Oiseaux-balades

Oiseaux-balades

Oie rieuse (Anser albifrons)

                      
Règne : Animalia 

                       

Embranchement : Chordata 

                       

Sous-embranchement : Vertebra 

                       

Classe : Aves

                       

Ordre : Ansériformes 

                       

Famille : Anatidés

                       

Genre : Anser

                       

Espèce : Albifrons

               

                       

Scopoli : 1769

          

         

Chez nos voisins : Greater White-fronted Goose, Bläßgans, Ansar Careto, Kolgans, Oca lombardella. 

      

      

J F M A M J J A S O N D

Hivernant rare, mais régulier en France             

                     

                 

De  64 à 78 centimètres de longueur , pour une envergure de 130 à 160 cm et accusant un poids de 1400 à 3400 grammes, cette oie grise possède en outre une longévité d'environ 18 ans.

                   

Faisant partie du groupe des cinq oies grises européennes, son plumage et bien sûr à base de gris.

               

L’ensemble du plumage et gris chamoisé, avec un liseré gris perle sur le bout des plumes du manteau, des scapulaires, des couvertures, petites à grandes.

                 

La gorge et le ventre sont gris perle avec de fortes marques noires horizontales sur ce dernier jusqu’à la naissance des pattes.

              

Les pattes et le bec sont  oranges vif pour les oiseaux du Groenland, le bec est rose pour ceux de Sibérie et pour finir le tableau, il y a ce cercle blanc parfaitement visible sur les oiseaux adultes, un peu moins sur les juvéniles, voir pas du tout.

                          

                                 Uitkerke en Belgique.

 

Elle remonte loin au nord pour nicher, son aire de reproduction se situe au Nord-est de la Russie, en Sibérie, dans la toundra arctique pour le Paléarctique ainsi qu’au Nord de l’Amérique du Nord pour le Néarctique.

            

Au tout début du printemps, pour concevoir sa nichée, la femelle dépose dans le fond de son nid de cinq à six œufs qu'elle couvera de 27 à 28 jours, les oisons seront volant au terme de sept semaines, mais resteront dans le cercle familial jusqu’à la saison de reproduction suivante.

               

Si cette oie au demeurant fort sympathique et méfiante voire même farouche au moment de la période de reproduction, elle redevient grégaire dès celle-ci terminée et tolère toutes espèces d’anatidés dans son environnement.

                    

Les eaux peu profondes sont privilégiées,  à la recherche de jeunes pousses et de plantes herbacées.

                  

Cette espèce est herbivore exclusivement. Elle se nourrit pratiquement toujours en groupe, on peut voir d'ailleurs une ou plusieurs oies, le cou dressé, l’œil aux aguets telle une espèce de sentinelle dans la troupe qui surveille en permanence les environs, puis à tour de rôle elles se nourrissent.

                

Pour la période hivernale, les oiseaux nichant en Sibérie, partent pour la Chine et le Japon, ceux du Canada descendent jusqu’au Mexique, quand aux autres populations, elles se positionnent  sur la région des Balkans et en Turquie, dans les îles britanniques, en Hollande, en Belgique et si le froid est plus rigoureux le nord de notre pays puis la Bretagne et jusqu’en  Camargue parfois.

                 

On peut facilement la rencontrer au royaume de Belgique en hiver où elles trouvent dans les prairies humides de la région des polders l'essentiel de leur alimentation, par exemple  à Uitkerke.


Dans les années 80, les flux migratoires étaient si important qu’il est arrivé lors de comptages que l’on puisse recenser jusqu’à 25000 individus.

 

A l'instar des autres oies sauvages, cette espèce possède également  un vol si puissant qu'il lui permet de franchir sans coup férir, mers et montagnes lors de migrations.

 

Comme d'autres espèces d'oies, on peut les voir voler en formation régulière sous la lettre d'un V quasis parfait.

 

L'oiseau à la pointe du V fourni un effort  considérable, il n'est pas le chef de la formation, les permutations à ce poste sont fréquentes pour le relayer ce qui permet aux oiseaux de s'économiser à tour de rôle autant que faire se peut.

     

Cette espèces se décline en cinq sous espèces, c’est en 1769 que Scopoli décrit Anser albifrons albifrons, puis, en 1852 Hartlaub met en évidence Anser albifrons gambelli, six ans plus tard en 1858 c’est au tour de, S.F. Baird de découvrir Anser albifrons frontalis, en 1948 Dalgety & P. Scott trouve de nouvelles différences sur Anser albifrons flavirostris et enfin, Delacour & Ripley mettent en lumière Anser albifrons elgasi en  1975.       

               

Son  statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure

 

Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur  Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.

   

   

Autres ansériformes du site  ←

   

Recherches plus faciles


07/06/2013
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 101 autres membres