Oiseaux-balades

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Balade en Baie de Somme le 21-04-2018 avec Patrice

 

Balade en Baie de Somme

le 21-04-2018

avec Patrice

 

    

 

En fin de parcours sur la balade mensuelle du début du mois d’avril, nous avions fini à quatre chez Léon pour un repas entre passionnés.

    

Le projet d’aller faire un tour au Parc du Marquenterre s'était dessiné et malgré l’impossibilité de joindre Michel au téléphone, pour organiser cela, avec Patrice nous avons décidé de nous y rendre.

     

Donc, la météo étant en notre faveur, je prends la route pour me rendre directement à Amiens chez Mylène et Patrice.

     

Mylène préparant une future fête familiale avec son fils, de tout premier ordre pour lui et à Paris n’est pas des nôtre pour cette balade.

     

Je passe rapidement sur les Corneilles noires (Corvus corone), les Pigeons ramiers (Columba palumbus) et autres sansonnets aperçus plus qu’observés alors que je conduis sur ce lacet monotone.

     

En fait, j’ai hâte d’être arrivé dans la ville picarde chez Patrice, la raison en est simple, j’aime la conversation en voiture quand on part en balade ornitho.

     

À l’aller, on parle des espèces que l’on aimerait rencontrer, au retour, de celles ratées mais également des belles surprises de la journée quand il y en a.

     

Il est un peu tôt quand j’arrive sur place et c’est peu de le dire, mais je trouve une place juste devant leur domicile.

     

 je vais chercher quelques croissants et j’envoie un message pour demander l’heure du rendez-vous que j’ai oublié^^

     

Dans leur jardin, des Pigeons bisets (Columba livia) et une Tourterelle turque (Streptopelia decaocto) Deux Chardonnerets élégants (Carduelis carduelis) ainsi que quelques Moineaux domestiques (Passer domesticus), dans le fond et sur le grand arbre.

     

Patrice à deux ou trois choses personnelles à traiter, puis nous prenons la route du Crotoix et plus loin le parc.

     

Donc, nous nous prenons place dans le C4 et je m’apprête à entrer les coordonnées de notre destination, car je ne sais comment prendre la bonne direction en partant de chez lui.

     

Mais mon passager qui est parfaitement installé me déclare que ce n’est pas la peine, car il connaît le chemin sur le bout des doigts, ce sera vite fait et bien fait^^

     

En chemin mon compagnon de balade me rappelle que nous sommes au début du festival de l’oiseau, je regrette vraiment de ne pas y avoir pensé, il risque d’y avoir foule au Marquenterre.

     

Reste que nous y sommes, nous y restons, je prie dans mon coin, que chaque véhicule devant nous, continue sa route plus au nord.

     

Dans la voiture, l’entente est superbe, l’absence de Mylène est due à la préparation du mariage futur de leur fils.

     

Patrice regarde tout de même à l’extérieur et aperçois un Busard saint Martin (Circus cyaneus) sur un piquet, dommage que je roule sur l’autoroute, l’arrêt et impossible et on ne pourra jamais lui tirer le portrait.

     

La discussion va tellement bien, que nous ratons une, puis deux sorties pour notre destination.

     

La suivante nous conduit vers Berk, le jour de la fête des cerfs-volants, rien de moins, mais il y a une tellement bonne humeur à bord que nous en rigolons vraiment.

     

Cela nous permet au moins de voir de très près un nouveau Faisant de Colchide (Phasianus colchicus) de trop près même, celui-ci est posé à la limite de la bande d’arrêt d’urgence.

     

S’il reste là, son espérance de vie s’en trouve diminuée, voire même qu’il ne finira pas la journée nous retournons vers notre première destination.

     

À la sortie de l’autoroute, sur le premier rond-point, j’aperçois des Corbeaux freux (Corvus frugilegus) vraiment très proche de la route eux aussi.

     

Un rondpoint n’est jamais un bon endroit pour stationner, en revanche en l’absence de tout véhicule, je ralentis fortement ce qui permet à Patrice de bien voir la face et la forme du bec de ce corvidé familier des campagnes de Picardie.

     

Quelques minutes plus tard, nous accédons à l’entrée du Marquenterre, accueilli par un coq faisant et ses poules.

 

Je suis gêné par la balustrade je ne peux immortaliser la scène et c’est donc Patrice qui se propose de leur tirer le portrait en particulier le coq.

