Gallinule poule d’eau (Gallinula chloropus)
Règne : Animalia
Embranchement : Chordata
Sous-embranchement : Vertebra
Classe : Aves
Ordre : Gruiformes
Famille : Rallidae
Genre : Gallinula
Espèce : Chloropus
Linnaeus : 1758
Chez nos voisins : Moorhen Teichhuhn, Gallineta Común, Waterhoen, Gallinella d'acqua.
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Présent à l'année et reproducteur en France.
De 32 à 35 centimètres de longueur pour une envergure située de 50 à 55 cm et accusant pour la femelle un poids compris entre 260 à 373 grammes, un peu plus pour le mâle puis qu’affichant pour sa part de 250 à 400 g, l’espérance de vie de cette espèce très commune est d’environ 15 ans.
L’adulte avec son bec rouge dont la pointe est jaune est parfaitement reconnaissable, celui-ci se prolonge sous la forme d’un écusson entre les yeux sur le devant du front comme il n’y a pas de dimorphisme sexuel les deux sexes sont identiques chez la poule d’eau.
Le plumage du ventre et gris plus ou moins foncé se dégradant en noir vers le cou puis en noir profond pour la tête, le dos est brun roux la transition entre les flancs gris et le dos brun se fait par une ragé de taches blanches ressemblants, plutôt à des flammèches nettement visibles, les pâtes sont jaunes verdâtres.
On en trouve presque partout où il y a de l’eau, bien que très craintive, elle est observée dans les parcs et jardins publics où on la voit souvent à moins de deux mètres dans un comportement presque familier, mais elle aime avant tout, les plans d’eau douce à saumâtre, pourvus de couverts plus ou moins dense sur les bords de façon à pouvoir s’y réfugier en cas de soucis.
Cette espèce au régime alimentaire omnivore et un assez bon plongeur, elle peut selon certains auteurs, rester immergée jusqu’à 45 secondes, sa nourriture, qu’elle picore souvent à la surface de l’eau, est composée en partie de graines et de morceaux de plantes aquatiques, certains mollusque et insectes viennent de temps à autres agrémenter les menus.
Cette poule d’eau est monogame, une fois appareillé en couple, le mâle et sa femelle fidèles sont unis jusqu'à la mort de l’un des deux, ils construisent plusieurs nids en règle générale dans la végétation émergée, au sol ou encore sous un buisson dont les branches tombent dans l’eau et ainsi protègent le radeau en forme de cuvette assez profonde garnie de feuilles sèches.
La femelle y dépose de cinq à huit œufs, dont l’incubation dure 21 jours environ, les poussins à la naissance, sont recouverts d’un duvet noir, ils possèdent également un bec rouge et la pointe est déjà jaune, ils seront normalement indépendant vers l’âge de 21 à 28 jours.
Mais une curiosité de cette espèce est qu’elle a de deux à quatre nichées par an qui s’étale entre avril et juillet, les petits de la première nichée aidant alors leurs parents à nourrir leurs frères et sœurs et il arrive que l’on assiste fin septembre à des rassemblements familiaux de plusieurs dizaines d’individus dont forcement une très grande majorité de juvéniles.
Une d’autre chose assez étonnantes en ce qui concerne la reproduction chez ces oiseaux, une femelle de cette espèce peut pondre délibérément dans le nid d’une autre !
Le rapt, est également chose courante en effet un couple peut « enlever » des poussins sans surveillance et, les élever eux-mêmes.
Dans une logique identique, un poussin isolé sera adopté facilement et fera partie intégrante de la nouvelle famille.
Alors, les questions sont les suivantes, cette espèce est-elle en manque d’affection au moment de la période de reproduction ou bien, est-ce une stratégie élaborée pour la survie de l’espèce ?
L'aire de répartition de cette espèce polytypique est extrêmement importante, englobant les Amériques, les Antilles, l'Europe et l'Afrique ainsi que la région malgache, l'Asie du sud et certaines îles du Pacifique.
Elle ne risque pas pour le moment, susciter d’inquiétudes de la part des spécialistes du recensement aviaire même si cette espèce est largement inféodée aux milieux aquatiques et, se trouve inscrite dans la liste des oiseaux classé comme gibiers d’eau.
D’autre part, du fait de son aire de répartition, il existe 14 sous-espèces, dont certaines endémiques, à de petits territoires comme celui des Acores par exemple.
Elle est également présente au Pérou par Gallinula chloropus pauxilla (Bangs : 1915) soit à une altitude assez élevée tout de même.
Son statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure
Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.
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