Cygne à cou noir (Cygnus melanocoryphus)
Règne : Animalia
Embranchement : Chordata
Sous-embranchement : Vertebra
Classe : Aves
Ordre : Ansériformes
Famille : Anatidae
Genre : Cignus
Espèce : Melanocoryphus
Molina : 1782
Chez nos voisins : Black-necked Swan, Schwarzhalsschwan, Cisne Cuellinegro, Cigno collonero, Zwarthalszwaan.
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Échappé de captivité en France
De 102 à 124 centimètres de longueur et selon « le guide des Canards des oies et des cygnes» aux éditions Delachaux et Niestlé , la longueur de l’aile, c'est-à-dire du poignet à l’extrémité de la plus longue rémige est de 435 à 450 millimètres, pour le mâle et de 400 à 415 mm pour la femelle et accusant un poids compris entre 4000 grammes pour la femelle, un peu plus pour le mâle puisque d’environ 5500 g, l’espérance de cette espèce est d’environ 30 ans.
Impossible à confondre avec un autre anatidé, le corps de l’adulte est entièrement immaculé, le cou et la totalité de la tête sont noirs, celle-ci comporte une ligne blanche horizontale de l’avant vers l’arrière dans l’alignement de la commissure du bec et en passant par l’œil sans toutefois se rejoindre sur la nuque, les pattes sont roses et courtes.
Parc des oiseaux de Villars les Dombes.
Hormis la différence de taille, le seul détail extérieur pour la détermination entre deux individus de sexe opposés, c’est une caroncule rouge sur le dessus du bec, de taille nettement plus imposante chez le mâle que chez sa compagne.
Le plumage du juvénile est grisâtre et le noir du cou et de la tête est quant à lui plus terne presque avec des reflets grisâtres, il lui faudra une année pleine pour obtenir la couleur de celui des adultes, la caroncule n’apparaîtra qu’au terme de trois à quatre ans.
Il est utopique pour le moment de croire pouvoir croiser cet anatidé en liberté naturelle en France, en effet l’aire de répartition de ce cygne est située dans la zone Néotropicale, donc en Amérique du sud, des îles Falkland jusqu'au sud-est du Brésil, mais aussi en Patagonie et jusqu’en en Terre de feu, pour l’hiver il remonte au nord vers le sud du Brésil et en Uruguay ainsi que l’Argentine.
Son habitat est composé en grande partie de lacs, de marais et lagunes aussi bien d’eau douce que saumâtre.
A l’instar de nombre d’anatidés, il possède un esprit grégaire hormis pour la période de nidification, où les mâles adoptent un comportement acariâtre voir carrément agressif envers tous intrus dans la zone où le nid est implanté.
En règle générale, le nid est installé dans la végétation à proximité immédiate de l'eau afin surtout de s’économiser sur les déplacements terrestre en rapport directe avec la longueur de ses pattes qui le rendent impotent sur le sol et fait de lui le plus maladroit sur terre parmi tous les cygnes.
Un nid sommaire, construit à base des branchages et de divers végétaux comme les phragmites, est édifié uniquement par le mâle dans la végétation au sommet d’un petit sur un monticule et avec la nette préférence pour un petit îlot afin de se prévenir des prédateurs terrestres, quand il ne niche pas en isolé, il s’installe en colonie éparse de façon à ne pas se gêner mutuellement.
Même si l’on n’en est pas certain, il semblerait que les couples soient unis pour la vie et donc après l’accouplement et le nid construit, la femelle dépose de quatre à sept œufs dont l’incubation dure de 34 à 36 jours, les petits sont bien sûr Nidifuges, leur duvet de naissance gris brun à peine sec et ils sont à l’eau ils posséderont la totalité de leur plumage vers 100 jours environ, le premier essor sera pour beaucoup plus tard quant à la maturité sexuelle, ce n’est que vers l’âge de trois ou quatre ans qu’elle est atteinte.
Dans les premiers jours de leur vie, on peut observer les cygnons à l’instar de certaines espèces de grèbes ou d’autres cygnes, se faire transporter sur le dos de leur mère le père veillant aux allants tours à la sécurité de toute sa famille avec fermeté, celui-ci participant à l’élevage de la couvée.
Le régime alimentaire de cette espèce est constitué pour partie de plantes aquatiques arrachées au fond de l’eau agrémenté de micro-organismes vivants capturés en sassant les eaux avec le genre de peigne qui orne l’intérieur de son bec.
Comme tous les oiseaux inféodés aux zones humides, il en subit les contres coups négatifs, mais ne semble pas en danger sur la totalité de sa zone d’expansion.
Son statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure
Pour une fiche plus détaillé de cette espèce, rendez-vous sur Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.
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