   

UE8A6261 coq entrée.jpgFaisant de Colchide (Phasianus colchicus)
     

Dans les arbres au-dessus, un Pic épeiche (Dendrocopos major) est entendu est la vraie bonne surprise, vient du fait que sur le parking, clairsemé de véhicules il n’y a quasiment personne.

     

Il n’y a que l’embarras du choix pour trouver la bonne place, normalement il devrait y avoir foule, il n’y a même pas de file d’attente à la caisse.

    

Malgré le début du festival de l’oiseau, l’absence de visiteur se justifie par la présence resplendissante du soleil après les jours  récents sous la neige et le froid.

     

Et donc à la sortie de l’hiver, les gens sont allés tout simplement pour beaucoup à la plage.

     

La plateforme du premier observatoire ressemblant à un belvédère, offre une vue quasi d’ensemble du parc à commencer par le bassin en contrebas.

     

Patrice énumère une à une les espèces présentes que nous commençons à observer.

     

Il y a bien sûr les plus évidents comme les Oies cendrées (Anser anser) ou les Cygnes tuberculés (Cygnus olor) bien visibles par leur taille et nageant à la surface.

     

Le Vanneau huppé (Vanellus vanellus) quant à lui, parfaitement plaqué au sol dans les herbes est pratiquement invisible à l’oeil nu.

     

Quelques Hirondelles rustiques (Hirundo rustica) décrivent des arabesques dans les airs alors que dans les pins un mâle de Pinson des arbres (Fringilla coelebs) chante de façon tonique.

     

Une nouvelle Buse variable (Buteo buteo) est aperçue planant tranquillement sur les courants aériens en quête de sa nourriture.

     

Dans la roselière à gauche du premier grand bassin, c’est au tour d’une Rousserolle effarvatte (Acrocephalus scirpaceus) de nous faire entendre son chant râpeux et lancinant.

     

Cette fauvette aquatique au plumage mimétique, dans les roseaux est assez ardue à observer même quand elle signale sa présence, à mi-hauteur des végétaux où elle se réfugie.

     

Dans un creux de la végétation, donnant sur un champ immense, je vois des formes bouger et le temps que je mette ma longue vue en batterie, mon compagnon me signale une bécasse, des bois, s’entend bien.

     

Bien sûr, la frénésie s’installe pour moi, depuis le temps que j’en rate la coche « à vrai dire depuis toujours »  j’en ai presque un haut-le-cœur.

     

Une fois l’œil rivé à l’objectif, je scan le champ, passe sur les Courlis corlieu (Numenius phaeopus) ainsi que des vanneaux décollant et se reposant sans arrêt, mais pas l’ombre de la queue d’une bécasse.

     

J’offre la possibilité à plusieurs personnes la miroise sur les courlis alors que les limicoles au bec long et courbé glanent leur pitance en fouillant le sol.

     

Le premier ponton de planches nous permet tour à tour de revoir de plus près les oies, vanneaux, mais également plusieurs couples de Canards colverts (Anas platyrhynchos).

     

Sur notre gauche, nous voyons un couple de Foulques macroule (Fulica atra) et  nous en verrons plein en ce lieu, c’est certain, mais celui-ci est occupé à nourrir une ribambelle de poussins à peine plus gros qu’une balle de tennis.

 

UE8A6276 nourrissage.jpgFoulques macroule (Fulica atra) nourrissage des poussins.
     

Le ballet des parents qui plongent sans cesse pour aller chercher des graines subaquatiques, nous amuse au point de tenter quelques photos de cette scène assez sympathique.

     

Sur le chemin, les chants d’oiseaux résonnent comme une symphonie musicale, nous ne savons où donner de la tête.

     

Je perçois le chant parfaitement reconnaissable du Rougegorge familier (Erithacus rubecula) de mémoire, nous n’en contacterons qu’un durant la balade.

     

Le Phragmite des joncs (Acrocephalus schoenobaenus) bien représenté nous accompagnera toute la journée, même en dehors du parc, dans la deuxième partie de notre périple.

  

UE8A6343 Phragmite des joncs.jpgPhragmite des joncs (Acrocephalus schoenobaenus)
     

À chaque fois que c’est possible, je laisse ma longue vue notamment pour la miroise de ce passereau fraîchement arrivé de migration de ses quartiers d’hiver.

