Oiseaux-balades

Oiseaux-balades

Balade à côté de la forêt de Bialowieza (1)

                                  

Comme c’est souvent le cas pour les séjours à plusieurs milliers de kilomètres du domicile, la durée du voyage prend le plus fréquemment la journée pour se rendre sur site.
                                  
Pour celui qui nous intéresse ici, il est nécessaire au plus rapide de prendre l’avion, puis un covoiturage en minibus sur un trajet supérieur à quatre heures de route.
                                  
Parti de Paris avec une demi-heure de retard sur l’horaire, l’avion atterri à Varsovie avec un décalage similaire.
                                  
Le chauffeur du minibus, affrété pour nous, semble ronger son frein en nous attendant.
                                  
Sur le trajet vers notre hôtel, que peu d’espèces sont aperçues, ici des Choucas des tours, plus loin des Corneilles mantelées ainsi que leurs cousins les Corbeaux freux.
                                  
Les seuls Moineaux domestiques de la semaine seront rencontrés lors de la halte à mi-parcours dans une station-service.
                                  
L’arrivée à Białowieża se fait donc dans les temps avec une pause intermédiaire en cours de route et notre hébergement est situé en centre-ville.

                          

Enfin, la cerise sur le gâteau, mes compagnons de voyage,  férus de photos, même si leur matériel n'est pas le même que le mien semblent assez avenants à mon égard.
                                 

Paris varsovieLa dernière forêt primaire se partage entre la Pologne et la Biélorusse.

                                            

L’agence de voyage avec qui j’ai réservé ce séjour à vraiment bien fait les choses apparemment de mon point de vue.

                  

En effet, je suis doté d’une chambre spacieuse et la nourriture du restaurant sera parfaite tout au long de la semaine.
                                  
Ce séjour est une alternance de billebaude dans la campagne à la recherche de tout ce qui se présente et d’observations statiques de passereaux sur des affûts en dur et parfaitement confortables pour ce qu’il en est.
                                  
Après un premier succulent repas, rendez-vous est pris au petit matin, et c’est peu de le dire, car pour rejoindre notre premier poste d’observation, nous nous levons vers cinq heures.
                                  
C’est qu’il faut arriver avant que le jour ne soit levé pour ne pas nous interdire la venue de certaines espèces, qui si elles détectaient notre présence, ne s’approcheraient même pas de notre cache.
                                  
Là-dessus, nous sommes installés confortablement dans un observatoire et patientons le levé du jour avec l’arrivée des premiers geais des chênes, bien avant les vraies premières lueurs du jour.
                                  
C’est également l’espèce que je verrai quotidiennement avec des effectifs variables, mais pour l’heure, nous trompons l'attente en chuchotant.

                                 
P1210063Geai des chênes (Garrulus glandarius) tout proche de moi ^^

                                  
Parfois avec quelques rappels à l’ordre de la part de notre accompagnateur quand le ton monte un peu, mais sans vraiment de conséquence sur la faune extérieure.
                                  
Les corvidés ne sont pas les seuls à faire le tour de l’affût, plusieurs espèces de passereaux sont par ailleurs présentes à peu de distance.
                                  
Et, enfin, les seigneurs des lieux arrivent, d’abord la femelle, puis l’instant d’après le mâle, tous deux se perchant l’un après l’autre à environ 70 m face à nous.

                            
P1210168 couple pygargue à queue blanche Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla)  La femelle plus imposante à gauche.

                                  
Il nous faut de la patience pour voir le couple de grands rapaces s’élancer de leur branche pour venir après un virage quasiment hors de portée des fenestrons et se poser au sol à une vingtaine de mètres.
                                  
À cette distance, nous en prenons plein la vue, c’est qu’un pygargue à queue blanche, c’est plus facile à observer qu’un moineau.
                                  
Pour notre chance, nous aurons quatre fois la possibilité d’observer ces très grands oiseaux de proies à la même distance ou si peu sur la journée.

                                
P1210254 Couple Pygargue Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla)  La femelle plus imposante à gauche.

                                  
D’autres espèces comme le Grand corbeau, le Pic mar, des Corneilles mantelées, ainsi que des Bruants jaunes seront bien observées.
                                  
Malgré tout, peu d’espèces rencontrées en cette période hivernale pour cette première journée de miroise aux abords de la forêt de Białowieża.

                 
P1210681 Pic mar Pic mar (Dendrocoptes medius) Observé pratiquement au quotidien dans la région de Białowieża

                                  
Resteront donc les souvenirs de ces grands aigles parfaitement détaillés au niveau des critères diagnostiques.
                                  
Le propriétaire de l’observatoire vient nous rechercher et nous rentrons à l’hôtel, ravis des miroise et des prises de vues effectuées.
                                  
Le repas du soir, à 18 h 30, est un véritable enchantement pour le palais.
                                  
L’autre groupe d’observateurs qui partage les services de Marek, notre guide local, arrive d’Espagne où le dîner se prend bien plus tard, mais s’adapte très bien.
                                  
Demain sera un autre jour, pour un lever une heure plus tard que ce matin.



29/01/2025
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