Oiseaux-balades

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Milan royal (Milvus milvus)

               

Règne : Animalia 

    

Embranchement : Chordata 

    

Sous-embranchement : Vertebra

    

Classe : Aves

    

Ordre : Accipitriformes

    

Famille : Accipitridés

    

Genre : Milvus

    

Espèce : Milvus

               

               

Linnaeus : 1758 

               

               

Chez nos voisins : Red Kite, Rotmilan, Milano Real, Rode wouw,    Nibbio reale.

               

 

De 60 à 66 centimètres de longueur, pour une envergure de 145 à 165 cm et accusant un poids compris entre 650 et 950 grammes, par ailleurs, il possède une espérance de vie d’environ 26 ans.

                  

Cette espèce de milan, a des dimensions un peu plus importantes que celles de son cousin noir, en vol sa queue, est également plus échancrée, son plumage, est également bien plus coloré.

                  

La tête est grise-souris, la poitrine chamois avec des stries brunes qui descendent un peu sur le ventre roux, les sous-caudales sont également de cette teinte.

                  

Les rectrices, vues de dessous sont chamois clairs, sans barre ou blanches barrées.

                  

Les primaires 2-3-4- et 5, quant à elles, sont noires et nettement digitées à leurs extrémités blanches sur leurs bases.

                  

Les primaires 6-7-8-9 et 10 sont blanches barrées, les secondaires, sont brunes et barrées formant ainsi une grande plage aidant rapidement à l’identification de l’oiseau.

                  

Le dessus du plumage est dans l’ensemble brun, avec le contour des plumes sables-foncés, ce qui donne l’impression qu’il est écaillé. Comme pour le dessous, les rémiges primaires sont noires au-dessus à l’extrémité des 2-3-4 et 5.

                                   

272Q6028milan royal.JPG                   

 

Dès son retour de ses quartiers d’hiver, entre fin février et début avril selon le territoire choisi, le couple qui semble déjà formé, se manifeste quelque peu par quelques agissements territoriaux afin de prendre possession de leur site de nidification.

                  

Les deux membres du couple participent à la construction d’un nouveau nid, ici, c'est le mâle qui se charge de la récolte des matériaux et la femelle qui l’aménage, en effet, cette espèce ne réutilise pas celui de l’année précédente.

                  

La préférence va à un grand arbre, parfois isolé, à l’orée d’un bois ou d’une forêt pas souvent à l’intérieur, de préférence sur des coteaux en pente, dans certains cas, à même la roche sur certaines îles comme celle du Cap vert et même parfois à proximité des habitations humaines.

                  

Assez souvent, il renforce les restes d’un ancien nid de Corneille noire (Corvus corone) avec des branchettes et des brindilles le fond est souvent tapissé de morceaux de papier ou de plastique, dans la mesure du possible, la cuvette qui reçoit la ponte est agrémentée de laine de mouton.

                  

L’édifice terminé, entre la mi-mars et fin avril, la femelle y dépose de deux à trois œufs, dont l’incubation dure de 31 à 32 jours, elle commence à couver dès le premier jour et effectue cette tâche pratiquement seule.

                  

Les petits nidifuges, restent au nid jusqu’à l’âge de 40 à 60 jours, tout dépend du nombre d’oisillons dans la couvée et de la nourriture disponible pour leur développement.

                  

Ils restent dans les branches près du nid et prennent leur premier essor, dix à quinze jours plus tard et il leur faudra encore trois à quatre semaines pour devenir indépendants, c'est-à-dire vers le mois de juillet.

                  

Cette espèce, semble être nécrophage à chaque fois qu’elle en aurait l’occasion, en effet, elle est vraiment opportuniste et possède un régime plutôt à base de proies capturées au sol.                                        

                             

Des micro-mammifères, gros insectes, batraciens et petits lézards, mais son excellent sens de l’adaptation lui fait trouver son bonheur sur une de charogne abandonnée.

                  

Cette espèce qui semble avoir deux sous-espèces, la nominale Milvus milvus milvus et la secondaire Milvus milvus fasciicauda  (Hartert 1914) est inscrite sur la liste rouge des espèces menacées en France et vulnérable par les spécialistes de l’UICN.

                                     

Son nom de royal, lui vient du fait que Louis XIII en pratiquait la chasse à l’aide de gerfauts et qu’une fois que le roi de France avait sectionné les deux rectrices centrales de l’oiseau capturé, le relâchait à partir des jardins du Louvre et la chasse de cette espèce n'était réservée seulement qu'au roi ainsi qu’à ses proches.

                  

Bien présent sur la péninsule ibérique ainsi qu’en France, il existe plusieurs petites implantations en Europe de l’Ouest, également au sud-ouest de la Russie.

 

Pourtant, cette espèce autrefois vraiment abondante même au cœur des villes comme Paris ou Londres, a subi la persécution humaine.

             

De nos jours, c’est la pollution, les empoisonnements la modification des habitats et le dérangement qui lui causent du tort.

                  

En France, depuis le 17 avril 1981 et par un arrêté ministériel, ce rapace, comme tous les autres, bénéficie d’une protection totale, bien sûr il est inscrit à l’annexe 1 de la directive oiseaux de l’Union européenne.

                                      

Son  statut de conservation à l’UICN est jugé : Quasi menacé

                                     

Pour une fiche plus détaillé de cette espèce, rendez vous sur  Oiseaux.net  où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.

                   

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09/09/2013
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