     

Le premier observatoire est inondé par une cacophonie liée aux cris qui émanent de la colonie mixte de Mouettes mélanocéphales (Ichthyaetus melanocephalus) et de leurs cousines rieuses.

     

Par les fenestrons d’observation, nous pouvons voir à quelques mètres des centaines de laridés ainsi qu’un premier couple d’Avocettes élégantes (Recurvirostra avosetta), l’un des oiseaux semble couver.

     

Sur les bords du sentier qui nous conduit à l’observatoire suivant, le Pouillot fitis (Phylloscopus trochilus) se fait entendre avant d’être localisé parfaitement à la vue.

   

UE8A6304 Pouillot fitis.jpgPouillot fitis (Phylloscopus trochilus)
    

Les premières Fauvettes à tête noire (Sylvia atricapilla) sont entendues et furtivement aperçues ainsi qu’un Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) et un peu partout, le chant de la Mésange bleue (Cyanistes caeruleus).

     

De long en long, nous entendons les manifestations du fitis, son cousin le Pouillot véloce (Phylloscopus collybita) fini par lui aussi nous interpeler de son chant et malgré une bonne présence nous n’en verrons de visu, que fort peu.

     

Une autre fauvette est entendue assez souvent, par contre elle joue les Arlésiennes et ne se montre pratiquement jamais, je parle bien sûr de la Bouscarle de Cetti (Cettia cetti).

     

Patrice qui est plus grand que moi aperçoit un canard plongeur au travers d’une trouée  et je dois me mettre sur la pointe des pieds pour moi aussi observer quelques secondes un Fuligule morillon (Aythya fuligula).

     

Si vous n’avez pas de tour d’observation, partez avec un géant, il découvrira pour vous bons nombres d’espèces, cela peut aider parfois.

     

À un autre moment, nous avons en plus des autres espèces présentes dans notre champ de vision,  la chance d’observer des Chevalier aboyeur (Tringa nebularia) ils sont bien visibles malgré la distance.

 

UE8A6506 Ambiance.jpgAmbiance naturelle au Parc du Marquenterre
     

Je repère un échassier que je reconnais au premier coup d’œil malgré la distance, mais ce qui me fait vraiment plaisir, c’est que c’est une Grande aigrette (Ardea alba) en plumage nuptial avec les pattes entièrement rouges.

        

L’Huitrier pie (Haematopus ostralegus) déjà observé plusieurs fois vient agrémenter notre liste déjà bien fournie pour la journée ainsi qu’un couple de  Grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis) à quelques dizaines de mètres de nous.

     

Toutes les personnes présentes dans l’observatoire peuvent pour celles qui le désirent regarder dans la longue vue et la Spatule blanche (Platalea leucorodia) qui se trouve à quelques enjambées, passe pour presque banale.

    

 

UE8A6498 pates rouges.jpgGrande aigrette (Ardea alba) en plumage nuptial avec les pattes entièrement rouges

    

Les postes d’observations se succèdent les uns les autres, les espèces également et  après le Grèbe huppé (Podiceps cristatus) ou le Fuligule milouin (Aythya ferina) sur l’eau la Bergeronnette grise (Motacilla alba) nous survole quand nous pérégrinons sur le chemin.

     

Plusieurs Linottes mélodieuses (Linaria cannabina) se perchent les unes après les autres au-dessus de nous, dommage pour les photos, elles sont dans un parfait contrejour, mais c’est l’observation qui prime.

     

Un chevreuil femelle et repéré par une personne et Patrice en fin connaisseur explique à tous l’un des critères diagnostiques de l’espèce de cervidé.

     

Alors que justement nous marchons tranquillement, le Coucou gris (Cuculus canorus) se fait entendre et une Mésange charbonnière (Parus major) vient en curieuse à quelques mètres de nous, puis repart tranquillement.

     

Une Fauvette grisette (Sylvia communis) fait une apparition au bout d’une branche, chante un peu et va faire un tour dans les buissons épineux.

   

Dans un espace dégagé, j’aperçois un petit passereau, son envol et sa façon de redescendre, son chant me font immédiatement penser à une Cisticole des joncs (Cisticola juncidis) je tente une photo réflexe, mais le contrepoids créé par la longue vue me gêne un rien.

     

À plusieurs moments nous levons la tête pour voir passer des laridés ou des ardéidés, c’est bien plus courant par ici, un Grand cormoran (Phalacrocorax carbo) passe en vol plané descendant avec un morceau de branche coincé dans le bec.

