Oiseaux-balades

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Plongeon imbrin (Gavia immer)

                   

Règne : Animalia 

  

Embranchement : Chordata 

  

Sous-embranchement : Vertebra 

  

Classe : Aves

  

Ordre : Gaviiformes

  

Famille : Gaviidae

  

Genre : Gavia

  

Espèce : Immer

                           

                           

Brunnich : 1764

                 

                      

Chez nos voisins :  Great Northern Diver, Eistaucher, Colimbo Grande, Ijsduiker,  Strolaga maggiore.

                   

                        

J F M A M J J A S O N D

Hivernant  peu commun, mais régulier en France.

                              

De 70 à 90 centimètres de longueur, pour une envergure comprise entre 125 et 148 cm et accusant un poids de 3700 à 4200 grammes.

                        

Il est le plus grand des quatre espèces de gaviidés qui fréquentent à un moment ou à un autre l’espace européen, en fait, il a la taille d’une oie !

                  

Il a en outre une espérance de vie comprise entre huit et vingt ans environ, on connait assez mal cet oiseau apparemment. 

             

En plumage nuptial, la tête, le haut du cou sont noirs avec des reflets iridescents bleu profond ou vert foncé, un collier fait de lignes verticales et blanches s’allongeant derrière le cou sous la gorge.

 

À noter également des petites taches blanches alignées.

                         

L’ensemble du dessus du plumage noir, est constellé de petites marques rondes, sur le dessus des ailes, cela ressemble plutôt à un damier.

                            

La poitrine ainsi que le ventre, sont blancs, comme tous les plongeons, les pattes sont situées très en arrière du corps.

                   

Le bec est gris-noirâtre à pointe blanchâtre, en forme de poignard, il est assez fort et tenu à l’horizontale, ce qui n’est pas le cas de son cousin catmarin.

                       

L’iris de cette espèce est d’un beau rouge rubis.

                                   

Entre les mois de février et avril, l’espèce subit une mue prénuptiale et voit toutes ses rémiges de vol chuter en même temps, lui interdisant tout essor.

                                   

On considère alors que c’est une période assez risquée de l’année pour l’animal, les ailes servants aussi à nager sous l’eau et de ce fait à capturer ses proies.

                                     

Le plumage intermédiaire est plutôt terne, il est composé essentiellement de différentes nuances de gris.

                                       244A8077 Plongeon imbrin.jpg
Vaires-sur-Marne : Janvier 2022

                      

Il niche dans le nord des États-Unis d’Amérique, au Canada et en Alaska, au Groenland et une petite population est établie en Islande.

                             

 Chez cette espèce, la maturité sexuelle est atteinte au terme de deux ou trois ans et c’est sur un territoire de  25 à 80 hectares que le couple défend âprement en patrouillant fréquemment.

                          

Que ce plongeon installe son nid tout près de l’eau, de ce fait, à la moindre alerte ou s’il veut prendre part à une activité aquatique, il n’a qu’à se laisser glisser dans l’eau.

                             
La femelle, dépose un seul œuf dans un nid assez important dont l’incubation dure 30 jours environ.

                         

Le petit, bien sûr nidifuge quitte son lieu de naissance, dès que son premier duvet est sec.

             

 En cas de pépin ou simplement pour la chaleur, il saura trouver sur le dos de sa mère un refuge salutaire.

                                            

Il visite la France en période hivernale, où il s’installe pour l’hiver dans les estuaires larges, les ports de grandes eaux, les réservoirs, les grands lacs et bases de loisirs, y compris en Méditerranée.

                                         

Cet oiseau exclusivement piscivore va chercher sa nourriture habituellement à des profondeurs situées entre 10 et 12 mètres, certains auteurs annoncent des profondeurs impressionnantes de plus de 70 m !

                       

Il se nourrit aussi bien en mer qu’en eau douce, donc les espèces de poissons qu’il consomme, sont tout aussi variées.

                       

Jusqu’en 1993, il portait le nom de Huard à collier en Amérique du Nord, en rapport avec son cri, mais la normalisation des appellations, est passée par là.

                                            

Depuis l’année 2002, cette espèce est considérée comme très menacée sur ses populations migratrices en Europe.
                    

Mais, en dehors de celle-ci, les populations semblent stables selon Birdlife International, cette organisation ne le considère pas comme espèce en danger !

                        

L’imbrin, figure sur les pièces de monnaies d’un dollar canadien, de ce fait, cette pièce porte dans le langage populaire le nom de huard.

                 

Toujours pour le Canada, cette espèce est l’emblème de la province de l’Ontario ainsi que de l’état du Minnesota, de l’autre côté de la frontière.

                           

Il porte également un autre nom en plus de celui cité plus haut, le Richepaume en Acadie.

              

En outre, les peuplades amérindiennes de la Colombie-Britannique aiment à croire que le cri quelque peu mélancolique annonce l’arrivée de la pluie, ou même la provoque vraiment.

                         

Il existe également plusieurs effigies de ce plongeon sur des timbres-poste émis par plusieurs pays dont, les USA, le Canada et le Groenland ainsi que l’Islande.

                             

Son  statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure.

                        

Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur  Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.

  

 

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04/08/2013
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