Bondrée apivore (Pernis apivorus)
Règne : Animalia
Embranchement : Chordata
Sous-embranchement : Vertebra
Classe : Aves
Ordre : Accipitriformes
Famille : Accipitridés
Genre : Pernis
Espèce : Apivorus
Linnaeus : 1758
Chez nos voisins : European Honey-Buzzard, Wespenbussard, Abejero Europeo, Wespendief, Falco pecchiaiolo.
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Visiteur estival et reproducteur en France.
De 52 à 60 centimètres de longueur, pour une envergure située, entre 120 et 150 cm et accusant un poids compris de 550 à 1000 grammes.
Par ailleurs, cette espèce possède une longévité de 29 ans pour un oiseau bagué et retrouvé suite à une mort naturelle, mais ne constitue pas forcément la règle.
Ce rapace bien que de taille un peu plus importante, est très semblable à sa cousine éloignée la Buse variable (Buteo buteo). Son plumage est également variable, suivant les individus rencontrés.
Elle ressemble tellement à sa cousine qu’elle portait le nom de Buse bondrée, cependant les scientifiques, veillent aux grains et la considère bien plus proche du pygargue.
Le dessus des ailes, le dos le dessus de la queue, le cou est la calotte ont en règle générale une couleur brune.
La partie ventrale ainsi que la gorge, sont blancs crème, striés ou tachetés de brun foncé, voir de noir.
Le dessous des ailes, est quant à lui blanc avec des stries formant des lignes, la tache brun foncé au niveau du poignet est nettement définie.
La tête est proportionnellement petite par rapport au corps de l’oiseau et même si la femelle est de taille supérieure, ce qui lui donne un aspect plus volumineux.
Il n’existe pas vraiment de signes du dimorphisme sexuel chez cette espèce pour différencier les individus.
Vogüé, Ardèche
Sa queue est longue et assez fine, mais l’un des signes qui frappent vraiment chez cet oiseau, c’est bien sûr la couleur de l’iris de l’adulte qui est jaune doré.
Celui du juvénile étant marron (un observateur novice pourrait le confondre avec une jeune buse).
Une autre chose stupéfiante chez cette espèce, c’est sa capacité à suivre en vol des hyménoptères tel que les abeilles, les guêpes ou les frelons dans le but de repérer les ruches ou nids sauvages.
Le but étant d'en piller les larves et le miel si l’occasion lui en est donnée, car, ce rapace de grandes tailles établit son régime alimentaire à bases de ce genre d’insectes.
Cette espèce se déplace au sol avec facilité, cependant possède une endurance au vol battu qui lui permet une migration plus aisée que certains autres rapaces.
Pour son confort, la bondrée se taille un territoire compris entre 10 et 40 km2, qui n’est assujetti qu’aux ressources alimentaires.
Si la première catégorie d’insectes fait défaut, les sauterelles, coléoptères, chenilles de papillons, mais aussi batraciens, micros mammifères font partie du régime.
Au moment du pic d’émergence des insectes en tous genres, a lieu la période de reproduction soit, entre avril et juin, sur le même site que les années précédentes les vols nuptiaux débutent.
Ils consistent ordinairement par une prise d’altitude par le mâle qui s’immobilise en plein essor pour claquer des ailes au-dessus de sa tête à plusieurs reprises de suites.
Une fois le couple formé, même si elle préfère construire un nouveau nid, l’espèce peut également utiliser un ancien nid de buse ou de corvidé en le retapant un peu.
La femelle, y dépose entre un et trois œufs avec un espacement variable de trois à cinq jours dont l’incubation assurée par les deux membres du couple commence dès l’arrivée du premier et dure de 30 à 35 jours.
La femelle assure la plus grande partie de cette tâche en particulier pour la nuit et elle est ravitaillée dans la journée par son conjoint.
Bien sûr, le décalage de la ponte se ressent aussi sur l’éclosion. Cependant, il ne semble pas être un facteur de rivalité au sein de la couvée, quant au partage de la nourriture comme c’est le cas chez certains autres rapaces.
Durant les dix premiers jours environ, c’est la femelle qui servira les insectes à ses petits après avoir pris soin de les déchiqueter, suivant les apports du mâle.
Les jeunes seront volants vers 35 à 45 jours, néanmoins, ils seront nourris encore par le couple quelques jours encore puis ils seront totalement indépendants vers 75 à 100 jours.
L’âge mature pour cette espèce est situé entre deux et trois ans, suivant les individus.
Son aire de répartition est assez vaste qui comprend la Russie ainsi que l’Europe, son territoire de nidification est sensiblement le même que celui de la buse variable.
Ses limites peuvent parfois même chevaucher celui d’un autre couple de bondrée, ses quartiers d’hiver son situé au sud du Sahara.
L’espèce, Pernis apivorus, a été divisée en deux espèces distinctes, l’une gardant le nom nominal et l’autre, la Bondrée orientale (Pernis ptilorhynchus), ou Bondrée huppée, ou encore Bondrée de Malaisie casquée a été élevée au rang d’espèce et semble plus présente dans la zone du paléarctique oriental il y a également semble-t-il six sous-espèces de cette dernière.
En France, depuis le 17 avril 1981 et par un arrêté ministériel, ce rapace, comme tous les autres, bénéficie d’une protection totale, bien sûr il est inscrit à l’annexe 1 de la directive oiseaux de l’Union européenne.
Son statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure.
Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.
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