   

UE8A6435 Grand cormoran.jpg

Grand cormoran (Phalacrocorax carbo)

          

Ajouté aux marques blanches nuptiales sur le plumage et l’indice de nidification pour cet individu est très fort, d’autant qu’il va se poser sur un arbre colonisé par ses congénères  et, où des nids sont déjà construits.

     

Un autre bassin et de nouvelles espèces, Canard chipeau (Anas strepera), Gallinule poule d’eau (Gallinula chloropus) et mâle de Canard siffleur (Anas penelope).

     

Sa femelle pataugeant dans l’eau près de la berge, mais cachée en partie par les herbes, fût plus ardu à découvrir.

     

En plus d’être grand, mon compagnon de balade possède un œil de lynx, ce qui est un avantage certain pour tout le monde et moi en particulier .

     

Il va même jusqu’à repérer la poitrine couleur rouille d’un mâle de Canard pilet (Anas acuta) à plus de cent mètres au milieu de ses congénères et surtout des hautes herbes.

     

Que ce soit le Pic-vert (Picus viridis) simplement entendu par l’émission de son rire sarcastique ou encore la parfaite  observation du Tadorne de belon (Tadorna tadorna) à l’unité ou en couple, la balade est pleine de rebondissements.

     

L’apparition fréquente de laridé est normale ici,mais le Goéland argenté (Larus argentatus) n’est pas des plus nombreux.

     

C’est comme l’effectif des Sarcelles d’hiver (Anas crecca) qui semble diminuer de façon drastique au fur et à mesure que les beaux jours arrivent.

     

Vers 14 h 30, l’appel du ventre se fait sentir, le restaurant du parc arrête de servir vers 15 h, il nous reste quelques observatoires à prospecter, mais nous décidons de hâter le pas, car  nous n’avons que deux croissants qui restent de ce matin.

     

Nous faisons l’impasse sur la héronnière et filons directement  vers le point de restauration où le « chef » nous offre une multitude de renseignements sur ce qu'il nous propose pour notre repas.

     

A table, nous regardons quelques photos et  nous faisons le point sur la liste des oiseaux déjà observés et sur ce que nous projetons de faire ensuite.

     

Le choix va vers la partie des grands échassiers que nous avions zappé précédemment, ce qui nous permet de rallonger notre liste avec le Héron cendré (Ardea cinerea), l’Aigrette garzette (Egretta garzetta) notamment.

     

En me voyant, Philippe, le boss du parc vient me saluer amicalement et me signale la présence d’un couple de hérons, des bihoreaux, mais ni Patrice ni moi ne les trouverons tellement ils sont bien cachés.

     

Un Belge assez sympathique qui venait de regarder dans ma longue vue disparaît puis revient avec plusieurs de ses compatriotes et me demande de les laisser regarder à leur tour dans l’appareil de miroise.

     

Cela nous fait bien rire puis Patrice qui est sorti de l’observatoire avant moi et pour cause, m’offre une Mésange huppée (Lophophanes cristatus) avec une pensée affectueuse pour son épouse.

     

Encore des bouscarles, au moins deux et plus loin un Rossignol philomèle (Luscinia megarhynchos)  et des Cigognes blanches (Ciconia ciconia) en veux-tu en voilà.

     

Nous quittons le parc et mon passager propose de faire un tour sur les marais avant le crotoix et comme rien ne s’y oppose, nous y allons.

     

En passant à vitesse très modéré, il regarde pendant que je conduis et repère quelque chose de non défini, je trouve un endroit pour me garer.

     

Il y a là les mêmes espèces déjà observées au parc, mais une bergeronnette vient se poser à quelque distance, je la regarde négligemment, puis accentue mon observation la trouvant un peu « foncée ».

     

En fait, il s’agit rien de moins qu’une Bergeronnette de Yarell (Motacilla alba yarrellii) elle décolle pour aller un peu plus loin et je finis par lâcher mes jumelles pour tenter une photo.

     

Nous continuons à marcher et Patrice s’arrête pour regarder quelque chose, il hésite et m’annonce un couple de Sarcelles d’été (Anas querquedula).

 

UE8A6653 couple Sarcelle d'été.jpgSarcelles d’été (Anas querquedula) couple
     

Rien que cela, je lui dis d’avancer prudemment, mais lui tranquille ne se pose pas de question et il a raison.

