thiais
Toutes les espèces déjà vues sont de nouveau rencontrées, des Goélands argentés viennent s’inviter sur notre liste et le log nous permet d’ajouter la Mésange bleue le Pigeon ramier ainsi que le Gobemouche gris.
Gobemouche gris (Muscicapa striata)
Je remercie l’ensemble des participants pour avoir tenu la ligne jusqu’au bout, malgré la pluie que nous avons essuyée.
Daniel me rappelle l’erreur d’écriture pour la balade du mois d’octobre et c’est le moment où chacun retourne chez soi.
Un rendez-vous est proposé pour la prochaine balade début octobre, le samedi 5 et non le lundi 7 comme inscrit au calendrier de la LPO.
Deux semaines plus tard, en faisant le tri dans les photos de Daniel, un Roitelet triple-bandeau sera retrouvé, pour allonger un peu cette liste journalière.
1) Corneilles noires Corvus corone)
2) Rougegorge Familier (Erithacus rubecula)
3) Geai des chênes (Garrulus glandarius)
4) Pigeons bisets (Columba livia)
5) Pic vert (Picus viridis)
6) Grands cormorans (Phalacrocorax carbo)
7) Perruches à collier (Psittacula krameri)
8) Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla)
9) Grive musicienne (Turdus philomelos)
10) Pies bavardes (Pica pica)
11) Étourneaux sansonnets (Sturnus vulgaris)
12) Pinson des arbres (Pinson des arbres)
13) Faucon Crécerelle (Falco tinnunculus)
14) Pigeon colombins (Columba oenas)
15) Mésanges charbonnières (Parus major)
16) Accenteur mouchet (Prunella modularis)
17) Gobemouche noir (Ficedula hypoleuca)
18) Merle noir (Turdus merula)
19) Pic épeiche (dendrocopos major)
20) Pouillot véloce (Phylloscopus collybita)
21) Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla)
22) Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes)
23) Buse variable (Buteo buteo)
24) Roitelets huppés (Regulus regulus)
25) Goélands Argentés (Larus argentatus)
26) Mésange bleue (Cyanistes caeruleus)
27) Pigeon ramier (Columba palumbus)
28) Gobemouche gris (Muscicapa striata)
29) Roitelet triple-bandeau (Regulus ignicapilla)
A) Chat domestique
B) Écureuil roux
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