Oiseaux-balades

Oiseaux-balades

Faucon crécerelle (Falco tinnunculus)

Règne : Animalia 

    

Embranchement : Chordata 

    

Sous-embranchement : Vertebra 

    

Classe : Aves

    

Ordre : Falconiformes 

    

Famille : Falconidae

    

Genre : Falco 

    

Espèce : Tinnunculus

    

    

Linnaeus : 1758

    

   

Autres noms : Common Kestrel, Turmfalke, Cernícalo Vulgar, Torenvalk,   Gheppio.

      

    

  J

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

Permanent et reproducteur en France    

    

De 32 à 35 centimètres de longueur, pour une envergure située entre  71 et 80 cm, accusant un poids de 190 à 240 grammes pour le mâle.

                 

Un peu plus pour la femelle, puisque compris de 220 à 240 g.

                                      

La crécerelle, comme presque tous les faucons, voit le mâle se faire appeler tiercelet en raison de la différence de taille notable entre lui et sa compagne.

                                        

La longévité de ce rapace vraiment très commun en Europe est d’environ 15 ans dans la nature, en captivité, cette durée peut être sensiblement allongée.

                              

Le mâle arbore un casque gris cendre qui enveloppe toute la tête avec une larme noire, le croupion ainsi que la queue, sont gris, celle-ci se termine toutefois par une barre noire.

                         

Alors que le dos et la couverture alaire, sont brun roux, ponctués de taches noires, les plumes de vol tirent vers le brun foncé.

                     

Le ventre quant à lui, est chamois clair, moucheté de noir de la base du cou jusqu’entre les pâtes.

      big_photo_395730_7521617_201005304325102.jpg

    

La femelle, ne présente pas de gris sur son plumage, la queue est rousse barrée de noir.

               

Le dos est roux moucheté de noir le ventre également moucheté et chamois clair.

                    

Elle présente tout de même la larme sombre sous l’œil comme le mâle, en fait cette tache s'appelle une moustache.

                          

La parade de cette espèce, débute aux tout premiers jours de février et traine jusqu’en mars.

                    

Les phases de ce moment fort de la reproduction comprennent des apports de nourriture par le mâle à sa promise, de courses poursuite relativement bruyantes.

                       

Si la belle est réceptive aux mesures de son courtisant, un accouplement a lieu entre avril et fin juillet le couple n’est pas un constructeur.

                  

Il occupe facilement l’ancien nid d’un corvidé ou trouve sa place dans une cavité, un édifice de haute taille, voire un nichoir spécialement adapté aux rapaces sans soucis.

                       

Dans notre Pays, dans notre capitale, la célèbre Cathédrale de Notre dame de Paris, accueille plusieurs couples reproducteurs qui se sont installés dans les clochers du monument.

                    

La ponte de deux à six œufs, est réalisée au printemps, dont l’incubation assurée en grande partie par la future mère, dure 28 jours environ.

                  

Après encore  28 à 32 jours de nourrissage au nid, pour tenter leur premier essor.

               

Ils resteront 30 jours encore avant de trouver leur indépendance et si la nourriture et propice et la prédation pas trop exercée, il est fréquent de nos jours de voir quatre fauconneaux à l’envol par couvaison.

                     

Par ailleurs, il est aisément reconnaissable grâce à ses formes et ses couleurs, ses ailes sont longues et effilées.

                  

Les rectrices sont également assez allongées, hormis la période de reproduction.

                      

La crécerelle vit seul, on peut le voir facilement en haut d’un arbrisseau, d’un poteau ou sur un câble, scrutant en dessous le moindre frémissement d’un petit animal.

                     

On lui doit de par son habitude à faire du sur place en vol, l’appellation de vol en saint esprit.

                  

Cependant, il n’est pourtant pas le seul rapace à utiliser cette pratique pour repérer ses futures proies.

                  

Son aire de répartition est assez vaste, elle englobe la totalité du continent européen, de l’autre côté de la méditerranée, le Maghreb avec le Maroc, l’Algérie ainsi que la Tunisie.

                   

Il est par ailleurs présent également en Asie.

                       

C’est un oiseau sédentaire, parfois migrateur partiel, mais le froid ou la faim, peuvent également le faire bouger.

                 

En hiver, il voit ses effectifs augmenter sensiblement avec l’apport d’individus venus du nord de l’Europe.

                                    

Cette espèce revient un peu partout en France, en effet, la limitation de l’utilisation des pesticides ou autres engrais chimiques, qui dévastaient il y a encore peu les campagnes, lui offre de nouvelles perspectives de nourriture.                        

Sa présence s'amplifie aussi en ville où l’on en trouve aux sommets des grands monuments ou dans des grands parcs publics assez arborés, contenants toutes fois, des espaces ouverts comme sur ses territoires hors agglomérations.

                                

Il existe une espèce dite américaine quelque peu différente et d'une taille légèrement inférieure.

       

Le régime alimentaire de cet oiseau est principalement constitué de micros mammifères, gros insectes, parfois d’oiseaux de petites tailles.

                    

Par ailleurs des invertébrés comme les vers ou les gastéropodes ainsi qu'occasionnellement des batraciens, sont également consommés.

                               

Son nom, lui viendrait de la crécelle qu’utilisaient les lépreux en des temps lointains et dont le cri de l’oiseau se rapproche du son de l'instrument d'alarme.

                          

L’espèce porte encore le surnom d’émouchet dans certains endroits de notre pays tout comme pour l'épervier.

                       

En France, depuis le 17 avril 1981 et par un arrêté ministériel, ce rapace, comme tous les autres, bénéficie d’une protection totale, bien sûr il est inscrit à l’annexe 1 de la directive oiseaux de l’Union européenne

 

                          

Son  statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure

                             

Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.

                          

 

    

Autres  Caracaras et faucons du site     

Recherches plus faciles



03/11/2013
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 101 autres membres