     

Les deux anatidés bien qu’à 15 mètres au plus de la clôture sont simplement en train de se reposer, même pas en alerte, évidemment, l’appareil photo remplace avantageusement les jumelles pour plusieurs clichés.

     

J’informe un observateur de la présence de ces petits canards de surface devant sa femme qui semble résignée par ce nouveau contretemps imposé par son mari, quant à patrice et moi, nous sommes aux anges.

     

Des sarcelles , qui plus est d’été et de si près, quelle observation magique pour nous deux  et le reste du monde, j’en oublierais presque de noter la Pie bavarde (Pica pica) bien plus commune et observée de long en long.

     

De même que les Mouettes rieuses (Chroicocephalus ridibundus) nageant paisiblement et déjà vues dans la colonie mixte avec les « mélanocéphales » en début de journée.

     

il y a également dans le fond assez loin des Canards souchets (Anas clypeata), ceux là aussi ont été parfaitement observés durant notre balade au parc.

     

Nous remontons en voiture sous l’œil goguenard de vaches à grande à grandes cornes aux longs poils roux pour aller sur un autre site.

     

Les dernières sarcelles imposent le sens de la conversation jusqu’au moment où mon passager m’interpelle sur l’arrêt imminent proche d’un lieu où je n’étais jamais venu.

     

UE8A6771 Rencloture .jpg
    

Une espèce de parking a été aménagé le long de la route et autorise un stationnement sécurisé, d’ailleurs il y a plusieurs voitures rangées .

     

Il s’agit d’une zone de roselière dans une zone humide protégée par une digue et de l’autre côté, des près salés, inondables lors des grandes marées.

   

UE8A6772 Prés-salés.jpgRoselière à gauche et pré-salés à droite
     

En longeant le chemin, nous faisons attention de ne pas mettre le pied dans un trou, Côté oiseaux, c’est le phragmite et la bouscarle qui règne sur les roseaux.

     

 

Un chant parfaitement reconnaissable retient toute mon attention, je n’ai pas l’ombre d’un doute, c’est celui d’une Locustelle tachetée (Locustella naevia) qui se cache dans un arbrisseau.

     

Une nouvelle bouscarle apparaît furtivement, lance son cri caractéristique puis s’enfonce dans la végétation, encore une fois, juste le temps de faire une mauvaise photo reflex^^

    

UE8A6721 Bouscarle de Cetti.jpgBouscarle de Cetti (Cettia cetti)

        

Patrice m’entraine plus loin sur le chemin et comme je m’arrête sans arrêt en quête d’identifications, notre vitesse de progression n’est pas rapide.

     

Nous nous faisons doubler par un couple de photographes à qui je demande ce qu’ils sont venus observer  et la femme et  de me répondre le plus sérieusement du monde « c’est un secret » .

     

J’en tombe sur le flanc et en apprends un peu plus sur la valeur humaine en terme de partage, Patrice sent bien mon désappointement et tente des mots de réconfort.

     

Je m’arrête une nouvelle fois pour identifier une superbe Bergeronnette printanière (Motacilla flava) aperçue d’abord au vol et se posant sur un poteau, mais assez loin.

   

UE8A6732Bergeronnette printanière flavissima .jpg
Bergeronnette printanière (Motacilla flava flavissima )     

 

Avec l’aide de la longue vue le doute n’est pas permis et quelle beauté que ce passereau, je chercherai à la maison la sous-espèce car je ne suis pas assez féru pour la reconnaître de suite.

     

Le groupe de personnes rencontré plus tôt nous avait annoncé la présence de la Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica) et c’est patrice qui l’accroche alors que moi, je n’en aperçois que la forme fuyante au moment où celle-ci se réfugie dans les roseaux.

     

Le Râle d’eau (Rallus aquaticus) se manifeste plusieurs fois alors que le mari du couple récalcitrant à fournir des informations sur leur observation s’est assis au sol pour photographier un oiseau.

     

En arrivant à leur hauteur  je demande discrètement à patrice ce qu’il voit et il m’annonce une panure , à moustaches et femelle.

     

Je fixe de suite les jumelles à mon visage et je scan tous azimuts, pensez-vous, une panure, ne la trouvant pas, je regarde l’axe des appareils photo et demande des compléments d’informations pour la localiser.

     

Patrice me met, l’oiseau presque au bout du nez et je le regarde interloqué, mais je n’y vois qu’un Traquet motteux (Oenanthe oenanthe) mâle et en plumage nuptial, je l’avais zappé étant à la recherche de la panure.

