Oiseaux-balades

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Balades du 15/03/2015 au Gris-nez et plus haut vers Le Clipon (1)

Balades du 15/03/2015
au Gris-nez
et plus haut vers Le Clipon (1)

                        

                   

Hier, c’était la balade mensuelle sur la nécropole de Thiais et si Olivier me confirmait sa place pour le Gris-nez, Michel quant à lui ne pouvait faire le déplacement pour cause d’animation hebdomadaire au Bois de Boulogne,  (animation ornithologique, s’entend bien !).

            
Donc le rendez-vous est pris pour ce matin, avec un départ pour 5 h 30, comme je suis insomniaque, seulement deux heures de sommeil et me voilà debout, je prends mon temps et vers 5 h 15 je reçois un message de mon ami qui me demande si tout va bien.

                 
J’ouvre le portillon allume la lumière du jardin et le temps d’ouvrir la porte de la maison, l’échalas se trouve planté au milieu de l’allée avec un grand sourire vissé au visage.

             
Les civilités d’usages, puis nous chargeons le C4, pour le moment, il est super, aucune panne sur 50000 kilomètres, le rêve par rapport à mon ancien véhicule et c’est peu de le dire.

              
Nous voilà parti, l’autoroute de jour, c’est déjà monotone, mais dans la pénombre c’est d’un ennui soporifique, heureusement je suis en bonne compagnie, même si l’absence de Michel nous pèse un peu.

            
De son côté Olivier n’a pas réussi à convaincre Corentin ce que je trouve dommage, car malgré son jeune âge, le marmot à déjà une vue affuté m’enfin, ce sera une balade en binôme.

                 
Le jour commence à poindre, la voiture ronronne comme un chat, les premiers Corbeaux freux (Corvus frugilegus) sont aperçus ainsi que des Pigeons ramiers (Columba palumbus) dont certains adoptent le vol pendulaire typique de la période nuptiale.

                  
Un panneau nous indique l’Aire de la Baie de Somme, bien sûr nous y faisons une halte, nous vérifions la pression des pneus puis nous  allons prendre un petit encas, nous ne nous y attardons pas plus que cela, juste le temps de voir plusieurs Canards colvert (Anas platyrhynchos) une Gallinule poule d’eau (Gallinula chloropus) ainsi que quelques Moineaux domestiques (Passer domesticus).

                         
Une Bergeronnette grise (Motacilla alba) au vol, le chant d’un Verdier d’Europe (Chloris chloris) invisible pour le moment, mais la journée débute ce n’est que partie remise,  le Pinson des arbres (Fringilla coelebs) est également de sortie ce matin.

                    
Nous reprenons assez rapidement la route pour le mythique Gris-nez il y a un bon moment que je ne suis pas venu par là, heureusement j’ai mon carnet magique avec les points GPS de spots qui m’ont intéressé et celui-ci en fait partie.

              
Mon passager prend le temps de bien observer un Epervier d’Europe (Accipiter nisus) qui vole un moment dans l’axe de l’autoroute pour virer sur la droite et disparaitre alors que nous roulons à bonne allure, pour ma part, concentré sur la bande d’asphalte qui déroule devant nous, je n’ai que le temps de l’apercevoir, mais le JIZZ m’aide à confirmer sa miroise.

                 
Nous approchons de notre but, dans les airs, des laridés partout, oublié les quelques Faisans de Colchide (Phasianus colchicus) aperçus dans les champs et même ce groupe de trois chevreuils broutant tranquillement,  nous sommes venus voir les oiseaux du bord de mer et si la chance nous souri, un peu plus.

                 
Dans les derniers kilomètres qui nous séparent de notre destination, un Héron cendré (Ardea cinerea) est observé en vol, également les premiers Vanneaux huppés (Vanellus vanellus) de la journée.

                   
8 h 30, le Cap Gris-Nez et quasi désert à cette heure-ci, Zéphir est en forme, il  souffle assez fort, sur le parking aménagé pour le tourisme avec de rares voitures et on a presque du mal à choisir une place tant il  en a.

               
Le Rougegorge familier (Erithacus rubecula) nous accueille en premier un peu plus loin, le chant d’un premier Accenteur mouché (Prunella modularis) et celui de la Grive musicienne (Turdus philomelos).

                 
Au fur et à mesure que nous avançons sur les allées, aménagées de part et d’autre sur ce qui ressemble à des pelouses, des passereaux s’envolent puis se reposent une cinquantaine de mètres plus loin, ce sont des Pipits farlouse (Anthus pratensis).

              
Encore quelques pas et c’est un paquet de Linottes mélodieuses (Linaria cannabina) qui décollent d’un roncier, le Merle noir (Turdus merula) est bien présent et alarme à souhait.

                
Nous arrivons sur la première plateforme et de suite nous mettons en phase d’observation, des Goélands argentés (Larus argentatus) volent au ras des vagues alors qu’un Fulmar boréal (Fulmarus glacialis) passe à notre hauteur les ailes parfaitement tendues et raides.

