Oiseaux-balades

Oiseaux-balades

Balade de 02-01-2016 sur la nécropole de Thiais.

                    
Comme pour chaque première balade de l’année sur la nécropole de Thiais, je passe à la boulangerie pour  prendre des croissants, histoire de mettre les augures de notre côté.

                         
Il n’y a pratiquement  personne sur la route ou presque et quand j’arrive au cimetière, il y a déjà plusieurs candidats à la promenade matinale, je me déplace pour présenter mes vœux au technicien qui m’a ouvert le passage.

                 

Je « récupère » les gens qui sont restés à l’extérieur, puis nous commençons les présentations d’usages, deux trois bisous ici ou là et enfin nous échangeons quelques anecdotes sur les fêtes passées.

                                          
C’est avec un réel plaisir que je retrouve les têtes connues et que je dialogue avec celles qui le sont moins ou pas du tout, pour finir par constater l’absence des manquants.

                       
Place la nouvelle année, mais avec  11°c  de température ambiante, pour un deux janvier c’est franchement inconcevable, mais bon il faut vivre avec et  comme Zéphir pousse mollement sur le sommet des grands peupliers, cela fait que l’on n’a pas du tout l’impression d’être en hiver.

                    
Le journal météo de la veille, nous a promis de la pluie, mais c’est à peine s’il y a un peu de vent et cette température clémente n’est pas si bonne que cela pour la nature, qui elle a réellement besoin du froid pour un repos végétatif vital à son développement durable.

                               
Dans le ciel, une escadrille de six Perruches à collier (Psittacula krameri) passe à vive allure avec quelques cris anecdotiques, elles ne sont pas très loquace, plus tard peut être.

                            
Franck vient nous saluer et échanger des vœux ainsi que quelques  informations,  mais il est en tenue, car  il travaille ce matin et ne pourra rester avec nous pour la matinée.

                       
Des Corneilles noires (Corvus corone) passent timidement au vol, alors qu’un mâle de Mésange bleue (Cyanistes caeruleus) laisse entendre son chant si caractéristique à plusieurs reprises, nous l’apercevrons quelques instants plus tard.

                      
Nous prenons par la parcelle N°1,  mais le carré militaire n’apporte rien, il est peut-être un peu tôt, mais le sol meuble et humide est favorable aux grands turdidés ainsi qu’au pic, les verts qui se nourrissent au sol, d’où notre déception momentanée.

                             
En nous retournant, nous apercevons un groupe de laridé au-dessus de la grande place où nous avons garé nos voitures, ce sont des Mouettes rieuses (Chroicocephalus ridibundus), certaines iront même jusqu’à toucher le sol quelques secondes.

                           
Plus loin, près du centre technique, l’un de nous capte un petit oiseau sur une branche, c’est l’effervescence, en effet une Sittelle torchepot (Sitta europaea) est identifiée, c’est d’ailleurs pratiquement toujours dans ce secteur .

                       
Michel et moi prenons le temps de sortir le guide ornitho pour bien détailler l’espèce et apporter quelques détails  spécifiques concernant cette espèce arboricole à plus de 90 % de son temps.

                 
Malheureusement l’oiseau se défile vers l’extérieur du site et fini par disparaitre à notre vue et notre attention rebondit sur le cri sarcastique d’un Pic vert (Picus viridis)  assez éloigné.

                         
Je retrouve avec plaisir le chêne filiforme qui tente de prendre du volume, deux trois questions sur l’arbre et  le chant suraigu du Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla) nous parvient parfaitement, porté par l’humidité ambiante alors que l’oiseau reste parfaitement invisible.

                       
Un premier Ecureuil roux (Sciurus vulgaris) est aperçu, il semble se délecter d’un fruit trouvé ici ou là,  sa position tranquille dans une fourche nous permet une observation de qualité, le panache de sa queue est très fourni, je tente une photo, mais l’animal dans sa meilleure  position, a le soleil en arrière-plan qui contre toute attente vient de faire son apparition.

                        
Même s’ils sont de superbes passereaux dans leur plumage aux couleurs sombres et  iridescentes avec des mouchetures blanches, les Etourneaux sansonnets (Sturnus vulgaris) me tapent sur le système par leurs vocalises bruyantes et incessante, la cause en est évidemment le bruit, mais également cette faculté de l‘espèce à imiter d’autres oiseaux et parfois des bruits métalliques.

