Grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis)
Règne : Animalia
Embranchement : Chordata
Sous-embranchement : Vertebra
Classe : Aves
Ordre : Podicipédiformes
Famille : Podicipédidés
Genre : Tachybaptus
Espèce : Ruficollis
Pallas : 1764
Chez nos voisins : Little Grebe, Zwergtaucher, Zampullín Común, Dodaars, Tuffetto.
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Présence annuelle et reproducteur en France
De 25 à 29 centimètres pour une envergure comprise entre 40 et 45 cm, accusant un poids situé entre 100 et 200 grammes, de telles mesures font de ce grèbe le plus petit de tous les grèbes, qui possède cependant une espérance de vie d’environ 13 ans.
Son plumage hivernale et terne, le front, la calotte brun et le cou puis sur le dessus des couvertures alaires est beige foncé, chamois sur les flancs les zones parotiques et les côtés du cou en direction du corps, le menton et le devant sont blancs cassés.
En ce qui concerne le plumage nuptial, les couleurs deviennent bien plus vives, si le croupion conserve une teinte chamois, le front, la calotte la nuque le dessus des couvertures alaires la poitrine passent au noir vif.
les parotiques quant à eux arborent ainsi qu’une partie du cou une jolie teinte châtaigne vive, c’est d’ailleurs cette couleur qui est à l’origine du nom de l’espèce, pour finaliser le tableau, une partie charnue jaune citron apparait à la commissure du bec durant la période de reproduction.
Comme chez tous les grèbes, cet oiseau plongeur, a les pattes très en arrière ce qui l’oblige à une course plus ou moins longue sur l’eau pour pouvoir décoller.
Hormis la taille du bec, les détails du dimorphisme sexuel ne sont que peu apparents chez le castagneux, il faut avoir déjà une bonne expérience pour pouvoir faire la détermination sans risque de se tromper.
En Europe de l’Ouest, cette espèce est plutôt sédentaire, ses effectifs grossissent sur la période hivernale, En on le trouve sur presque toute la surface de notre Pays, dès que les beaux jours apparaissent, on peut entendre sans confusion possible son cri qui ressemble à un genre de rire ou plutôt de hennissement, mais souvent sans voir l’oiseau qui le pousse.
C’est vers la mi-mars que débute la construction du nid, il ressemble à un petit monticule fait de petites branches, restes de roseaux et autres plantes aquatiques formant un vague radeau plus ou moins flottant et amarré à une branche tombante ou encore dissimulé dans les roseaux, mais toujours avec un accès direct à l’eau.
Début avril, la femelle y dépose de cinq à six œufs dont l’incubation assurée par les deux futurs parents dure de 20 à 27 jours, les pontes s’étalent jusqu’en juillet, parfois il y en a une seconde ou encore une de remplacement en cas de perte de la couvée du fait de la montée des eaux qui inondent le nid voir de prédation.
Dans le cas d’une seconde couvée, c’est le Mâle qui prend seul à sa charge le nourrissage et d’éducation de la première pour amener les jeunes jusqu'à leurs émancipations, pour cette espèce, la maturité sexuelle interviendra au terme d’une année.
Comme toutes les espèces de Podicipédidés, celle-ci est nidifuge, dès le deuxième jour de leur vie, les poussins accompagne leurs parents en montant sur le dos de l’un ou l’autre, mais aussi en commençant des plongées de courtes durées au début.
Pendant que celui qui est libre va chercher de la nourriture tant pour ses petits que pour lui-même, il ne faudra que 45 jours environ pour que les poussins deviennent autonome et prennent leur premier essor.
Le régime alimentaire de ce grèbe, même s’il en consomme est tout de même moins piscivore que ses cousins, ce qui lui autorise à s’installer sur des surfaces aquatiques de très petites tailles, où il sait facilement trouver petits mollusques, crustacés et têtards ainsi que nombres de larves d’insectes comme la larve aquatique de Perle dont il est friand et qui permet à sa nichée rapidement progresser.
Comme indiqué plus haut, il consomme tout de même un peu de poissons, les pêches subaquatiques dures de 10 à 15 s pour un maximum de 30 s, les profondeurs quant à elles varient entre un et deux mètres avec parfois de descentes à trois ms, mais là aussi cela semble être la limite, enfin, contrairement à son cousin à cou noir, c’est une fois qu’il a fait surface qu’il avale ses captures.
Son statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure.
Pour une fiche plus détaillé de cette espèce, rendez-vous sur Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.
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