Oiseaux-balades

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Guatemala le retour.

Tout est dans le titre, il fallait bien revenir.

  

Alors, donc comme certains d’entre vous s’en sont déjà aperçus, j’ai commencé à agrémenter la galerie « Oiseaux photographiés au Guatemala ».

  

Quinze jours dans ce pays où la langue nationale est l’espagnol, mais compte pas moins de vingt-trois ethnies différentes et les contrastes saisissants, le Guatemala  fourmille également d’espèces inconnues de nos régions aussi bien animales que végétales.

  

Comme je l’avais indiqué dans l’annonce de départ, ce n’était pas un voyage ornithologique, mais un périple itinérant pour le CE de la société pour laquelle je travaille.

  

J’étais réellement  le seul amateur d’oiseaux, mais à ma décharge, mes collègues de travail ont été super à ce sujet en particulier, m’offrant même parfois des miroises que je n’avais pas su déceler, car scrutant à un autre endroit la faune locale un monument ou encore un végétal.

  

De mon côté, je montrais avec facilité le maximum de photos que j’avais prises, au plus grand nombre, histoire de ne laisser personne indifférent à ma passion et je suis persuadé qu’il ne regarderont plus l’agente ailée avec le même œil dorénavant.

  

Ayant été informé du départ plusieurs mois avant, je m’étais préparé comme à mon habitude, tant au niveau touristique qu’ornithologique, de ce fait même si j’ai participé à toutes les balades sur les sites archéologiques et touristique notamment, j’ai pu m’écarter de temps en temps du groupe quand le sujet n’était pas mon cœur de cible.

  

C’est un voyage que je ne suis pas près d’oublier par le dépaysement, les espèces observées, mais  également par le partage avec quelques collègues  pour un domaine qui au départ ne les touchait que très peu.

  

Côté oiseaux, les migrateurs qui hivernent dans cette partie de l’Amérique ou plus bas et qui remontent aux États-Unis ou au Canada, sont déjà passés pour la plupart et donc ne restent que les sédentaires et quelques attardés comme ce Passerin nonpareil (Passerina ciris) que j’ai pu contacter lors d’une balade guidée avec un guide ornithologue locale.

   UE8A8200 Passerin nonpareil-Passerina ciris.jpg  

Sortie de ce contexte, le pays est superbe il faut dire que nous avons fait le déplacement  à la fin de la saison sèche, donc les chaleurs les plus fortes étaient  passées et les pluies inexistantes.

  

la seule intempérie lors de notre séjour, a consisté en la présence d’une forte brume deux jours de suite sur le Lac Atiltan ce qui nous a empêché de voir correctement les trois superbes volcans qui y sont implantés et qui a semble t’il défrisé la plupart des personnes qui m’accompagnaient.

 

20170331_095713 volcan dans la brume.jpg  

Le contraste entre les gens aisés et les gens en général, est saisissant à un point que je n’imaginais pas pour ce pays, le moyen de locomotion le plus utilisé reste le bus, j’en ai photographié des quantités pour le souvenir.

  

Comme une bonne partie du parc automobile du pays, ce sont des reliquat importés des USA et les bus sont en fait des anciens « Scoolbus » remis au gout du jour et décoré par leur chauffeur ce qui fait que chacun est unique.

 

20170330_112615 scoolbus.jpg  

La conduite reste chaotique par moment et l’on ne compte pas les distances entre villes en kilomètres, mais en durée du fait des aléas possibles que l’on peut rencontrer ici ou là sur les parcours, des travaux pour l’amélioration de la route, une panne au mauvais endroit une manifestation, tout est bon pour avoir du temps afin admirer le paysage.

  

Les gens, les gens de ce pays sont avenant et souriants, même s’ils n’ont rien et  bien sûr il y a les vendeurs à la sauvette qui quémandent, parfois avec insistance, mais rien d’insurmontable pour des touristes aisés par rapport au train de vie du pays.

  

La délinquance, on en avait entendu parler avant notre départ, mais on ne l’a jamais vu dans ce pays, où que ce soit, dans les villes ou ailleurs, alors, mythe ou réalité, je ne sais pas, la police semble être là pour les problèmes de voisinages et les soucis sur la route, mais  elle reste omniprésente avec des hommes en uniforme de l’armée tout de même un peu partout.

  

En mars et avril, il fait encore sec et le soleil pointe encore le bout du nez presque tous les jours sur la majorité du pays à quelques exceptions près, on ne souffre donc pas trop des piqures de moustiques, mais si l’on se balade en sous bois à proximité d’une zone humide, là ce n’est pas la même chanson.

  

Certains de mes collatéraux en ont fait les frais, un produit de répulsion contre les moustiques fait, normalement l’affaire et j’ai même vu une personne ayant adopté un appareil à émission d’ultrasons censés écarter cette catégorie d ‘insectes dans un rayon de vingt mètres.

