Oiseaux-balades

Oiseaux-balades

Balade du 09-05-2015 sur la nécropole de Thiais.

                        

Il est un peu plus de neuf  quand j’arrive sur site, je présente mes salutations au technicien en faction à l’entrée et en allant garer ma voiture en face de la conservation, je constate de visu qu’il y a du monde pour la balade de ce matin.

              
Cinq Pies bavardes (Pica pica) sont en train d’arpenter sur une pelouse alors que la première Corneille noire (Corvus corone) observée, passe au-dessus de nous.

              
Pour en revenir aux amateurs de la balade, un rapide tour de table pour se présenter, puis nous commençons par regarder sous le préau si le piaf n’a pas commencé à investir les cavités à sa disposition pour cette nouvelle saison de reproduction.

              
Mais peine perdue, pas l’ombre du bout de la queue d’un moineau, je ne suis qu’à moitié étonné, car en dix ans de balades en ce lieu, les effectifs de cette espèce ce sont totalement effondré.

              
Nous, nous dirigeons donc vers la parcelle N°1 au moment où un Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) ainsi qu’un Accenteur mouchet (Prunella modularis), nous interpellent de leur chant parfaitement reconnaissable.

              
j’ai égaré mon calepin de relevés, de ce fait je ne peux relever le nom des espèces observées et cela me perturbe au point où je n’arrive même pas à trouver mon compte de participant à la balade.

              
On me donne une feuille volante et on me prête un stylo, mais il y a un petit truc qui gène, c’est que ce n’est que ce n’est quand même pas pareil et cela me défrise au plus haut point.

              
Tout du long de l’avenue A, nous entendons nettement le Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla), mais dissimulé dans la frondaison, il nous reste totalement invisible pour le moment.

              
Le beau chêne longiligne et lui aussi couvert de feuilles et il est bien plus étoffé que les années précédentes, des Mésanges charbonnières (Parus major) par-ci, des Etourneaux sansonnets (Sturnus vulgaris) par là, l’avifaune du coin commence à bouger.

              
Le rire sarcastique d’un Pic vert (Picus viridis) se fait entendre, l’oiseau est bien plus  difficile à voir pour le moment, encore le traine-buisson et une grive indéterminée au vol.

              
Un Merle noir (Turdus merula) fuse d’un buisson accompagné de son cri d’alarme caractéristique et un nouveau corvidé et capté du regard au vol, cette fois-ci, il s’agit d’un Geai des chênes (Garrulus glandarius).

              
Une Grive draine (Turdus viscivorus) passe dans les airs le bec chargé de ce qui semble être des vers, signe quasi certain de nourrissage donc de reproduction, seul bémol, son vol direct la conduit hors des limites du cimetière.

              
Proche des grands platanes, nous tentons le colombin, mais sans succès, un Pic épeiche (Dendrocopos major) laisse échapper son cri de contact et soudain il apparait à la manière d’un grimpereau.

              
il vient se fixer sur un tronc, l’escalade sur un ou deux mètres, puis s’envole pour recommencer sur l’arbre suivant, de temps en temps le martèlement de son bec et tout à fait perceptible.

              
il ne s’agit pas là d’un oiseau qui désire forer un loge, mais plutôt d’un individu en quête de nourriture et à un moment il décroche un bon morceau d’écorce qu’il se débarrasse en rejetant la tête en arrière.

              
L’instant suivant, c’est un véritable grimpereau  qui vient prendre la place du pic bigarré, celui-ci a disparu au sein de la couverture foliaire et nous ne le reverrons pas de suite.

              
j’en profite pour demander si tout le monde connait le terme attribué à la perte naturelle de morceaux d’écorce par les arbres et l’unes des réponses complètement inattendue me laisse perplexe, la surprise passée, vite fait je passe à autre chose.

              
L’une des personnes du groupe  aperçoit un oiseau à l’extrémité d’une branche à environ cinquante mètres, encore une grive, mais non, c’est un Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) le vertex gris dénonce un mâle, puis il s’envole pour certainement reprendre sa recherche de pitance.

              
Les chanteurs de Mésanges bleue (Cyanistes caeruleus) sont légions, tout comme leurs cousines charbonnières que l’on voit assez souvent les Pigeons ramier (Columba palumbus) bien que souvent aperçu, sont moins nombreux que d’habitude.

              
Une Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla) est entendu, mais la localisation d’un rapace attire l’attention de notre groupe, c’est un Epervier d’Europe (Accipiter nisus), il n’a pas de roux, c’est donc une femelle, mais elle semble de petite taille, à moins que ce ne soit un épervier de première année.

              
Un premier Pouillot véloce (Phylloscopus collybita) est entendu à bonne distance presque en sourdine, il faut dire que l’arrivée de plusieurs Perruches à collier (Psittacula krameri) anime quelque peu l’atmosphère  du cimetière qui était bien calme.

