Oiseaux-balades

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Chevalier culblanc (Tringa ochropus)

               

Règne : Animalia 

  

Embranchement : Chordata 

  

Sous-embranchement : Vertebra 

  

Classe : Aves

  

Ordre : Charadriiformes

  

Famille : Scolopacidae

  

Genre : Tringa

  

Espèce : Ochropus

  

  

Linnaeus : 1758

            

              

Chez nos voisins : Green Sandpiper, Waldwasserläufer, Andarríos Grande, Witgat ,   Piro piro culbianco.

                  

                

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Hivernant peu commun, mais régulier en France.

                  

De 21 à 24 centimètres de longueur, pour une envergure située entre 41 et 46 cm, accusant un poids compris de 70 à 90 grammes.

                  

Cette espèce, affiche en outre une espérance de vie de l’ordre de dix ans environ.

                  

En plumage nuptial, le front, le vertex, l’arrière du cou, le manteau, toutes les parties supérieures des ailes, sont bruns olive foncé, d’ailleurs, cette teinte en fait le limicole du genre « Tringa » le plus sombre.

                               

Du dos à la nuque, le plumage est constellé d’une myriade de mouchetures blanches, la tête, le cou et la poitrine, sont striés de brun.

                                             

La gorge blanche s’en détache, le ventre jusqu’aux sous caudales, est également de cette couleur.

                                        

Un sourcil blanc en avant de l’œil est parfaitement visible, ce dernier, est entouré d’un cercle orbital tout aussi évident.

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Durant la période estivale, la tête le cou et la poitrine, sont strié de blanc pouvant apporter une confusion à l’observation avec l’un de ses cousins, le Chevalier sylvain (Tringa glareola) entre autres, par un observateur novice.

                      

Les pattes, sont verts-grisâtre, elles peuvent apparaitre de couleur marron ou brune à bonne distance, l’œil est noir, le bec moyen et droit, est brun grisâtre.

                       

En hiver, le plumage, se ternit, il passe dans les tons bruns-cendrés, les mouchetures du dessus du plumage, s’estompent quelque peu pour devenir plus petites et moins blanches, la poitrine, perd aussi de sa blancheur pour devenir plus sombre.

                                     

Entre le mois de mars et celui de mai, cette espèce regagne ses aires de nidification de la Scandinavie à la Russie, elle affectionne les zones de tourbières marécageuses ainsi les vasières proches des lacs, étangs, avec parties boisés de différentes essences.

                                

Cas rarissime, voire unique, ce limicole installe son nid dans un arbre, on peut donc le qualifier de nicheur arboricole, même s’il ne le construit pas lui-même.

                   

En effet, ce chevalier s’octroie l’ancien nid d’un corvidé, un gros pigeon, d'une grive, ou même d’un écureuil, puis une fois réaménagé, la femelle y dépose en général, quatre œufs, dont l’incubation surtout effectuée par la femelle, dure de 20 à 23 jours.

                       

À l’instar de certaines espèces de canards, les premiers pas des petits de cette espèce nidifuge, sont en réalité un saut plus ou moins élevé dans le vide.

                             

Le départ vers les zones hivernales, se fait en fait par catégories, les femelles quittant leurs familles les premières.

                            

Les mâles resteront encore un peu pour finaliser l’élevage de leurs petits, puis à leurs tours s’envoleront pour des cieux plus cléments.

                   

Un peu plus tard, ce sont, les jeunes de l’année finiront le cortège des migrations de cette espèce.

                     

C’est un oiseau au caractère assez farouche, il est aperçu souvent au dernier moment, seul ou en paire, parfois en groupe plus large, avec d’autres limicoles de temps à autre, hormis les Chevaliers gambette (Tringa totanus) qu’il ne semble pas affectionner.

                                       

Son vol, en zig-zag, pourrait s’apparenter à celui de sa cousine éloignée, la Bécassine des marais (Gallinago gallinago).

                                 

Son régime alimentaire, se constitue pour presque sa globalité par des petits invertébrés, araignée et insectes forestiers.

                                     

Sur la période hivernale, on peut l’observer en train d’arpenter les rives de plans d’eau, vasières et autres bords de mer à la recherche de sa pitance, fouillant et picorant, capturant ici un mollusque, là un vers de vase ou un micro crustacé.

                                  

Du fait de sa répartition mondiale, cette espèce de chevalier, ne suscite pas d’inquiétude de la part des spécialistes de l’UICN.

                                                           

Toutefois, comme d’autres petits limicoles, celui-ci bénéficie depuis le 17/04/1981 par un arrêté ministériel d’une protection totale sur le territoire national français.

 

Son  statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure

 

Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur  Oiseaux.net  où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.

 

 

             

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13/12/2013
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