  

Je n’ai pas pensé à demander si cela avait trouvé une efficacité réelle ou non, en ce qui me concerne, je me suis fait piquer lors d’une tentative de photos sur un Saphir à oreilles blanches (Basilinna leucotis)  et on peut dire que ces petits monstres m’ont bouffé tout cru, mais, j’ai mes photos du colibri, la prochaine fois j’utiliserais normalement le répulsif au moment opportun.

  

UE8A0020 SAPHIR A OREILLES BLANCHES.jpg  

Côté culture, nous avons affaire à une civilisation de bâtisseur, en témoignent les vestiges laissés derrière eux, mais également une culture de l’art traditionnel de la broderie.

  

il y a beaucoup à dire sur ce superbe pays et la nation entière qui le compose, mais il me manquera forcement les mots justes  donc je conclurais par les plus et le moins de mon voyage au Guatemala.

    

Les plus

  

Les gens que j’ai rencontrés  sont  toujours avenant pour ce que j’en ai vu.

  

Le parc hôtelier pour les touristes, est de premier ordre.

  

La nourriture est acceptables, moi j’ai tout aimé et donc fini mon assiette à chaque repas, parfois curieuse, mais  avec une fraicheur de produits partout, même la sauce piquante me laissera un bon souvenir, reste que l’on n’a pas pu en ramener la recette, jalousement conservée par les cuistots des restaurants fréquentés.

  

Des monuments, des bâtiments, des jardins et des objets usuels d’un autre temps.

  

Les paysages grandioses.

  

La luxuriance des végétaux, des arbres hauts de parfois 50 mètres et même plus dans la forêt primaire et secondaire.

  

Le français (la langue) est souvent utilisé au Guatemala.

  

J’ai bien aimé voir les écoliers et les étudiants scolarisés en uniformes spécifiques à chaque école, cela donne un aspect de cohésion sociale que j’apprécie et cela reste un avis personnel comme tout le reste d’ailleurs.

  

La solidarité de mes collatéraux envers moi.  

  

j’ai eu la chance de pouvoir m’offrir une balade guidée avec un guide ornithologue locale avec lequel nous avons fait une prospection des plus intéressantes et cela je le dois bien sûr à ma ténacité, mais également aux renseignements fournis par notre guide attitré Francisco.

 

20170328_071132 Guide ornithologique-.jpg

Les formalités de passages entre le Guatemala et le Honduras sont assez aisées apparemment.

  

Encore plein de choses positives, mais la liste est trop longue pour tout mettre dans un seul article

    

Les moins 

    

La façon de conduire y compris pour notre chauffeur est plutôt Rock'n Roll en général.

  

Le parc automobile déjà âgé quand il a été importé en majorité des USA est source de pollution extrême, mais apparemment les autorités du pays s’attaquent au problème, en évitant de faire rentrer sur le territoire des véhicules trop vieux.

  

Le manque de distribution d’eau potable partout, âmes sensibles s’abstenir, nous avons vu des enfants et des adultes en majorité des femmes, porter de l’eau sur des kilomètres le long des routes, mais le contraste, ce sont des gens très propres, partout.

  

Le livre, le guide ornithologique que j’ai emporté avec moi était bien trop volumineux pour le terrain, je conseil donc pour le Belize, le Guatemala le Honduras et le El Salvador, le guide « Peterson Field Guide to Birds of Northern Central America.

  

20170328_060726 guide Peterson.jpg

Enfin mes chiffres pour mon voyage dans le voyage  Honduras et Guatemala compris:

  

Des centaines de photos prises sur tous et tous , mais toujours dans le respect des personnes photographiées et avec leurs accords.

  

227 espèces d’oiseaux observées.

  

120 Environ photographiés et acceptables (le tri continu).

  

Plusieurs espèces de lézards et un serpent de type vipère.

  

7 espèces de mammifères agouti, coati, chevreuil local, écureuil  singes hurleurs, singes araignées et bestiole indéfinie.

  

Au niveau des végétaux c’est le délire, les arbres pour certains à plus de cinquante mètres de hauteur, impressionnant, mais pas facile pour faire une photo d’un oiseau de la taille d’un  moineau, ainsi que myriade de fleurs sauvages ici, d'ornement chez nous.

   

20170328_113546 arbre monumental.jpg

  

Reste que ce n'est pas le moment de se plaindre, ce fut un voyage magique où les coche se comptent par dizaines et une accumulation de souvenirs impérissables!

 

Je ne sais pas si je pourrais un jour, retourner à mes frais au Guatemala, mais j'ai conservé quelques menues monnaies en ayant tout de même conscience qu’une personne de la catégorie ouvrière gagne souvent moins de 40  Quetzales par jours.

   Monaie guatemaltèque 1 Quetzal..jpg 
Reste que l’oiseau emblème de la nation, que je n’ai pas vu vivant est représenté sur le drapeau du pays bien sûr, mais également sur sa monnaie  et les artistes le reproduisent souvent à l’image de ces quelques photos prises ici ou là.

 

 

J'ouvrirais prochainement une galerie sur les photos en tous genres que j'ai pu faire durant ce voyage.



22/04/2017
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