Oiseaux-balades

Oiseaux-balades

Balade du 01-12-2018 sur la nécropole de Thiais.

        

Pas d’encombre pour arriver sur la nécropole de Thiais ce matin,  mais le ciel est complètent plombé et sérieusement menaçant.

    

Reste qu’une vilaine alarme du tableau de bord du C4 m’a informé juste avant d’arriver que l’un des pneus de la voiture, était crevé.

    

Une petite contrariété, mais rien d’insurmontable, car je pense au temps où il n’y avait pas d’avertisseur et où l’on pouvait facilement finir sur la jante en perdant au moins un pneu sinon deux.

     

En arrivant à la barrière du cimetière, je demande au technicien s’ils ont un compresseur pour me dépanner provisoirement, mais plus tard j’apprendrais que celui-ci est hors d’usage.

    

Donc je gare mon véhicule à la place habituelle en remettant le règlement de ce souci à la fin de la balade matinale.

    

Comme je suis un peu en avance, je vais faire un tour à pied  en direction de la parcelle N11, car je viens d’entendre un cri que je n’ai pas reconnu de suite.

    

La Pie bavarde (Pica pica) commence à se mouvoir dans les allées et sur les pelouses rases, les Étourneaux sansonnets (Sturnus vulgaris) se font entendre.

    

Poussant jusqu’à la N°4, je n’entends  plus rien de particulier et je fais demi-tour pour aller à la rencontre des courageux amateurs pour cette balade mensuelle.

    

Il faut dire que Thiais est assez extrapolé par rapport à Paris et une balade, même ornithologique mensuelle pour la LPO n’attire pas les foules.

    

Reste que mon épouse a reçu en mon absence plusieurs messages de volontaires et nous y voilà, c’est la dernière balade de 2018 ici.

    

D’ailleurs  quand j’arrive près de ma voiture, il y a quelques personnes sous le préau,  j’attends quelques instants, mais ne les voyant pas bouger, je vais à leur rencontre.

    

Les présentations commencent ainsi que celles du site et force est de constater que ce matin, nous serons en petit comité.

    

Le moment du départ approche et au moment où mon téléphone sonne un Goéland argenté (Larus argentatus) passe au vol juste au-dessus des arbres et de la sortie du cimetière.

    

Deux Perruches à collier (Psittacula krameri) filent à toute allure en émettant au passage un cri parfaitement reconnaissable.

    

Franc vient me saluer et me confirme la pane du compresseur, mais il m’apprend également le fait qu’il a entendu la nuit dernière le chant d’un rapace nocturne.

    

Il m’indique la zone approximative pour que je puisse prospecter plus facilement, en effet, il y a un bon moment que la présence de l’oiseau de proie est certaine ici, mais moi, je ne l’y est jamais rencontré.

    

A la vérité, il y a  un sacré moment que je n’ai vu d’individu de l’espèce et je serais assez heureux d’en revoir un et de le partager avec un groupe d’amateurs d’oiseaux.

    

Le pourcentage élevé d’humidité  dans l’air permet d’entendre les chants d’oiseaux plus loin et la perte de couverture foliaire sur les arbres, devrait aider à localiser les oiseaux.

    

Michel arrive à ce moment-là et cela me fait plaisir de le voir ce matin, cela permettra d’avoir un autre regard sur la balade.

    

Cela tombe bien, car au moment où nous nous dirigeons vers la parcelle N1 comme d’habitude, un oiseau apparaît dans le ciel, j’annonce un « faucon » bien  trop rapidement.

    

 Je suis complètement à côté de la plaque, en effet Michel me reprends pour déterminer une .....Mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus).

    

Il me faudra un bon moment à me demander comment j’ai pu prétendre à un rapace en voyant un laridé.

 

Le cri suraigu du Grimpereau nous parvient facilement, alors que la parcelle N°1 n’apporte rien en terme de nouvelle espèce.

    

Un petit vent souffle et avec le temps humide, la sensation de fraîcheur augmente, je ne regrette pas la polaire que j’ai enfilé.