                             
Une autre Mésange charbonnière (Parus major) est entendue et cette fois-ci, nous avons la chance de la voir à faible distance,  nous en profitons pour expliquer l’une des différences notables du dimorphisme sexuel de cette espèce aux débutants de notre groupe.

                             
Une paire de Geais des chênes (Parus major) est aperçu, fréquemment observés en duo tout au long de l’année hormis durant la phase d’incubation, pour ma part, je n’ai toujours pas trouvé de renseignement  tentant à confirmer ou à contrario à infirmer que cette espèce de corvidé reste en couple tout au long de l’année.

                             
Quant à elles, les Pies bavardes (Pica pica) sont ici omniprésentes, cet autre représentant de la famille des corvidés est bien plus souvent observé en toutes circonstances à l’unité par paire ou en groupes plus conséquents.

                             
Un pic, encore un vert est aperçu traversant une parcelle de son vol puissant et chaloupé, j’annonce une femelle en la regardant à peine, devant l’étonnement de Michel, je rigole, car en fait sur ce coup-là je suis un tricheur, je regardais l’oiseau quelques secondes auparavant qui était fixé sur le tronc d’un arbre dans un carré contigu.

                             
Sinon par la vue tout au moins à l’oreille, le Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) est contacté à plusieurs reprises, bien plus souvent qu’à la balade du mois dernier, nous finirons par faire quelques belles observations bien que rapide ce lutin des haies, est mignon certes, mais surtout extrêmement véloce.

                             
Michel encore lui, avise un groupe de Pigeons bisets (Columba livia) à plus de cinquante mètres au sommet  d’un arbre, deux de ces colombidés semblent différents, comme un peu plus forts.

                             
Nous les fixons dans les jumelles au vol, superbe  ce sont bien des Pigeons colombins (Columba oenas), bien que commun, cette espèce reste peu fréquente ici, l’occasion une fois encore d’expliquer les critères diagnostiques entre les trois espèces présentes en ce lieu à l’année.

                             
Un passereau arrive en vol, encore une mésange, non je me trompe et   alors qu’il fait mine de s’accrocher juste au-dessus de nous sur une branche haute, les rectrices noires, étalées montrent les taches blanches qui rendent l’identification de l’oiseau plus facile.

                             
Son chant l’authentifie avec certitude au moment où le Chardonneret élégant (Carduelis carduelis) change d’avis pour choisir un autre arbre bien plus éloigné, mais qu’importe, cela fait plusieurs fois quasi consécutives que nous revoyons ici ce superbe fringile.

                             
Un Merle noir (Turdus merula) fuse d’une rangée de troènes, tout à fait commun sur site, c’est pourtant le seul que nous verrons ce matin, où sont passés tous les individus présents auparavant ?

                             
Un Pic épeiche (Dendrocopos major) est contacté au cri et l’instant d’après il arrive droit sur nous, ce qui nous permet de l’apprécier à la vue,  la friche quant à elle ne nous offre rien de plus mise à part des Pigeons ramiers (Columba palumbus).

                             
En longeant le mur d’enceinte côté centre commerciale, je perçois le cri d’un Moineau domestique (Passer domesticus) je finis par le capter du regard, il s’est logé sur la poutre de soutien d’un feu tricolore, donc à l’extérieur du cimetière, je suis content de l’avoir observé, mais il ne figurera pas dans la liste des espèces observées in-situ, dommage, une autre fois peut être.

                             
Nous remontons vers la sortie en observant des espèces déjà vues ce matin, mais rien de plus comme à l’accoutumée, nous finirons chez l’américain d’en face pour partager une collation et  recompter notre liste d’observations et tenter de refaire le monde dans la bonne humeur.

                             
je remercie ici Catherine, Olga, Anne-Marie, Marie-Anne, Danielle, Claude, Dominique et Michel pour leur présence conviviale pour cette balade où la pluie ne c’est même pas manifesté et je vous donne rendez-vous le 13-02-2016 sauf contre temps de dernière minute auquel cas Michel et Olivier prendront la relève.
                             
Perruches à collier
Corneilles noires
Mésange bleue
Mouettes rieuses
Sittelle torchepot
Pic vert
Grimpereau des jardins
Mésange charbonnière
Étourneaux sansonnets
Geais des chênes
Pie bavardes
Troglodyte mignon
Pigeon biset
Pigeon colombin
Chardonneret élégant
Merle noir
Pic épeiche

                         

Pigeon ramier
Ecureuil roux



08/01/2016
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