Oiseaux-balades

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Harle huppé (Mergus serrator)

            

Règne : Animalia 

        

Embranchement : Chordata

       

Sous-embranchement : Vertebra

        

Classe : Aves

       

Ordre : Ansériformes

                       

Famille : Anatidés

         

Genre : Mergus

        

Espèce : Serrator 

        

        

Linnaeus : 1758

     

     

Chez nos voisins :  Red-breasted Merganser, Mittelsäger, Serreta Mediana, Middelste zaagbek, Smergo minore.
                       
                       
J F M A M J J A S O N D

Hivernant commun en France

                       

                       

De 51 à 62 centimètres, pour une envergure de 70 à 86 cm et accusant   un poids compris entre 1000 et 1250 grammes, en outre  cette espèce possède une  espérance de vie d’environ neuf ans, voici un Harle parfaitement reconnaissable.

     

Le mâle en habit de lumière, a la tête et une partie du cou noir avec des reflets verts iridescents.

     

La transition passe par un large collier blanc, Les moyennes et grandes couvertures, une partie des scapulaires, sont également blanches.

     

Les côtés de la poitrine, sont noirs comme le dessus des ailes, les flancs et l’arrière du corps sont gris foncés vermiculés, la poitrine et quant à elle bringée foncée le dos est gris sombre, comme les couvertures primaires ainsi que les rémiges primaires.

                                 

                           EOS 400D 170-500 APO DG SIGMA. Avant port de Dunkerque .11/12/2009

     

Bien sûr, il fait partie du groupe des canards plongeurs, il est parfaitement adapté à la nage subaquatique, c’est d’ailleurs là qu’il trouve la plus grande partie de sa nourriture.

     

En effet il capture ses proies durant des poursuites en plongée de 10 à 20 secondes avec comme arme redoutable, un bec  parsemé d’une rangée de petites dents qui lui permettent une prise efficace sur les poissons glissants.

     

Le bec, il est assez long, très effilé, crochus à son extrémité, rouge vif comme les pattes également de cette couleur, celles-ci situées très en arrière du corps.

     

Sa pitance est constituée en majorité de poissons bien sûr, ce qui fait de cet oiseau un piscivore, mais son ordinaire est également achalandé par l’apport de mollusques larves et insectes inféodés au milieu aquatique.

     

Le plus souvent en eau salée que douce et par voie de conséquence, sa présence est plutôt sur le littoral que dans les terres.

     

La ponte déposée dans un nid à même le sol, dans le creux d’un arbre ou celui d’une muraille, sous un buisson ou sur des branches basses, est de sept à dix  œufs, dont l’incubation dure sur 30 jours environ, la femelle supporte seule cette charge pendant que le mâle va faire sa mue à l’abri des regards.

     

Cette espèce nidifuge permet à ses petits de se mettre au bain dès que les plumes du duvet de naissance, sont sèches et que les oisillons ont une mobilité assurée.

     

Si en plumage nuptial, le mâle est parfaitement reconnaissable, il n’en est pas de même pour la femelle ainsi que les jeunes qui pourraient être confondus avec son cousin le bièvre par des observateurs novices, les plus aguerris quant à eux sauront faire la différence rapidement au niveau de la couleur du cou.

     

Au vol, cette espèce dont le déplacement aérien  à fleur d’eau et en droite ligne, est vraiment  rapide, avec  une position du cou dans le prolongement du corps bien étiré ce qui donne une sensation de voir les ailes très en arrière de celui-ci.

 

Sur la période hivernale, il descend plus au sud pour profiter d’un asile plus clément, comme son aire de répartition comprend également l’Amérique du nord, le golf du Mexique et la partie sud de son aire de répartition dans cette écozone.

     

Quant aux  photos ci-dessous, je suis allé les faire durant une balade au Clipon, lieu mythique où des pointures de l’ornithologie scrutent ciel et mer au passage des oiseaux entre le nord et le sud, sur  l’avancée en mer d’une jetée dans l’avant port de Dunkerque, un lieu magique.

     

Reste que ce lieu, pour des raisons obscures, est devenu inaccessible  pour nombres d’ornithologues.

 

En effet, seule une poignée d’élus peut encore pénétrer ce lieu, car les puissants qui nous dirigent nous en interdisent le droit de passage !!

      

Où va le monde quand après des années d’études pour accéder à une forme de pouvoir ou une autre, certains confondent justement pouvoir et intelligence, je n’imagine même pas ce qu’il y a dans la tête d’une personne qui rentre chez elle en se disant, « chouette, aujourd’hui j’ai empêché un crime horrible d’être perpétré,  une brochette ornithologues de se livrer à un comptage d’oiseaux marins »  !!!

     

Mais bon, ainsi va la vie, ces gens-là ne sont pas concerné par la vie en général, seul le profit compte ils n’ont pas envie que l’on vienne découvrir, ici une nappe d’hydrocarbure souillant des oiseaux aquatiques, là un dépôt insolite !

                            

Son  statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure.

                                   

Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur  Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.

                                       

                                          

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12/06/2013
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