Oiseaux-balades

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Héron vert (Butorides virescens)

                        

Règne : Animalia 

  

Embranchement : Chordata 

  

Sous-embranchement : Vertebra 

  

Classe : Aves

  

Ordre : Pelecaniformes

  

Famille : Ardeidae

  

Genre : Butorides

   

Espèce : Virescens

  

  

Linnaeus : 1758

  

  

Chez nos voisins : Green Heron, Grünreiher, Garcita Verdosa, Groene reiger, Airone verde.

  

                          

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Visiteur erratique rare en France.

                             

De 40 à 48 centimètres de longueur, pour une envergure située entre 62 et 70 centimètres  et affichant un poids d’à peine 240 grammes, ce petit ardéidé possède en outre une espérance de vie d’environ huit ans.

                          

En plumage nuptial, la calotte est noire avec des reflets verdâtres, ces plumes qui sont relativement allongées, sont érectiles en cas de stress, qu’il se sente menacé, ou que ce soit lui, qui devienne agressif envers un intrus à son environnement proche.

                          

Les parotiques, la nuque, les côtés du cou et l’avant de ce dernier, sont couleur, marron-roux, partant de la gorge, une ligne blanche descend jusqu’au ventre.

                          

Tout le manteau, ainsi que le dessus des ailes, sont gris-foncé verdâtre, le bout des plumes étant apparemment grisâtre, cela donne un plumage écaillé. 

                          

Le ventre et les cuisses, sont couleur sable-cendré.

                            big_photo_395730_9530095_2011123102177961.jpgIndividu présent sur l'étang à Iteuil (86)  près de Poitiers : Décembre 2011.

                             

Les pattes de ce héron de la taille d’une corneille, sont jaunes assez vives, comme tous les ardéidé, celui-ci à un bec puissant en forme de dague, brun-noir sur le dessus, jaune en dessous.

                          

L’iris, est jaune vif et la pupille noire, assez grande proportionnellement  forme un fort contraste, entre l’œil et le bec une partie sans plume jaune-vif est présente.

                          

Il est originaire de l’Amérique du nord et ressemble beaucoup au « strié » avec lequel on pensait encore il y a peu, qu’il ne formait qu’une espèce, mais il n’en est rien.

                          

Sur son aire de répartition qui est donc la zone du Néarctique, qui va de la côte Est,  jusqu’au sud du Canada au moins, descend au nord de l’Amérique du sud, il est également localisé dans l’archipel des Caraïbes.

                          

Deux grands groupes de populations d’oiseaux, avec des comportements variables quant à la migration. Si les oiseaux vivants sur les côtes Ouest et Est, semble sédentaires.

                          

À contrario, les populations de l’intérieur des terres, entament dès la fin de la saison de nidification un périple migratoire vers le sud à partir de la deuxième moitié de septembre.

                          

Ce petit héron préfère installer son nid soit dans une colonie lâche ou mieux de façon isolée, la promiscuité ne le tente pas, c’est la femelle qui s’attache à la construction de ce dernier, sous la surveillance de son compagnon, même s’il y participe activement.

                          

Le nid est de type plateforme. Il  est constitué de branchettes et de brindilles de façon plutôt rustique, édifié à une hauteur variable dans un buisson à proximité de l’eau ou carrément a dessus.

                          

La femelle y dépose de deux à quatre œufs, dont l’incubation assurée par les futurs parents en alternance, dure de 21 à 25 jours environ. Les petits nidifuge sont bien sûr nourris par leurs parents.

                          

Après une période variable, ils quittent le nid, mais restent dans son environnement immédiat afin de finaliser leur plumage durant une trentaine de jours.

                          

Ils sont aptes à adopter des postures figées de manière instinctive très tôt, au terme 60 jours après leur naissance, ils prendront leur premier essor, ils seront matures sexuellement l’année suivante.

                                         

Comme écrit un peu plus haut dans le texte, ce petit ardéidé a du caractère, il est même très territorial et n’hésite pas à foncer sur un opportun qui aurait pénétré son domaine.

                          

Il charge en volant sur son adversaire potentiel en émettant un cri guttural et sonore plusieurs fois répété, ce même cri, sert d’alarme en plus du fait qu’il agite de façon répétée la queue, quand il se sent menacé.

                          

Hormis cette période capitale qui assure la pérennité de l’espèce, ce petit héron, est à juste titre considéré comme timide et discret, mais peu farouche quand il est au contacte des hommes.

                          

Son régime alimentaire à l’instar des autres ardéidés est bien sûr constitué de poissons, petits amphibiens, insectes aquatiques et autre invertébrés.

                          

Les micros-mammifères, reptiles, vers, sauterelles, écrevisses, le tout évidemment adapté à sa taille, sont à l’affiche du menu.

                          

Cette espèce possède au moins deux caractéristiques de chasse ou pêche selon de quel points de vue on se place, qui ne sont pas communes aux autres hérons et les témoignages, sont légions.

                          

En effet cet oiseau a acquis la capacité de comprendre, qu’en jetant un pseudo appât à la surface de l’eau, il pouvait plus facilement capturer des poissons pour ses repas.

                          

Mais également il lui arrive parfois de poursuivre son déjeuner à la nage quand celui-ci ne partage pas l’idée de finir la journée dans le ventre de son prédateur.

                          

Les mentions en France ne débordent pas du panier, l’oiseau qui est sur cette série de photos, est un erratique juvénile, je l’ai photographié à Iteuil, Vienne (86) où il fut découvert pour le bonheur des ornithologues français en 2011.

                          

Sauf erreur de ma part, avec celui du Morbihan en  1994 et celui de Berre l'Etang, dans les Bouches-du-Rhône, qui pour ce dernier c’est trouvé une migration nord sud vers une roselière parfaitement localisée dans les environ d’Amsterdam en Hollande, puis retour au port de plaisance berrois sur les hivers 2006, 2007 et 2008, cela ne fait que trois découvertes officielle de sa présence dans notre pays en plus de 17 ans.

                          

L’espèce semble commune sur son aire de répartition, bien sûr une espèce, totalement inféodé au milieu aquatique en soufre forcement de ses dégradations par pollution, assèchement ainsi que du dérangement.

                          

Les prédateurs naturels tel que les rats, corvidés voir mêmes dans certaines régions les sauriens, ne sont pas en reste, mais cette espèce ne semble pas soulever d’inquiétude de la part des spécialistes.

                                

Son  statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure.

                                                   

Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.   

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26/08/2013
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