    

Comme disait un ancien participant, il faut faire comme pour les oignons il faut enfiler plusieurs couches, quitte à en enlever ultérieurement.

    

Plusieurs Pigeons ramiers (Columba palumbus)  se posent entre les croix des sépultures  du Carré des soldats Serbes tombés au combat pour la France durant la grande guerre ainsi que celle de 1939/1945.

    

A contrario, ce matin, le petit jardin extérieur est assez animé, j’y perçois le chant d’un Rougegorge familier (Erithacus rubecula), mais quand on arrive sur place, c’est un Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) qui se montre.

    

Une Grive musicienne (Turdus philomelos) quitte une branche dégagée pour se réfugier au sommet d’une espèce de grand cèdre, nous ne la reverrons plus.

    

J’entends quelques railleries venant de Michel, mais rien de méchant, un puis deux Merles noirs (Turdus merula) se poursuivent l‘un l’autre à tour de rôle.

    

Et enfin, mon acolyte du moment capte de façon éphémère un Accenteur mouchet (Prunella modularis) qui se réfugie aussitôt dans le couvert des feuilles encore présentes.

    

Par chance le rouge-gorge entendu plus tôt sera aperçu, mais trop rapidement à mon goût.

    

Des sansonnets sont vus se posant plus loin au sommet des grands arbres d’une parcelle voisine, mais le vol ne correspond en rien, pas plus que la forme.

    

En fait il s’agit de Grive Mauvis (Turdus iliacus)  avec quelques merles dans leurs rangs, celles-là même dont nous parlions quelques instants plus tôt.

    

Nous sommes tout proches de la zone technique et un mouvement est capté au fait d’un autre arbre, sur une énorme boule de gui, un Grive draine (Turdus viscivorus) consomme des fruits de la plante parasite.

    

Nous discutons des critères diagnostiques de chaque espèce de turdidés couramment vus en France quand le cri de contact d’une ronde de Mésange à longue queue (Aegithalos caudatus) nous permet de localiser jusqu’à six individus de l’espèce.

         

Cette espèce invasive s’avère être un véritable fléau pour les autres insectes et surtout pour ses petites cousines les abeilles, domestique ou pas d’ailleurs.

    

Nous avançons tranquillement au gré des discutions et j’aperçois un Pic épeiche (Dendrocopos major) qui est parfaitement observé par tous.

    

A quelques distances, un autre ou le même est localisé alors qu’il tape du bec sur un objet qu’il a coincé dans une faille d’un tronc et soudain il tourne brusquement la tête en arrière.

    

Une Corneille noire (Corvus corone) lui fonce dessus et il ne doit son salut que dans une fuite aussi brutale que rapide.

    

En fait à ce moment-là, le corvidé n’en a pas après le picidé bariolé, mais bien après sa prise qu’il attrape du bout de son bec pour s’envoler avec son larcin.

    

Pendant un moment, nous commentons l’acte que nous qualifions dans la catégorie des acte de Cleptoparasitisme ou cleptobiose.

    

Un Geai des chênes (Garrulus glandarius) attire notre regard, ce qui nous permet amicalement de recenser les espèces de ce genre présentes en France.

    

Le plumage est bien détaillé pour ses superbes couleurs et il alimente le sujet de la conversation un petit moment.

    

De nouvelles grives, toujours des mauvis sont aperçues loin devant nous, deux Écureuil roux (Sciurus vulgaris) dont l’un apparemment plus vivace est comme son nom l’indique, roux et l’autre presque tout noir.

    

Un fringile isolé se pose, observé dans une mauvaise lumière, il finit par être identifié tant à la forme, la couleur que le cri qu’il émet comme un Verdier d’Europe (Chloris chloris) avant de s’envoler pour disparaître définitivement.

    

Plusieurs corneilles se disputent des fruits tombés par terre et l’une d’entre elles peu partageuse, fini par se réfugier dans un arbre avec des Noisettes de Byzance.

    

La pluie prévue, mais pas du tout espérée commence à tomber, Zéphyr se mêle de la partie et en regardant notre position sur le terrain, il nous serait salutaire de nous diriger vers un abri ce qui se fait dans la foulée.

