Goéland brun (Larus fucus)
Règne : Animalia
Embranchement : Chordata
Sous-embranchement : Vertebra
Classe : Aves
Ordre : Charadriiformes
Famille : Laridae
Genre : Larus
Espèce : fucus
Linnaeus : 1758
Chez nos voisins : Lesser Black-backed Gull, Heringsmöwe, Gaviota Sombría, Kleine mantelmeeuw, Zafferano.
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Présent à l'année en France.
Avec ses 51 à 61 centimètres de longueur, pour une envergure de 128 à 148 cm et accusant un poids de 650 à 1000 grammes, cet oiseau à l’espérance de vie d’environ 26 ans, fait partie des grands goélands.
D'une taille nettement inférieur à celle du marin et à peine supérieur à celle de l’argenté, avec son plumage dorsal et le dessus des ailes, qui varie du gris foncé au noir, son bec et ses pattes jaunes permettent de le reconnaître assez facilement.
La tête est le reste du corps, sont blancs, sauf en hiver ou celle-ci ainsi que le coup sont striés de gris.
Pertuis charentais, balade en mer avec la LPO.
Les Goélands de cette espèce fréquentant les îles britanniques établissent leurs quartiers d'hiver en Afrique de l'ouest, ceux demeurant et se reproduisant en Islande sont vus de façon régulière sur les côtes est des États unis d'Amérique.
En règle générale, les migrations sont plutôt diurnes, les haltes se font sur des dortoirs pouvant accueillir plusieurs milliers d'oiseaux.
De quelques dizaines de couples, à plusieurs centaines, c’est en colonie que l’espèce se reproduit, poussée par un esprit fortement grégaire souvent à proximité du lieu de reproduction d’oiseaux pélagiques de tailles inférieures.
Au printemps, la femelle dépose dans nid rudimentaire deux à trois œufs, dont l'incubation dure 27 jours environ, c’est vers l’âge de 30 à 35 jours selon la manière dont il a été nourri que le jeune prend son premier essor.
Malgré le fait qu'il soit un oiseau marin, on peut le voir survolant l'intérieur des terres durant ces longues pérégrinations.
Les Goélands de cette espèce, comme la plupart des autres laridés sont des charognards quand bien même, il leurs arrivent de capturer de petites proies, ils consomment également plus de poisson que leurs cousins argentés.
Le mode de recherche de ces oiseaux est typique, quand ils ne harcèlent pas un autre volatile, parfois de leur propre espèce pour lui voler sa nourriture comme de vulgaires pirates qu'ils sont, ils arpentent par exemple les flaques d'eau à marée basse pour se saisir de coquillages bivalves et bien sûr les cadavres s’il y a, mais ils hantent aussi les décharges publiques.
On peut également le rencontrer sur les ports près des usines de transformations de poisson, les criées, également dans les meutes qui suivent les bateaux de pêche espérant un repas facile.
Il ne semble pas farouche et se laisse observer sans difficulté majeure, mais comme tous les animaux, s'inquiète dès que vous le fixez avec un peu trop d'intensité.
Ce goéland semble avoir des mœurs identiques à pas mal de ses cousins, à savoir un esprit grégaire qui le conduit à nicher en colonie plus ou moins dense, il supporte sans problème des oiseaux d'autres espèces voir même d'autres genres, mais reste un prédateur des autres oiseaux marins pour pouvoir nourrir sa progéniture.
Il niche de la même manière sur les corniches ou anfractuosités de falaises ou à même le sol.
Le seul autre Goéland avec lequel on peut le confondre, pourrait être le marin, mais la couleur rose grisâtre des pattes de ce dernier, permet sans aucun doute de pouvoir l'identifier.
Du fait de sa taille, il reste impressionnant de par l'amplitude et la puissance de son vol ainsi que la facilité déconcertante de ses décrochements fulgurants ou lors de ses piqués quand il prend en chasse un autre oiseau dans une sorte de ballet aérien qui ne doit pas forcément convenir à ses victimes.
Suivant où il vit sur la côte atlantique de l’Europe, c'est un migrateur partiel, ou sédentaire, tout est lié à la nourriture et aux conditions climatiques, des individus de populations se reproduisant en Islande, poussent régulièrement jusque sur la côte Est du Canada et des États unis.
Ce Goéland polytipique, se décline en quatre sous-espèces comme suit : Larus fuscus fuscus est recensé par Linnaeus en 1758, 99 ans plus tard, A.E. Brehm découvre Larus fuscus graellsii, puis ce sera au tour de Bree pour Larus fuscus heuglini en 1876 et enfin, Schioler en 1922 met en lumière Larus fuscus intermedius.
Du fait de sa répartition mondiale, cette espèce de laridé ne suscite pas d'inquiétude de la part des spécialistes de l'UICN.
Son statut de conservation à l'UICN est jugé : Préoccupation mineure.
Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.
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