   

UE8A6737 Motteux mâle.jpgTraquet motteux (Oenanthe oenanthe) mâle nuptial
     

Nous passons à autre chose après cette superbe miroise assez proche, car nous percevons nettement le beuglement du Butor étoilé (Botaurus stellaris), au moins deux oiseaux se répondent sur la roselière devant nous.

     

Reste qu’après un bon moment et la lumière commençant à décliner, nous décidons de lever le camp, j’aurais la chance de voir de façon fugace le butor marcher rapidement pour nous fuir et disparaitre dans les phragmites assez denses.

     

Un vol d’Étourneaux sansonnet (Sturnus vulgaris) et un Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) dans le vol dit, du Saint-Esprit au-dessus de la route sera la dernière espèce ajoutée à la liste.

     

Sur le chemin du retour, que de noms d’oiseaux à partager et en agréable compagnie qui plus est.

     

La fin de soirée sera faite par le partage d’un super repas offert par Mylène qui nous à devancée au restaurant dans Amiens.

     

La relecture de la liste des 67 espèces contactées ravivera la mémoire de cette somptueuse journée consacrée à l’observation de l’oiseau, mais pour l’heure, il me reste deux cents kilomètres à parcourir pour rentrer chez moi.

     

Devant mon refus  d’accepter l’invitation à passer la nuit chez eux, mes amis auront la gentillesse de me conduire jusqu’à une station pour faire le plein de carburant avant de me mettre sur la bonne route afin que je puisse rentrer tranquillement  la maison.

     

Quelle journée, certainement à renouveler, mais cette fois-ci, en présence de Mylène, de mon côté, je remercie secrètement mon épouse de me laisser partir ainsi en balade dans le but d’assouvir ma passion de l’agente ailée.

     

     

1)  Corneilles noires

 

2)  Pigeons ramiers

 

3)  Pigeons bisets

 

4)  Tourterelle turque

 

5)  Chardonnerets élégants

 

6)  Moineaux domestiques

 

7)  Busard saint Martin

 

8)  Faisant de Colchide

 

9)  Corbeaux freux

 

10) Pic épeiche

 

11) Oies cendrée

 

12) Cygnes tuberculés

 

13) Vanneau huppé

 

14) Hirondelles rustiques

 

15)  Pinson des arbres

 

16) Buse variable

 

17) Rousserolle effarvate

 

18) Courlis corlieu

 

19) Canards colverts

 

20) Foulques macroule

 

21) Rougegorge familier

 

22) Phragmite des joncs

 

23) Mouettes mélanocéphales

 

24) Avocettes élégantes

 

25) Pouillot fitis

 

26) Fauvettes à tête noire

 

27) Troglodyte mignon

 

28) Mésange bleue

 

29)Pouillot véloce

 

30) Bouscarle de Cetti

 

31) Fuligule morillon

 

32) Chevalier aboyeur

 

33) Grande aigrette

 

34) Huitrier pie

 

35) Grèbe castagneux

 

36) Spatule blanche

 

37) Grèbe huppé

 

38) Fuligule milouin

 

39) Bergeronnette grise

 

40) Linottes mélodieuses

 

41) Coucou gris

 

42) Mésange charbonnière

 

43) Fauvette grisette

 

44) Cisticole des joncs

 

45) Grand cormoran

 

46) Canard chipeau

 

47) Gallinule poule d’eau

 

48) Canard siffleur

 

45) Canard pilet

 

46) Pic-vert

 

47) Tadorne de belon

 

48) Goéland argenté

 

49) Sarcelles d’hiver 

 

50) Héron cendré

 

51) Aigrette garzette

 

52) Mésange huppée

 

53) Rossignol philomèle

 

54) Cigognes blanches

 

55) Bergeronnette de yarell

 

56) Sarcelles d’été

 

57) Pie bavarde

 

58) Mouette rieuse

 

59) Canards souchets

 

60) Locustelle tachetée

 

61) Gorgebleue à miroir

 

62) Râle d’eau

 

63) Traquet motteux

 

64) Butor étoilé

 

65) Étourneaux sansonnet

 

66) Faucon crécerelle

 

67) Merle noir

    

    

Henson chevaux couleur sable du Parc du Marquenterre 10+

 

Chevreuil  (libre) 1

 

Mouflon (introduit) 10+

 

Lapin (1)



04/05/2018
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