Oiseaux-balades

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Sarcelle marbrée (Marmaronetta angustirostris)

                  

Règne : Animalia

   

Embranchement : Chordata

   

Sous-embranchement : Vertebra 

   

Classe : Aves

   

Ordre : Ansériformes

   

Famille : Anatidés

   

Genre : Marmaronetta

   

Espèce : Angustirostris

   

   

Ménétries : 1832

   

 

   

Chez nos voisins : Marbled Duck, Marmelente, Cerceta Pardilla, Marmereend, Anatra marmorizzata.

   

   

J F M A M J J A S O N D

Espèce devenue très rare en  France.               

       

          

De 38 à 48 centimètres de  longueur, pour une envergure comprise  entre 63  et 67 centimètres, accusant un poids situé de 450  à  590 grammes.


La longueur de ses ailes ainsi que de sa queue lui donnent, une apparence des plus élancées, même si cela reste un petit canard.


L’ensemble du plumage, est gris brun, un peu plus foncé sur le dos, une myriade de taches aux contours diffus, de couleur crème, forment un fort contraste.


A contrario, le ventre, la poitrine et le cou, sont beiges avec de petites marques brunes.


Une grande tache brune en forme de virgule entoure l’œil pour fuir vers l’arrière de la tête en direction du cou, une petite huppe assez épaisse est parfois visible quand l’oiseau est inquiet ou excité.


Le bec et fin un peu à la manière de celui du pilet et les pattes, sont comme lui, marrons foncé à noirâtre, l’ensemble fait que l’espèce ne peut être confondue dans son milieu naturel.

  

Naturel de S'Albufera de Mallorca, Baléares : Mai 2013
     

Il ne semble pas y avoir de dimorphisme sexuel entre oiseaux adultes et que très peu avec les immatures chez cette espèce monotypique.

     
Même si l’aire de répartition semble vaste, surtout sur la zone du paléarctique oriental y compris jusqu’en Russie, en Turquie et en Israël ainsi que d’autres pays du Moyen-Orient, plus à l’ouest encore, au Maroc en Algérie et dans quelques autres pays de l’Afrique de l’ouest, plus haut en Espagne, parfois en France, l’espèce reste rare et d’un statut vulnérable aux yeux des spécialistes de l’IUNC, car les populations restent plutôt morcelée quant à la surface de l’aire de distribution.

     
Cette espèce de sarcelle s’établit sur les plans d’eau douce de taille intermédiaires et peu profond avec une certaine quantité de végétation ainsi que des zones marécageuses en eaux saumâtres à l’inverse, hiver, elle affectionne de préférence, les grandes étendues dégagées.

     
C’est un canard semi-migrateur, dans quelques pays par exemple  en Espagne, l’espèce est sédentaire, elle peut cependant recevoir un afflux durant la période hivernale d’un nombre variable d’oiseaux de cette espèce.

     
Cette sarcelle au comportement monogame soudé durant la première partie de la période de nidification, reste cependant grégaire et supporte volontiers ses congénères même durant la période de reproduction,  mais comme presque tous les anatidés, ce dernier trait de caractère est accentué sur la période hivernale.

     
Au printemps, quand elles à rejoint les lieux de nidification, le couple est déjà formé et l’endroit pour l’installation du nid trouvé en général, de mais à juillet en situation isolée, parfois en groupe lâche de quelques couples sans pour autant parler de colonie.

     
Une fois celui-ci établi par habitude au sol et à faible distance de l’eau, la femelle y dépose entre sept à quatorze œufs dont l’incubation dure environ 26 jours les canetons nidifuges, quittent le nid rapidement pour trouver refuge dans la végétation au bord de l’eau, car cette espèce reste très furtive malgré tout.

     
La charge de la couvaison incombe entièrement à la future mère, en effet, c’est le moment que le mâle choisit pour aller flâner de ci- delà, étant parfois  de retour à la naissance pour participer à l’élevage des canetons, il arrive parfois que des femelles pondent dans un seul nid, donnant une couvée importante à celle qui assure l’incubation.


Le plumage de ces derniers sera complet au terme de 55 jours environ, ils seront matures sexuellement à la prochaine période de reproduction, soit à l’âge d’un an à quelque chose près.

     
Le régime alimentaire est principalement végétarien, que ce soit en broutant au sol,  différentes herbes ou sur l’eau en picorant les plantes aquatiques, à l’occasion elle plonge plus profond que sa propre longueur, mais cela reste assez rare.

     
Reste que si une grande part de son régime et à base de végétaux, les petits gastéropodes aquatique ainsi que certains insectes d’eau sont fréquemment au menu, mais également  des vers et d’autres invertébrés, surtout en période de reproduction.

     
Les phases de recherche de nourriture, sont concentrées au tout début du crépuscule se prolonge la nuit, pour finir à l’aube, dans la journée, les périodes de sommeil alternent avec les vagabondages sur les plans d’eau.

     
Cette sarcelle est en raréfaction, car elle a subi un fort déclin rapide sur les dernières décennies, en effet la dégradation massive des zones de reproduction la pression de la chasse  dans certains pays notamment.

     
Mais des pays comme la Tunisie, la Turquie, la confédération de Russie, la Bulgarie, Israël  l’Espagnol y compris les Baléares où l’espèce est sédentaire, ont institutionnalisé la protection de l’espèce par différents moyens.

     
Les mesures phares sont, la protection des zones humides et en particulier les aires de reproductions, un moindre prélèvement cynégétique de cette espèce de  canard au vol assez lent qui reste une cible facile et enfin la sensibilisation au sens large du grand public pour un meilleur respect de l’environnement ce qui bien évidemment sera bénéfique à cette espèce mais également à l’ensemble de la faune et de la flore.

     
Pour le moment, même si pour des raisons géopolitiques principalement, on ne connait pas le nombre exact des effectifs de cette sarcelle, les spécialistes de l’UICN restent vigilants et mobilisés pour la surveillance de cet oiseau inféodé totalement aux milieux aquatiques.

     
A noté que cette espèce entre dans de nombreux pays comme canard d’ornement et agrémente de ce fait de plus en plus de parcs zoologiques et de collection privées ce qui permet un élevage  en captivité.

                                  
Son  statut de conservation à l’UICN est jugé :  Vulnérable 

                         

Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.

                                    

                                                

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10/06/2013
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