    

Marc décide pour raisons personnelles de nous laisser continuer sans lui, nous le remercions de sa présence matinale et continuons vers la petite construction d’où nous continuons à observer sans être trop mouillés.

    

Un premier Pigeon colombin (Columba oenas) puis un second, sont aperçus et ici ou là, des Mésanges charbonnières (Parus major) sont entendues ou localisées à la vue.

    

Comme il se doit, quelques perruches acariâtres couleur sinople, harcèlent un écureuil quelques instants avant de s’envoler bruyamment.

    

A plusieurs reprises, nous voyons des groupes plus ou moins importants de Pinsons des arbres (Fringilla coelebs) nous scrutons avec nos jumelles sans grands espoirs les regroupements.

    

Reste que sur un malentendu on pourrait y trouver un cousin du nord venu se réfugier dans un paquet de grégaires de notre secteur, l’affaire s’est déjà vue il y a déjà plusieurs années.

    

La pluie ayant cessée, nous avions repris en direction de la friche qui hormis la présence de quelques Pics verts (Picus viridis) se nourrissant au sol puis quelques ramiers ne donne rien d’autre en matière de nouvelle espèce.

    

Pas l’ombre de la queue d’un rapace, pas même celui nocturne, évoqué au début de la balade par Franc.

    

Dommage, alors le vol puissant et chaloupé d’un pic, encore un vert nous permet une nouvelle observation de l’espèce.

    

Un petit cri que je reconnais bien m’interpelle, plusieurs Chardonnerets élégants (Carduelis carduelis) sont dans les petits platanes à chercher des graines dans les fruits séchés.

    

Nous allons bientôt sortir de la friche, mais un oiseau et au sol, encore un geai, il semble récupérer quelque chose.

    

En fait à la manière de poules, il frappe le sol avec une patte et donne des coups de bec, la scène nous amuse un petit moment

    

En remontant vers sortie et donc la fin de la promenade de ce matin, la Mésange bleue (Cyanistes caeruleus) est à nouveau contactée de-ci de de-là.

    

De grands groupes de sansonnet son aperçu, les compter reste ardu, alors nous parlons du système d’estimation et de la façon de s’entraîner avec une poignée de grain de riz sur la table de la cuisine .

    

Même s’ils sont plus gros et moins nombreux, la technique reste la même pour les nombreux Pigeons biset (Columba livia) qui hantent le cimetière en grande bandes puis regagnent les abords du centre commercial voisin.

    

Juste avant d’arriver derrière chez Franc, un cri aigu nous alerte Michel et moi, un traîne-buisson et plusieurs mésanges sont aperçues.

    

Pourtant,  c’est bien le Roitelet huppé (Regulus regulus) qui vient d’être entendu, il y en a même au moins trois.

    

Le cri du Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla) est une nouvelle fois entendu, avec Michel nous aurons le temps de voir l’un d’eux s’envoler.

    

La fin de la balade arrive, nous finirons à deux chez l’américain d’en face pour un petit repas et relire notre liste.

    

C’était la dernière balade de 2018 ici, la prochaine sera pour le début de l’année qui s’annonce.

    

1) Pie bavarde

2) Étourneaux sansonnets

3) Goéland argenté

4) Perruches à collier

5) Mouette rieuse

6) Pigeons ramiers

7) Rougegorge familier

8) Troglodyte mignon

9) Grive musicienne

10) Merles noirs

11) Accenteur mouché

12) Grive Mauvis

13) Grive draine

14) Mésange à longue queue

15) Pic épeiche

16) Corneille noire

17) Geai des chênes

18) Verdier d’Europe

19) Pigeon colombin

20) Mésanges charbonnières

21) Pinsons des arbres

22) Pics verts

23) Chardonnerets élégants

24) Mésange bleue

25) Pigeons biset

26) Roitelet huppé

27) Grimpereau des jardins

   

Frelon asiatique (Nid)

Écureuil roux



12/12/2018
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