 

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Les Mouettes Rieuses (Chroicocephalus ridibundus) et les Grands cormorans (Phalacrocorax carbo) ne sont pas en reste, soudain sorti d’on ne sait où, un observateur équipé d’une longue vue nous apparait, nous lions la conversation avec lui, il se prénomme Michaël, il nous indique une position moins venteuse en contrebas de notre position pour nous protéger autant que faire se peut des courants aériens assez vifs ici.

             
Le jeune homme, nous  indique aussi des endroits plus à l’intérieur des terres pour faire quelques belles observations sur des parties marécageuses, pour le moment, nous décidons de suivre son conseil et de descendre d’une dizaine de mètres, quant à lui, présent depuis sept heures du matin il est frigorifié et n’aspire qu’à aller se mettre au chaud.

               
A peine installé sur notre nouvelle position qu’un Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) de son cri puissant nous alerte, cependant, plus malin que nous, il s’est bien caché et nous n’arrivons pas à le voir.

                 
Tournant la tête vers la gauche, j’aperçois une forme profilée, un faucon, le contre-jour  est carrément déplaisant, les couleurs incertaines nous privent une identification absolue, un Faucon pèlerin (Falco peregrinus), un hobereau, rien de sûr.

 

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Tout à notre tentative d’identification, je finis par me décider à sortir l’appareil photo, mais la luminosité est pourrie et les photos ne nous aident pas plus pour le moment, je verrais plus tard à la maison.

               
Olivier aperçoit un Phoque gris (Halichoerus grypus), le mammifère marin plonge et ne laisse réapparaitre sa tête que de temps en temps, mon comparse localise ensuite un Grand labbe (Stercorarius skua) puis c’est à mon tour de fixer un Plongeon imbrin (Gavia immer), une observation chasse l’autre, c’est fantastique.

Une paire de Pingouin torda (Alca torda) et aperçu, filant à fleur d’eau vers le large, surement en quête de nourriture, alors qu’un Goéland marin (Larus marinus) posé sur l’eau s’élance pour décoller un peu plus loin, c’est un Grèbe huppé (Podiceps cristatus) qui flotte sur une mer houleuse.

                 

272Q0615 cormoran.jpg
                                  

Sur la falaise, nous avons la chance de voir des Pigeons bisets sauvages (Columba livia) qui prospectent les cavités, encore des fulmars, deux heures que nous sommes là, nous décidons de changer de site.

                  
Une autre bergeronnette, encore une grise, des Goélands bruns (Larus fuscus) encore le troglodyte, que du bonheur de l’autre plateforme, nous contactons le Goéland cendré (Larus canus) et un autre Fou de Bassan (Morus bassanus).

                 
Sur le sentier qui nous conduit à la voiture, d’autres farlouses, des Pies bavardes (Pica pica) et nous avons le droit à un petit recensement de quelques minutes de la part d’une personne qui veut savoir d’où l’on vient et ce que l’on est venu faire ici, enfin les questions habituelles en vue d’améliorer le site si cela s‘avère nécessaire.

               
Olivier et moi le trouvons très bien, rien à changer et j’en profite pour mettre dans ma longue vue  un Tarier pâtre (Saxicola rubicola) mâle superbement coloré ce qui fait la joie de la personne qui nous interroge à la vue très rapprochée de ce petit oiseau si lointain.

                         
L’instant d’après, c’est un Bruant Jaune (Emberiza citrinella) qui s’offre à notre regard puis une Corneille noire (Corvus corone) passe en vol avec un objet coincé dans le bec.

 

Corbeaux freux (Corvus frugilegus)
Pigeons ramiers (Columba palumbus)
Canards colvert (Anas platyrhynchos)
Gallinule poule d’eau (Gallinula chloropus)
Moineaux domestiques (Passer domesticus)
Bergeronnette grise (Motacilla alba)
Verdier d’Europe (Chloris chloris)
Pinson des arbres (Fringilla coelebs)
Epervier d’Europe (Accipiter nisus)
Faisans de Colchide (Phasianus colchicus)
Héron cendré (Ardea cinerea)
Vanneaux huppés (Vanellus vanellus)
Rougegorge familier (Erithacus rubecula)
Accenteur mouché (Prunella modularis)
Grive musicienne (Turdus philomelos)
Pipits farlouse (Anthus pratensis)
Linottes mélodieuses (Linaria cannabina)

Merle noir (Turdus merula)
Goélands argentés (Larus argentatus)
Fulmar boréal (Fulmarus glacialis)
Mouettes Rieuses (Chroicocephalus ridibundus)
Grands cormorans (Phalacrocorax carbo)
Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes)
Faucon pèlerin (Falco peregrinus)

Grand labbe (Stercorarius skua)
Plongeon imbrin (Gavia immer)
Pingouin torda (Alca torda)
Goéland marin (Larus marinus)
Grèbe huppé (Podiceps cristatus)
Pigeons bisets sauvages (Columba livia)
Goélands bruns (Larus fuscus)

Goéland cendré (Larus canus)
Fou de Bassan (Morus bassanus)
Pies bavardes (Pica pica)
Tarier pâtre (Saxicola rubicola)
Bruant Jaune (Emberiza citrinella)
Corneille noire (Corvus corone)



05/04/2015
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