Busard Saint-Martin (Circus cyaneus)
Règne : Animalia
Embranchement : Chordata
Sous-embranchement : Vertebra
Classe : Aves
Ordre : Accipitriformes
Famille : Accipitridés
Genre : Circus
Espèce : Cyaneus
Linnaeus : 1766
Chez nos voisins : Hen Harrier, Kornweihe, Aguilucho Pálido, Blauwe kiekendief, Albanella reale.
De 44 à 52 centimètres de longueur pour une envergure comprise entre 105 et 125 cm et accusant un poids pour la femelle de 400 à 700 grammes, un peu moins pour le mâle, puisque de 300 à 400 g.
Ces dimensions moyennes, situent ce busard entre son cousin "cendré" plus petit et celui "des roseaux" un peu plus grand.
En moyenne, il a également une longévité plus longue qui est d’environ 17 ans pour cette espèce alors qu’elle n’est que de 16 ans environ pour le cendré.
Son plumage est gris perle dans l’ensemble pour le mâle, soit un gris bien plus foncé pour le cendré, avec toutes les rémiges primaires noires.
Les plumes du croupion sont grises très claires, voire blanches, le ventre est également de cette couleur.
Un liseré gris foncé coure au bout des secondaires, à contrario du cendré, cette espèce ne possède pas de barre alaire sur une face ou l’autre de l’aile.
Bien sûr, le dimorphisme sexuel de cette espèce est très prononcé, la livrée de la femelle est semblable à celui de sa cousine cendrée au point que des confusions d’identifications entre espèces est très possible.
On peut facilement le voir voler à une hauteur variant de quelques mètres à plusieurs dizaines, avec de brusques changements de directions et parfois même faire du sur place à contrevent.
C’est une espèce assez commune qui toutefois et comme le Busard cendré (Circus pygargus) il possède une grande aire de répartition avec des biotopes vraiment variés.
Son territoire comprend des zones agricoles, cultivées ou en jachères, des champs et prairies, zones de steppes ou de Taïgas, avec ou sans collines, dans l’intérieur ou sur les parties côtières.
Vers la mi-avril, il revient sur sa zone de nidification, en règles générales sur le même territoire que les années passées.
Il a une attitude contradictoire, si certaines les conditions s’y prêtent, cette espèce peut se regrouper en petite colonie.
Mais, à contrario, il devient hyper agressif durant la période de reproduction contre tous opportuns s’approchant de son nid y compris ses congénères qu’il n’hésite pas à pourchasser violemment en les harcelant en vol.
Le choix de l’emplacement et l’édification du nid est entièrement dévolue à la femelle qui le construit par habitude au sol, à l’aide de brindilles, racines et herbes sèches.
Une fois celui-ci achevé elle y pond de quatre à six œufs, dont l’incubation qu’elle assure aussi et qui ne commence qu’après la ponte de plusieurs œufs, dure de 29 à 30 jours.
Le décalage et le début de la couvaison différée ajoute trois à quatre jours supplémentaires, pour voir naître les petits, puis de 30 à 35 jours pour de venir volants.
Son régime alimentaire, est à base de micro-mammifères tels que souris et musaraignes, mais de petits lapins sont aussi parfois au menu.
En France, depuis le 17 avril 1981 et par un arrêté ministériel, ce rapace, comme tous les autres, bénéficie d’une protection totale, bien sûr il est inscrit à l’annexe 1 de la directive oiseaux de l’Union européenne.
Son statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure.
Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.
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