Oiseaux-balades

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Caille des blés (Coturnix coturnix)

                       

Règne : Animalia 

  

Embranchement : Chordata 

  

Sous-embranchement : Vertebra 

  

Classe : Aves

  

Ordre : Galliformes

  

Famille : Phasianidae 

  

Genre : Coturnix

  

Espèce : Coturnix

  

  

Linnaeus : 1758

   

  

Chez nos voisins : Common Quail, Wachtel,Codorniz,Común    Kwartel, Quaglia

  

   

J F M A M J J A S O N D

  

  

De 16 à 18 centimètres de longueur, pour une envergure située entre 32 et 35 cm, accusant un poids d'environ 70 à 100 grammes pour le mâle, un peu plus pour la femelle puisque de 85 à 135, en outre cette espèce, affiche une espérance de vie d’environ huit ans.

 

Avec de telles mensurations, cet oiseau obtient le statut de  Tom pouce chez les gallinacés,  il est tellement petit, que parfois on peut le confondre avec la progéniture d’autres espèces de cette famille comme par exemple les petites perdrix, mais les premiers doutes s’envolent rapidement quand on l’observe correctement.

 

Le front, le vertex, ainsi que la nuque, sont bruns-roux, un trait sourcilier, épais et  banc crème, part vers l’arrière de la tête pour descendre sur la nuque.

 

L’ensemble du plumage du dos et du dessus des ailes, est brun-roux   parsemé de taches marron, la base de l’arrière du cou, est constellée de stries blanches, le dos et le dessus des ailes pointues, pas si courant que ça chez les phasianidés, sont ornées  quant à elles, de traces blanches plus longues.

 

La gorge est noire, deux colliers roux, sont présents et font la transition entre la tête et le ventre, couleur beige clair, là aussi, présence de stries blanche dans le sens vertical.

                   

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Le bec court, est brun, l’œil noisette, est  assez contrasté sur le plumage malgré sa couleur, son corps, est rond comme celui de sa grande cousine la poule dont elle partage avec d’autre, l’ordre des galliformes, ce qui n’est vraiment pas un avantage pour le vol.

 

Néanmoins, cet oiseau et effectivement un migrateur de longues distances qui ne suit pas toujours le même schéma pour ses voyages bisannuels, en effet, il arrive qu’il modifie son installation, tant sur ses aires d’hivernages que sur celles de reproductions.

 

L’espèce qui se trouve être la seule représentante d’Europe, à posséder de réelles capacités migratoires parmi les oiseaux de  l’ordre des galliformes, quitte ses zones de repos hivernales dans la région du Sahel pour arriver avec un premier pic migratoire constitué essentiellement de femelles au plus tôt en France vers la mi-mars.

               

Les individus arrivant un peu plus tôt, passent inaperçus aux yeux des observateurs.

                      

L’espèce s’installe sur les grandes zones planes céréalières en général, ainsi que dans les parties en jachères non cultivées depuis des années, mais peut monter  jusqu’à 1800 mètres d’altitude dans le secteur des Alpes et bien au-delà pour ce qui concerne celui de l’Himalaya.

 

La zone de reproduction est assez vaste puisqu’elle comprend une partie du Maghreb puis touche la péninsule ibérique à l’Ouest et l’Italie à l’est pour franchir la Méditerranée et remonter ainsi jusqu’en Russie, en Turquie, les effectifs semblent aussi très importants.

 

Des cailles, ont même été observée en Islande, aux îles Féroé et quelques rares mâles chanteurs autour de Oulu à 150 Kilomètres du cercle polaire !

 

Ce sont les mâles qui arrivent en second sur les territoires de reproduction, ils ne semblent pas spécialement en défendre un, ils se mettent de suite à la recherche d’une compagne, si plusieurs d’entre eux en localisent une, les joutes sont essentiellement vocales pour tenter de la séduire.