              
Au loin vers l’entrée du cimetière, quatre Hirondelles de fenêtre (Delichon urbicum) sont aperçues un instant, le croupion blanc nettement visible ne laisse que peu de doute pour l’identification.

              
Une espèce de gazouillis attire notre attention, une fauvette assurément, mais laquelle et surtout où est elle ?

              
Et bien il est là, car c’est un mâle de Fauvette Grisette (Sylvia communis), en pleine phase de chant nuptial dans l’intention d’attirer une femelle, souhaitons lui bonne chance, car il se donne du mal afin d’arriver à ses fins.

              
En tout cas pour nous tous l’observation est magique, en effet  l’un de ses postes de chant et parfaitement dégagé et à faible distance de notre position, l’espèce très territoriale, le mâle montre qu’il est ici chez lui.

              
Encore des troglodytes dans les haies, une femelle puis un mâle de Pinson des arbres (Fringilla coelebs) au-dessus de nous puis une Grive musicienne (Turdus philomelos) traversant à tir d’aile une parcelle proche.

              
Un Écureuil roux (Sciurus vulgaris) nous fuyant au sol,  alors qu’au-dessus de nous, les perruches couleur sinople se font des câlins sous le regard de tous les participant, tandis que deux Chardonnerets élégants (Carduelis carduelis) passent en vol.

              
Juste avant d’arriver sur la friche, nous constatons de visu que la Renouée du Japon est repartie de plus belle, offrant la possibilité à de nombreux passereaux de venir s’y abriter et d’y trouver pitance pour élever leurs couvées.

              
L’un d’entre nous aperçoit un oiseau qui se pose sur une branche, assez haut dans un arbre à bonne distance et annonce presque avec timidité une Tourterelle des bois (Streptopelia turtur), je la localise à l’aide de mes jumelles et c’est bien ça, je passe mon outil de miroise à tous ceux qui le désirent pour un plaisir partagé.

              
Franck arrive sur ce fait marquant, lui aussi profite de l’observation et me confirme que l’espèce était  bien présente dans le même secteur de la nécropole  l’année dernière, ha si elle pouvait y nicher.

              
Un petit oiseau attire mon attention, encore une grisette, c’est plutôt une Fauvette des jardins (Sylvia borin), elle aussi, a choisi les renouées pour lancer son chant d’amour pour la pérennité de son espèce à un moment je la verrais en ombre chinoise sur une large feuille de cette plante.

              
Quelques pas plus loin, une autre fauvette, cette fois-ci, c’est bien une grisette bondissante d’un buisson à un autre, un couple de mésange, des bleues, fait des allers et retours incessants jusqu’à une petite cavité.

              
Un autre chant me parvient à l’oreille, j’ai un peu de mal, puis-je le reconnais, c’est bien l’Hypolaïs polyglotte (Hippolais polyglotta) il est un peu endormi il ouvre le bec, mais aucun son ne nous parvient, il change de perchoir et nous finissons par l’entendre vraiment.

              
Des Pigeons bisets (Columba livia), mais pas de colombin, encore des ramiers et puis les laridés, des Goélands argentés (Larus argentatus) par deux, trois ou quatre en vol nonchalant.

              
la remontée vers l’entrée du cimetière nous apporte le Verdier d’Europe (Chloris chloris) marchant sur le chemin qui sépare les pierres tombales, un lézard se faufile  in extrémis un cri trident nous avertit de la présence de Martinets noirs (Apus apus) au-dessus de la conservation et alors que nous allons nous séparer, je décèle le chant que j’attendais, je tends l’oreille, mais oui, un Moineau domestique (Passer domesticus) mâle sur le dessus du préau, bien visible par tous, rare le piaf, mais tout de même encore un peu ici.

              
A quelques-uns, nous finirons chez l’américain d’en face pour le partage d’un petit encas et la relecture de la liste des observations de la matinée.

              
La prochaine balade est prévue le 06-06-2015 avec l’espoir de voir, revoir des têtes plaisantes et faire de belles observations collégiales.
               

              

Pies bavardes
Corneille noire
Troglodyte mignon
Accenteur mouchet
Grimpereau des jardins
Mésanges charbonnières
Etourneaux sansonnets
Pic vert
Merle noir
Geai des chênes
Grive draine
Pic épeiche
Mésanges bleue
Pigeons ramier
Fauvette à tête noire
Epervier d’Europe
Pouillot véloce
Perruches à collier
Fauvette Grisette
Pinson des arbres
Grive musicienne
Chardonnerets élégants
Tourterelle des bois
Fauvette des jardins
Hypolaïs polyglotte
Pigeons bisets
Goélands argentés
Martinets noirs
Moineau domestique

Lézard
Ecureuil roux



03/06/2015
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