Oiseaux-balades

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Goéland cendré (Larus canus)

                  

Règne : Animalia 

           

Embranchement : Chordata 

           

Sous-embranchement : Vertebra 

           

Classe : Aves

           

Ordre : Charadriiformes

           

Famille : Laridae                                                   

           

Genre : Larus

           

Espèce : Canus

           

           

Linnaeus : 1758 

           

           

Chez nos voisins : Common Gull, Sturmmöwe, Gaviota Cana, Stormmeeuw, Gavina.

           

          

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Annuel et reproducteur en france           

           

          

De 38 à 44 centimètres de longueur, pour une envergure située entre 106 et 126 cm, accusant  un poids de 300 à 500 grammes, ce n'est donc pas un grand goéland.

 

Il a tout de même une espérance de vie d'environ 24 ans, pour ce jour, il existe un record  sur un oiseau bagué en Irlande, puis de nouveau capturé 25 ans plus tard donc.

 

Il n'existe pas de signes significatifs du dimorphisme sexuel chez cette espèce, Les deux partenaires du couple sont identiques comme beaucoup de laridés.

 

Cet oiseau ressemble beaucoup à son cousin argenté en plus petit, il est en fait de la taille de la Mouette rieuse (Larus ridibundus) environ, voir à peine plus important. Alors que lui, a le bec et les pattes jaunes, sa cousine possède les mêmes organes en rouges.

 

Cette espèce de goéland, se distingue de ces cousins argentés et leucophées entres autres, bien sûr par la taille, mais aussi, par l’absence de tache rouge sur la mandibule inférieure du bec durant la période de reproduction.

 

En  plumage nuptial, la tête en totalité, le cou, la poitrine le ventre et les sous caudale, sont blancs purs.

                   

goéland-cendré272Q5501.jpgLarmor-Baden, Golfe du Morbihan (56)
 

Le manteau, les scapulaires, les petites, moyennes et grandes couvertures, sont Gris cendrés bleuâtres, les primaires à l’instar d’autres laridés, ont la base grise et  comportent une portion noire avec une tache blanche au bout.

 

Cette espèce s'installe presque partout, bien sûr en bord de mer, mais aussi dans l'intérieur sur des îlots maritimes ou fluviaux, sur le sable comme sur les cailloux, mais aussi sur les eaux marécageuses, saumâtres.

 

Parfois même sur les super structures de bâtiments, le couple bâtit son nid seul ou en colonie pouvant atteindre plusieurs milliers d'oiseaux, la ponte est normalement de trois œufs dont l'incubation dure environ 26 jours, les poussins sont nidifuges, mais capables de se balader autour du nid après quelques jours suivants l'éclosion.

 

Il est sédentaire toute l'année en France, mais reste le moins commun de tous les laridés, il voit ses effectifs se gonfler sur la période hivernale où les oiseaux de la mer baltique et des pays comme la Belgique et la Hollande viennent chercher un havre de paix dans une région plus clémente au niveau du climat.

 

Il sera présent durant la période froide sur le bord de mer, de la frontière du nord jusqu'en aquitaine, mais aussi sur les cours des grands fleuves et des rivières larges jusque loin dans les terres.

 

Comme chez tous les oiseaux les goélands font la mue, mais il n'y a pas énormément de différences de couleurs entre le plumage nuptial et celui d'hiver.

 

Cet oiseau à l'aspect sympathique n'en est pas moins un  prédateur redoutable qui a  un régime varié pour ne pas dire omnivore, en fait il mange de tout, petits passereaux nichant au sol, micros mammifères, insectes aquatiques ou non, de plus on peut l'observer sur les décharges publiques ou les dépôts d'ordures en groupes bruyants.

 

Bien sûr, sur le littoral, les coquillages bivalves, vers de vase, dont la capture élaborée à partir de frappes au sol avec ses pattes, favorise la sortie des lombrics, le piratage d’oiseaux plus petits, est une autre technique pour trouver facilement et à peu de frais sa pitance, on parle alors de  kleptoparasiteage, peu reluisant, mais efficace sur les limicoles en particulier.

 

C'est un oiseau grégaire, qui tolère la présence d'oiseaux d'autres espèces, ici en présence d'une mouette, une rieuse  et d'une Sterne caugek Sterna sandvicencis.

 

Larus canus canus, est recensé  en 1758 par Linnaeus, il faudra attendre 73 ans, soit en 1831 pour que Richardson découvre Larus canus brachyrhynchus, Homeyer mettra en lumière en 1853 Larus canus heinei, enfin suivra Bonaparte en 1857 avec la découverte de Larus canus kamtschatschensis.

 

Du fait de sa répartition mondiale, cette espèce de laridé ne suscite pas d'inquiétude de la part des spécialistes de l'UICN.

 

Cette espèce polytipique, se décline en quatre sous-espèces, comme suit:

En 1758 Linnaeus  décrit Larus canus canus, puis Larus canus brachyrhynchus  par Richardson  en 1831, à son tour, Homeyer en 1853 découvre une différence avec Larus canus heinei, enfin Bonaparte en 1857 soit cent ans aprés la première description, met en lumière  Larus canus kamtschatschensis .

 

 

Son statut de conservation à l'UICN est jugé : Préoccupation mineure

 

Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur  Oiseaux.net, où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.

 

 

    

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02/02/2014
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