Oiseaux-balades

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Tournepierre à collier (Arenaria interpres)

                   

Règne : Animalia 

  

Embranchement : Chordata 

  

Sous-embranchement : Vertebra 

  

Classe : Aves

  

Ordre : Charadriiformes

  

Famille : Scolopacidae

  

Genre : Arenaria

  

Espèce : Interpres

  

  

Linnaeus : 1758

               

                   

Chez nos voisins : Ruddy Turnstone, Steinwälzer, Vuelvepiedras Común, Steenloper, Voltapietre.

                      

 

                 

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Présent et reproducteur en  France

  

  

De 21 à 24 centimètres de longueur, pour une envergure située entre 44 et 49 cm, accusant un poids d'environ 80 à 110 grammes, en outre, cette affiche une espérance de vie d’environ 20 ans.

 

Quelle que soit la saison, cette espèce nous apparait comme de forme trapue, rondouillarde.

 

Son plumage nuptial bigarré est constitué  de marron-roux, noir et blanc, sur toute la partie supérieure du plumage alors que les plumes du dessus des ailes, ont un liseré sable, donnant l'impression d'un plumage écaillé, reste tout de même, un collier blanc en toute saison.

 

Une tache blanche est présente sur l’aile, formant une  bande alaire nettement visible même sur la période hivernale.

                                 

IMG_6117.JPG                                  

Le plumage se terni durant les mois de transitions, son bec est brun foncé à noir, parfois avec la pointe noire en hiver, ses pattes sont orange vif, un peu moins vives en période froide.

 

C’est un migrateur au long cours, ses zones d’hivernage vont jusqu’en Afrique tropicale pour les oiseaux de la zone du Paléarctique occidental.

Il est présent tout au long de l’année sur le profil côtier, avec toutes fois des différences comportementales liées à la saison.

 

Sur la Toundra proche du littoral, dès le mois de  mai où il trouve les ressources et le biotope le plus adapté à sa phase de reproduction.

 

Les populations hivernantes en France, sont estimées à environ six mille individus, répartis sur tout le littoral, mais avec une préférence pour la Bretagne tout de même où on peut les voir arriver dès la fin juillet.

 

Lors de sa migration, même s’il affectionne le rivage de mer encombré de rochers et s’il reste sur la côte en général, mais peut-être aperçu sur les bords des grands lacs et sur les rives de rivières calmes de l’intérieur.

 

C’est dès le mois de mai, que ce limicole arrive au contacte des terres arctiques pour entamer le renouveau de l’espèce, si rien de fâcheux n’est  arrivé, en général, le tournepierre retrouve les mêmes endroits où il a niché les années précédentes.

 

Que ce soit sur terre, dans les herbes de la Toundra ou au milieu des cailloux d’un îlot rocheux, c’est la femelle qui construit le nid en creusant une simple cuvette, agrémentée de quelques herbes et autres végétaux.

 

L’ouvrage terminé, elle dépose quatre œufs dont l’incubation, effectuée en alternance avec le mâle dure environ 23 jours, les poussins comme la plupart des limicoles sont bien sûr nidifuges, ils  seront élevés par leur père et volants au terme de 20 jours environ.

 

Son régime alimentaire aussi varié que sa surface de répartition et bien sûr de la saison, lui permet sur terre, de se nourrir, d’insectes et de micros invertébrés ainsi que de graines, sur le bord de mer, de petits crustacés et autre vers de vase qui sont collectés en retournant les petits galets ou en soulevant les algues dans le fond des ports à marée basse ou dans la laisse de mer, c’est cette attitude, qui lui a donné son nom.

 

Cette espèce polytypique, se décline avec une autre sous-espèce, la nominale, Arenaria interpres interpres, découverte par Linnaeus,  en 1758, huit ans plus tard, soit en 1766 le même découvreur mettra en lumière Arenaria interpres morinella.

 

Du fait de sa répartition mondiale, cette espèce de limicole ne suscite pas d'inquiétude de la part des spécialistes de l'UICN, toutefois, comme d'autres petits limicole, celui-ci bénéficie depuis le 17/04/1981 par un arrêté ministériel d'une protection totale sur le territoire national français.

 

 

Son statut de conservation à l'UICN est jugé : Préoccupation mineure

 

 

Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur  Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.

 

             

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02/12/2013
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