Oiseaux-balades

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Bécasseau minute (Calidris minuta)

                   

Règne : Animalia 

  

Embranchement : Chordata 

  

Sous-embranchement : Vertebra 

  

Classe : Aves

  

Ordre : Charadriiformes

  

Famille : Scolopacidae

  

Genre : Calidris

  

Espèce : minuta

  

  

Leisler : 1812

             

             

Chez nos voisins : Little Stint, Zwergstrandläufer, Correlimos Menudo, Kleine strandloper, Gambecchio.

                         

               

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Migrateur assez commun en France.  

     

       

De 12 à 14 centimètres de longueur, pour une envergure située entre 28 et 31 cm, cette espèce affiche en outre une espérance de vie de l’ordre de neuf ans environ.

                  

En plumage estival, le dessus, est brun avec du roux de-ci de-là, le contour des plumes, est formé par un liseré couleur sable, ce qui donne un plumage écaillé.

                                 

L’extrémité des grandes couvertures étant blanches, cela donne, une bande alaire en forme de V sur les ailes. La présence de plumes blanches sur le manteau, indique également un autre V blanc bien visible.

                        

La tête est plutôt rousse avec de fines stries brunes, une large bande de la même couleur débute à la base du bec se prolonge sur le front puis en arrière du vertex.

                             

Les côtés de la tête, sont couleur chamois orangé, un sourcil. Sable est plus ou moins visible selon l’individu et la distance d’observation de l’oiseau, celui des juvéniles, semblant plus épais que celui des adultes.

                              

La gorge, également rousse, possède aussi des mouchetures brunes formant parfois une barre pectorale jusqu’au milieu de la poitrine, cette dernière, est blanche jusqu’aux sous-caudales, en toutes saisons.

                            

272Q4178.JPGDelta du Danube, Roumanie : Mai 2010
  

L’œil, les pattes et le bec, sont noirs, l’ensemble donne un oiseau bien proportionné et sympathique.

                       

Cette espèce est migratrice, elle possède plusieurs couloirs de migration, dont l’un passe en Europe occidentale ce qui permet, de bonne observation sur le côté Est de la France.

 

Bien sûr en Camargue, et par ailleurs fréquemment sur le littoral Atlantique il ne manque pas de stationner affin de trouver des zones de nourrissage.

                               

Les chances d’observations dans notre pays, bien que fréquentes dans les sens, remontées vers les aires de nidification ou descentes vers zones d’hivernage, semble directement lié, pour cette dernière au succès du niveau de reproduction de l’espèce.

                                 

Pour son aire de reproduction, ce bécasseau, aime un sol sec, à proximité de zones marécageuses, aussi bien saumâtres que salés, pourvus d’espèce de saule nain si possible ou de végétation basse.

                         

Le nid en forme de cuvette est aménagé à même le sol, à partir du mois de juin et selon l’endroit jusqu’en juillet, la femelle y dépose en général, quatre œufs dont l’incubation, assurée par les deux futurs parent conjointement, dure 20 jours environ.

                                     

Bien sûr, les petits sont nidifuges. Ils seront cependant élevés par le père seul, la femelle, quittant la famille juste après les naissances.

                                   

Le régime alimentaire est constitué de petits insectes terrestres et aquatiques pour la période estivale comme la larve du moustique dont il est friand par exemple.

                           

En hiver, il hante volontiers les parties sablonneuses et même vaseuses des lacs de l’intérieur durant sa migration ainsi que les parties côtières où il sait trouver micros crustacés et vers de vases en picorant rapidement par petits groupes ou seul.
                                                          

En revanche, souvent en présence du Bécasseau variable Calidris alpina, avec lequel il forme des bandes mixtes.

                            

Du fait de sa répartition mondiale, cette espèce de bécasseau ne suscite pas d’inquiétude de la part des spécialistes de l’UICN, toutefois, comme d’autres petits limicoles, celui-ci bénéficie depuis le 17/04/1981 par un arrêté ministériel d’une protection totale sur le territoire national français.

    

Son  statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure

    

Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.

                    

     

             

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04/12/2013
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