Goéland à ailes blanches (Larus glaucoides)
Règne : Animalia
Embranchement : Chordata
Sous-embranchement : Vertebra
Classe : Aves
Ordre : Charadriiformes
Famille : Laridae
Genre : Larus
Espèce : Glaucoides
B. Meyer : 1822
Chez nos voisins : Iceland Gull, Beringmöwe, Gaviota Groenlandesa, Kleine burgemeester, Gabbiano d'Islanda.
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Hivernant rare, mais régulier en France.
De 52 à 60 centimètres de longueur, pour une envergure comprise entre 140 et 150 cm et accusant un poids de 750 à 850 grammes environ, Cet oiseau est un migrateur nordique vraiment très rare en France, porte également le nom de Goéland arctique.
D'une taille similaire à celle du Goéland argenté Larus argentatus (argenteus), il est bien sûr plus clair et notamment les ailes, d'où il tire son nom.
Le dos et le dessus des ailes, sont gris très pâle, le reste du plumage, reste blanc.
Individu présent à Gujan-Mestras (33) en janvier 2009.
Chez cette espèce seulement, l’iris ne semble pas être un facteur diagnostique tant il varie de façon importante, du jaune délavé au brun foncé.
Le bec jaune clair à jaune verdâtre et des pattes roses grisâtres viennent parfaire le personnage, bien sûr une marque rouge est présente sur la partie inférieure du bec durant la saison de reproductions, marque destinée comme repère pour le nourrissage des poussins.
On a recensé à ce jour deux sous-espèces de ce goéland, la variante occidentale, nommée aussi Goéland de Kumlien, c'est l'oiseau présent en Gironde début 2009 et sur cette série de photos, plus précisément à Gujan-Mestras.
L’on peut voir des traces grises de tons différents sur les primaires, l’espèce souche, implantée plus à l'Est, démontre des rémiges immaculées ou à peine marquées.
Ce Goéland affiche aussi des trais de caractères similaires à son cousin le Goéland de Thayer Larus thayeris du fait d'une forme générale et d'une taille semblable.
Ce goéland semble avoir des mœurs identiques à pas mal de ses cousins, à savoir un esprit grégaire qui le conduit à nicher en colonie plus ou moins dense, il supporte sans problème des oiseaux d'autres espèces voir même d'autres genres.
Il niche de la même manière sur les corniches ou anfractuosités de falaises, à même le sol, la ponte au printemps et généralement de deux à trois œufs, dont le temps d’incubation semble stabilisé autour de 27 jours en alternance des deux futurs parents.
Le régime alimentaire de cet oiseau est aussi omnivore que celui des autres goélands, il parasite volontiers des espèces comme le guillemot,cette façon de faire, se nome, le kleptoparasitisme, mais bien sûr, il ne s'arrête pas là, puisu'il agrémente ses repas ainsi que celui de ses poussins par une action de prédation directe en capturant et dévorant les petits de ce dernier par exemple.
En hiver quant il ne se rapproche pas des hommes d’une manière ou d’une autre, on le retrouve également dans les champs comme ici à la recherche de vers, gastéropodes et micros mammifères.
Comme écrit plus haut dans le texte, cet oiseau polytipique, se décline en deux sous-espèces comme suit, en 1822, B. Meyer recense Larus glaucoides glaucoides puis, en 1883 c’est au tour de Larus glaucoides kumlieni d’être mis en valeur par Brewster
Du fait de sa répartition mondiale, cette espèce de laridé ne suscite pas d'inquiétude de la part des spécialistes de l'UICN.
Son statut de conservation à l'UICN est jugé : Préoccupation mineure.
Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur Oiseaux.net, où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.
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