Oiseaux-balades

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Balade du 09-03-2019 sur la nécropole de Thiais.

                   

Un ciel plombé à souhait au-dessus de ma tête quand j’arrive sur la nécropole de Thiais, avec un petit vent qui accentue l’impression de froid.

   

Reste que c’est une véritable cacophonie de chant qui m’accueille à la descente de la voiture, l’humidité de l’air amplifie les sons qui pour le coup, m’apparaissent comme beaucoup plus proches qu’en réalité.

   

Franc vient droit sur moi pour me saluer et en le voyant arriver, j’espère secrètement une possibilité d’observation sur le site.

   

Il a bien vu la bécasse s’envoler à moins de dix mètres il y a déjà quelques jours, mais ne saurait m’assurer si elle est toujours présente sur le cimetière.

   

La discussion continu un moment et les Chardonnerets élégants (Carduelis carduelis) se font entendre avec plus de précision, plus haut dans les airs, les Corneilles noires (Corvus corone) semblent jouer avec les courants aériens.

   

Alors que les premiers participants arrivent, un vol de quatre perruches à la couleur sinople fend le ciel de leur vol puissant.

   

Un premier Verdier d’Europe (Chloris chloris) et capté au chant, puis furtivement aperçu au sommet d’un peuplier et du côté du grand préau, les Étourneaux sansonnets (Sturnus vulgaris) se rassemblent, s’envolent puis se reposent avec beaucoup de bruit.

   

Les chardonnerets bougent également, un vol de plus cinquante individus, passe au-dessus de nous et les fringiles vont se jucher au fait des grands arbres.

   

Malgré la mauvaise lumière et le contre jour total, l’observation est vraiment sympa, reste que nous aimerions que les petits oiseaux descendent un peu plus bas.

   

Une bergeronnette charbonnière est aperçue papillonnant au-dessus du parking par l’un des « cadres » de la balade, aussitôt confirmée par Franc, j’ai du mal à en croire mes oreilles.

   

Je regarde cette nouvelle espèce, voir cet hybride, avant de l’homologuer avec un agréable éclat de rire, bien sûr l’information ne m’a pas échappée et Alain me lance, si Franc l’a confirmé, c’est que c’est bon^^

   

En fait de nouvelle espèce, c’est un Pinson des arbres (Fringilla coelebs) qui lutait contre le petit vent à ce moment-là, reste que l’ambiance est lancée, ce sera encore dans la bonne humeur.

   

Michel, arrivent et clos le nombre de participants à cette balade matinale sur le site, Mihaela, Alain et moi, sommes assez pressés de savoir s’il nous apporte une bonne nouvelle.

   

C’est le départ de la promenade et comme d’habitude en direction de la parcelle N°1, le chant des Grimpereaux des jardins (Certhia brachydactyla) est parfaitement perceptible, mais pour le moment, pas moyen de voir u seul de ces passereaux au plumage chiné.

   

Les mâles chanteurs de Mésanges bleues (Cyanistes caeruleus) affirment leur présence par le chant et au moment où je tente de pixéliser l’un d’eux, je me rends compte que la batterie de mon APN et à plat et je retourne à la voiture pour en changer.

   

A mon retour, je constate que toutes les jumelles sont rivées au visage de leur propriétaire et bien sûr j’en demande la raison.

   

Une Perruche à collier (Psittacula krameri) est en cours d’observation, elle est totalement jaune, pour cette espèce, la couleur dominante des oiseaux est le vert.

   

Comme il n’y a pas de pigment vert chez les psittacidés, c’est forcément dû à une carence en Mélamine, cette mutation serait apparue dans la nature aux environs des années 1920.

   

Pour ce qui est de cet oiseau, je ne peux que le voir s’envoler et disparaitre avant de le regarder correctement.

   

Le petit jardinet extérieur nous offre un Merle noir (Turdus merula), mais les Roitelets et le traîne-buisson, sont totalement absents.

   

Au sol, une plumée est constatée, certainement une grive, une musicienne , en l’absence de sang, il est difficile de supputer sur la mort de l’oiseau, tout au plus déterminer le genre de prédateur qui s’est offert un repas.

   

Une Mésange charbonnière (Parus major) une vraie cette fois, est aperçu entrant dans une cavité, dont l’aspect est trompeur ce qui nous fait dire à Alain et moi qu’il n’y a pas de trou à cet endroit, c’est une erreur, l’oiseau sort sous notre nez comme pour nous narguer.

   

La Pie bavarde (Pica pica) est omniprésente, alors que le Pouillot véloce (Phylloscopus collybita) se fait entendre pour la seconde fois.

