Oiseaux-balades

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Goéland argenté (Larus argentatus)

                         

Règne : Animalia

                

Embranchement : Chordata

                 

Sous-embranchement : Vertebra

                

Classe : Aves

                

Ordre : Charadriiformes

                

Famille : Laridae

                

Genre : Larus

                

Espèce : Argentatus

                

                

Pontoppidan : 1763

          

                

Chez nos voisins : Herring Gull, Silbermöwe, Gaviota Argéntea, Zilvermeeuw, Gabbiano reale nordico.
       

            

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Présent à l'année et reproducteur en France.

                

De 55 à 67 centimètres de longueur pour une envergure de 130 à 158 cm et accusant un poids situé entre 750 et 1250 grammes, ce  goéland  dont la longévité,  est d’environ 32 ans, c’est un oiseau assez commun, cette espèce est en constante augmentation dans son aire de répartition.

               

Il n'existe pratiquement pas de signe du  dimorphisme sexuel chez cette espèce, Les deux partenaires du couple sont, presque identiques comme chez plusieurs espèces de Laridés.

                               
IMG_6883.JPGLa Rochelle (17)    2013           
               

Nettement plus gros que son cousin cendré, en l'absence de comparaison possible de la  taille, la couleur différente des pattes et un bon critère d’identification.

               

Le dessus des ailes ainsi que celui du dos semble plus gris également.

               

La confusion avec une autre espèce est toujours possible, par exemple avec  ses cousins que sont cendrés avec une taille moins importante toutefois, mais aussi avec le leucophée, qui a une stature plus renforcée et qui surtout a, les pattes jaunes.

               

Comme d’autres laridés, cette espèce possède quatre variantes de plumage suivant l'âge de l'individu observé, ce qui bien entendu facilite les comptages par tranche d’âge.

               

Ce n'est que vers ses quatre ans que l'oiseau se verra doté de son plumage d'adulte la tête le cou, la poitrine et le ventre jusqu’aux sous-caudales, blanc.

               

Le manteau, les scapulaires, les petites, moyennes et grandes couvertures, sont grises claires, les rémiges de vol à bases blanches ont une partie noire avec une marque blanche qui contraste fortement.

               

Le bec jaune,  semble allongé voir comprimé, durant la période de reproduction, il arbore la tache rouge propre à beaucoup de ses cousins, ses pattes, sont quant à elles, roses.

               

En hiver, on peut l'observer facilement de la Belgique jusqu'en bas de l'Aquitaine.

               

Suivant le site où ils s’installent, c’est dès le mois de novembre au Pays de Galle que les couples commencent à s’approprier un territoire de nidification, plus tard en Bretagne et dans le nord de la France.

               

Pour installer son nid, tout ou presque lui convient, sur un îlot caillouteux ou herbeux, les corniches des falaises du  littoral les toits de constructions humaines, les tourbières à végétations basses.

               

Il est construit par les deux futurs parents, de matériaux hétéroclites, dans une cuvette trouvée au sol ou en la creusant avec leurs pattes, constitué avec  bien sûr, des brindilles et des herbes sèches, des algues et quelques plumes, mais de plus en plus souvent avec des morceaux de plastique.

               

Le printemps verra la femelle pondre de deux à trois œufs avec une moyenne de deux jours d’intervalle et l’incubation durera entre 26 et 32 jours, les mois de juin et juillet sont dédiés à l’élevage des jeunes.

               

Comme son cousin cendré, il fréquente également les décharges publiques, cette espèce est plutôt omnivore, voir opportuniste, c'est aussi un charognard à ses heures, sur le littoral, les mollusques marins, poissons, vers de terre, micros mammifères et insectes dans l’intérieur.

               

Durant la saison de reproduction,  cette espèce accentue une pression déjà forte sur les colonies de Macareux moine, de guillemots ainsi que de sternes en exerçant ce que l’on appelle, la technique du kleptoparasitisme, soit quant les parents rentrent au nid le bec chargé de petits poissons, ou encore en volant les œufs non éclos ou même les poussins  afin de les dévorer.

               

Le cannibalisme et également de mise, puisque cette espèce, n’hésite pas à attaquer les nids d’oiseaux de sa propre espèce sans aucune vergogne.

               

Le reste de l’année, on peut facilement l’observer derrière les bateaux de pêche en meute ou dans les ports près des conserveries où il a vite appris à se nourrir des déchets de poissons.

               

Cet oiseau, se décline en  deux sous-espèces, l'une d'elle, Larus argenteus qui peuple le Royaume uni également présente sur tout le littoral breton jusqu'en dessous de Bordeaux et l'autre, vivant plus au nord en Scandinavie Larus argentatus est plus massive, le dessus gris et également plus foncé.

               

Les deux sous-espèces pouvant se mêler en hiver, on peut arriver sans trop de difficultés  voir ces différences  significatives sur les oiseaux  les plus extrêmes.

               

Comme beaucoup de Laridés, il est aussi  extrêmement grégaire et les colonies varient de quelques couples isolés  à plusieurs milliers d'individus, le nombre variant souvent par rapport aux possibilités nutritives du site de nidification.

               

À l'instar de certains corvidés, ce goéland sait casser les coquillages bivalves récalcitrants en les lâchant d'une hauteur variable de trois à quatre mètres sur un rocher afin de les briser pour les consommer.

               

Les oiseaux du nord sont, migrateurs, ceux de Grande-Bretagne et de Belgique,  sont semi migrateur ou sédentaires et ceux de France, sédentaires.

               

Du fait de sa répartition mondiale, cette espèce de laridés ne suscite pas d'inquiétude de la part des spécialistes de l'UICN.

               

               

Son statut de conservation à l'UICN est jugé : Préoccupation mineure

               

               

Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.

               

 

               

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04/02/2014
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