Oiseaux-balades

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Oie cygnoïde (Anser cygnoides)

                    

Règne : Animalia

                

Embranchement : Chordata 

                  

Sous-embranchement : Vertebra 

                  

Classe : Aves

                  

Ordre : Ansériformes

                  

Famille : Anatidae 

                                                     

Genre : Anser

                  

Espèce : Cygnoides

       

           

Linnaeus: 1758

        

                  

Chez nos voisins :  Swan Goose , Schwanengans , Ansar Cisnal , Zwaangans , Oca cigno.

     

    

J F M A M J J A S O N D

Echappé de captivité, en France        

         

          

De 80 à 94 centimètres de  longueur, pour une envergure de 144 à 162 cm et accusant un poids de 2800 à  3500 grammes, cette oie grise est l’espèce souche de l’Oie de Guinée  Anser cygnoides domesticus,  qui elle est domestique dans nombre de pays.

                  

On connait assez mal cette espèce typiquement asiatique, de se fait, je n’ai pas trouvé d’informations sur sa  durée de vie, même  approximative.

                  

Alors que les joues, le dessous du bec, les côtés et l’avant du  cou, sont blancs-crème, le front, le vertex, les côtés de la tête à partir de la hauteur de l’œil, ainsi que l’arrière du cou, sont chocolat formant ainsi un contraste saisissant.

                  

Caraorman, Roumanie, Mai 2010

           

Le ventre et les flancs sont gris clair, le dessus des ailes et  le manteau sont gris plus foncés, les plumes des couvertures, petites moyennes et grandes présentent un liseré presque blanc qui donne l’image d’un plumage écaillé semblable, à celui des autres membres du genre Anser.

                  

Ses pattes orange, plus ou moins vives, sont assez longues lui offrant ainsi une marche aisée sur le sol, son bec, dans la continuité du front, long et assez pointu, est noir avec un liseré blanc ou crème à sa base.

                  

Elle ne possède pas de tubercule sur la partie supérieure, ce qui permet de différencier instantanément  cette espèce d’oie  de celle de Guinée ou de Chine, qui ne sont en fait que des descendants hybrides de cette espèce souche.

                  

Même si le mâle, possède des mensurations un peu plus importantes que celles de sa compagne, un cou en proportion, plus long, un bec un peu plus fort,  il n’existe pas vraiment de signes évidents de différence du dimorphisme sexuel chez cette espèce.

                  

Son aire de répartition s’étend du sud de la région montagneuse de l’Altaï (ces montagnes, sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, sous le nom évocateur de « montagnes dorées de l’Altaï »)   en Mongolie, ainsi qu’en Chine, à Taiwan et au Japon.

                  

Elle niche dans des steppes ouvertes et boisées, mais aussi dans les vallées de hautes montagnes.

                  

Cette espèce à l’esprit grégaire peu développé, nidifie en isolé,  même si des couples construisent  leur nid à peu de distance les uns des autres, le territoire est âprement défendu, reste qu’une sorte de tolérance se crée tout de même au sein de l’espèce.

                  

Vers avril selon l’endroit, vers la fin du mois de mai pour les couples qui s’installent en altitude, la construction du nid, se fait en général sur un monticule à proximité immédiate d’un lac ou d’une rivière, parfois d’un torrent, sur une base de roseaux et d’herbes plus fines.

                  

Bien sûr la femelle agrémente la cuvette centrale du duvet de son ventre ce qui permet de protéger les œufs en son absence et de dégager les plaque incubatrices.

 

La future mère, dépose entre la fin avril et début mai de trois à neuf œufs, dont l’incubation dure environ 24 jours, les oisons nidifuges, quitterons le nid au plus tard, dans les 48 heures.

                  

Et c’est en petites troupes issue de plusieurs nichées, qu’ils continueront à s’alimenter  et que l’on pourra les observer dans des sortes de crèches où ils se laisseront dériver pour atteindre des pièces d’eau nettement plus importantes, de la taille de grands lacs.

                  

Le régime alimentaire en majorité végétarien, durant la période estivale, est agrémenté de baies dès la fin de l’été, l’hiver, il varie encore un peu avec l’apport de grain de riz  et autres graminées aux abords des rizières.

                  

La chasse à outrance, la récolte des œufs, le dérangement, l’assèchement et la destruction des zones humides, sont les principale cause du déclin spectaculaire de cette espèce.

                  

Il semble que la Russie et le Japon, aient établi un programme commun visant à la conservation de cette espèce d’oie en particulier, mis à part ces deux pays, la Corée du sud, certaines provinces de la Chine, ainsi que la Mongolie, ont classé cet oiseau comme protégé, mais les spécialistes de l’UINC restent inquiet quand au devenir de cette oie.

                 

 

Occupant une grande partie du Paléarctique oriental, comprenant entre autre les pays cités plus haut,  cette oie classée vulnérable,  est de catégorie monotypique.

                          

Son  statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation Vulnérable

                  

Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur  Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.

   

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08/06/2013
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