   

Un peu de raffut dans les branches et nous retrouvons la perruche couleur soleil et cette fois-ci dans de parfaites conditions, on dirait qu’elle prospecte elle aussi, des cavités pour la prochaine saison de reproduction qui débute sous peu.

   

Un Rougegorge familier (Erithacus rubecula) est entendu puis brièvement observé, normalement, en cette saison les mâles de l’espèce sont plus loquace, mais bon il fait frais et humide ce matin.

   

Michel Capte un Grive draine (Turdus viscivorus) du regard, mais qui reste difficile à localiser pour presque tout le monde.

   

Encore le rire sarcastique du Pic vert (Picus viridis), plusieurs pinsons nous fuient, le groupe est quand même ausculté des fois qu’un cousin du nord ce serait joint à la bande.

   

Notre groupe se traine en longueur, nous n’avançons pas trop vite ce matin, on peut même dire que le rythme est plutôt lent.

   

Pour ce qui est des colombidés, la densité de Pigeons colombins (Columba oenas) est élevée ce matin, sur la matinée au moins six couples ont été observés et facilement qui plus est.

   

Les Écureuils roux sont également de la partie et enchantent les protagonistes de la balade, certain sont vraiment roux alors que d’autres, bien plus sombres.

   

Tour à tour, plusieurs Geais des chênes (Garrulus glandarius) sont observés, la plupart du temps dans de bonnes conditions et le chant du Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) perché sur une haie nous réveille un peu.

   

Un Pic épeiche (Dendrocopos major) est aperçu dans un vol chaloupé puis un autre un peu plus tard au milieu des branchages.

   

Du côté de la zone de la friche, hormis les corneilles et quelques Pigeons ramiers (Columba palumbus), rien si ce n’est une averse assez froide qui commence à tomber et dans ce coin, il n’y a pas le moindre abri et nous devons presser le pas pour tenter d’en trouver un.

   

Au bout d’un moment, la pluie cesse et nous faisons un écart pour ne pas déranger une cérémonie en cours.

   

Plus loin, encore des charbonnières au pied d’une rangée de troènes et là aussi, il est aisé de différencier facilement les deux sexes de l’espèce.

   

Un nouveau merle, un grimpereau facétieux qui se cache en permanence de l’autre côté du tronc qu’il prospecte, une Grive musicienne (Turdus philomelos) bien vivante celle-ci chante sans modération.

   

Un envol de Pigeon biset (Columba livia) ici ou là anime le cimetière.

   

Un laridé, puis plusieurs autres passent au-dessus des grands arbres, ce sont des Mouettes rieuses (Chroicocephalus ridibundus).

   

L’Accenteur mouchet (Prunella modularis) se montre trop rapidement et à un moment, le cri du Moineau domestique (Passer domesticus) est entendu, Alain contourne l’alignement de végétaux d’ornement et conforme l’espèce.

   

Je le rejoins pour voir moi aussi trois piafs, passer de droite à gauche de l’allée puis disparaitre définitivement.

   

En arrivant derrière la conservation, nous regardons en espérant y trouver le rouge queue, il y a quelques années il était bien plus présent tout au long de l’année.

   

Les chardonnerets sont toujours présents, mais pas plus visible qu’en début de matinée.

   

Une paire de grimpereaux avance devant nous, les deux oiseaux du couple sont en parade, la femelle à souvent les ailes à demi déployées et quémande de la nourriture.

   

Le mâle visite même les nichoirs installés par Franc et en ressort avec un petit arachnide coincé dans le bec.

   

Une ombre passe à notre verticale, rien de moins qu’un Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) mais l’observation reste éphémère.

   

C’est le moment de la séparation, je remercie comme à chaque fois tous les courageux qui ont entrepris cette balade avec moi ce matin.

   

Nous donnons les informations à Franc et Mihaela, Alain Michel et moi allons chez l’américain pour manger un truc chaud et comme j’ai laissé mon portefeuille sur la table du salon, c’est Michel qui m’invite.

   

Pour la prochaine balade, je serais revenu du nouveau monde et nous pourrons en parler  la période de nidification sera avancée et les arbres porteront des feuilles.

   

Chardonnerets élégants

Corneilles noires

Verdier d’Europe

Étourneaux sansonnets

Pinson des arbres

Grimpereaux des jardins

Mésanges bleues

Perruche à collier

Merle noir

Mésange charbonnière

Pie bavarde

Pouillot véloce

Rougegorge familier

Grive draine

Pic vert

Pigeons colombins

Geai des chênes

Troglodyte mignon

Pic épeiche

Pigeons ramiers

Grive musicienne

Pigeon biset

Mouettes rieuses

Accenteur mouchet

Moineau domestique

Faucon crécerelle

   

Écureuil roux



16/03/2019
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