 

Les femelles de cette espèce semblent volages, à moins que ce ne soit une stratégie de reproduction pour pérenniser l’espèce, car en effet la majorité d’entre elles, changent de partenaire plusieurs fois avant la première ponte et les mâles peuvent s’accoupler avec plusieurs femelles au cours de la même période.

 

Pour la France, celle-ci débute en mai, l’espèce est tenace, si la ponte et détruite par des prédateurs, la météo, ou des engins agricoles, la femelle en entame pratiquement aussitôt une seconde, voire une troisième.

 

La femelle dépose dans une cuvette simplement grattée au sol bien à l’abri dans les hautes herbes ou les céréales, jusqu’à dix œufs, dont l’incubation, dure environ 17 à 18  jours et quelle assure seule, le mâle l’ayant quitté pour remonter au nord afin de tenter sa chance avec une nouvelle partenaire libre, quelquefois, des femelles pondent également dans le nid d’une congénère, lui laissant bien entendu le soin d’élever ses petits.

 

Les petits nidifuges, mangent des insectes durant les premières semaines de leur vie, mais sont capables de consommer des graines à partir de trois jours,  ensuite, plus tard, ils passeront  aux graminées sauf quand ils seront reproducteurs à leur tour.

 

Ils seront volant après trois semaines, trouveront leur émancipation une semaine plus tard environ et seront à maturité sexuelle en trois mois, dès ce moment-là, ils commenceront la migration.

 

Le pourcentage de réussite  de la reproduction et donc du taux de jeunes à l’envol et assujetti à plusieurs facteurs, bien sûr la prédation, l’action de l’homme volontaire ou non, mais plus important, les conditions climatiques lors des pontes.

 

Le mois d’aout, voit des déplacements erratiques de mâle en grands nombres,  encore à la recherche de femelle non suivie, c’est-à-dire n’étant pas accompagnée de poussins.

 

Ces déplacements de mâles vers des territoires plus nordiques, modifient de façon assez conséquente le ratio de présence mâle femelle dans chaque pays.

 

En France, la reproduction et le lâché pour la chasse et strictement interdit, les cailles exotiques n’ont plus le droit d’être lâchées pour la chasse ou le tir, car il y a des risques d’hybridations.

 

Cette espèce, se décline en cinq sous-espèces, Coturnix coturnix coturnix officialisée par Linné en 1758 puis, Coturnix coturnix africana en 1849 par Temminck et Schlegel, en 1912 c’est au tour de Coturnix coturnix erlangeri d’être mise en lumière par Zedlitz cinq ans plus tard, Coturnix coturnix conturbans, rejoint la liste avec l’aide de Hartert et enfin la même année, Coturnix coturnix inopinata  sera découverte  par la même personne.

 

Outre la chasse, en France, l’oiseau est élevé pour la consommation de sa chair ainsi que celle de ses œufs dans des conditions bien réglementées.

 

Ce petit migrateur, souffre de la dégradation de ses aires d’hivernages en Afrique, dut principalement aux périodes de sécheresses prolongées dans la zone, ce qui provoqua entre autre l’effondrement du nombre des effectifs autour de 1970 et dont on ne retrouva jamais après, la densité antérieure des populations lors des comptages suivants, le braconnage intensif est également à mettre en cause.

 

L’espèce et commune en France et en Italie, où  sa chasse est légale, bien quelle soit inscrite sur la liste des oiseaux de l’annexe II de la convention de Bonn, ainsi que l’annexe III de la convention de Berne de 1979 aujourd’hui, elle ne suscite pas d’inquiétude apparente de la part des spécialistes de l’UICN.

 

Des recommandations comme l’interdiction de faire des lâchés pour la chasse ou le dressage des chiens a été instauré en 2005 afin d’éliminer les risques d’hybridation avec des cailles d’autres espèces ou de  celle-ci, car la progéniture n’ayant pas acquis la migration, mourrait  en grand nombre sans compter sur les risques de dilutions génétiques de l’espèce prime.

                            

Son  statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure  

                                  

Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur  Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.

  

     

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02/08/2013
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